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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Belle découverte que cet auteur américain dont je n'avais jamais entendu parler avant cette proposition de «Masse critique».
Tom Rash, trentenaire, marié et père de trois enfants est «l'homme au complet gris», comme tant d'autres qu'il croise dans le Manhattan des années cinquante.
Le roman débute par un moment charnière de sa vie, à commencer par un changement de vie professionnelle.
Il démissionne en effet de son poste d'assistant directeur d'une Fondation où les choses ont l'air de ronronner gentiment pour rejoindre une chaine de radio et télévision, la United Broadcasting Corporation. Il y est engagé pour développer un projet afin de développer la connaissance des maladies mentales auprès du grand public, dernier intérêt en date du richissime et hyperactif patron de cette entreprise florissante.
Presque simultanément, sa grand-mère décède et il va emménager dans sa belle demeure qui contraste avec leur ancienne maison emplie de «mille détails sordides» dont le moindre n'est pas une lézarde dans le mur du living-room en forme de point d'interrogation, résultat d'une projection d'un vase aux bons soins de notre Tom un soir de fatigue et d'agacement.
Le livre débute par la description de cette maison et cette lézarde que l'auteur évoque longuement. Ce point d'interrogation semble illustrer tous les questionnements et les doutes que va connaitre Tom durant ces quelques semaines pendant lesquelles prennent place le roman.
Doutes sur le bien-fondé de sa décision à avoir changé de job lorsqu'il devra réécrire à maintes reprises un discours pour son patron et dont il ne voit pas l'aboutissement (l'absurdité de cet exercice kafkaïen est presque comique), doutes sur un secret datant de la guerre à révéler à sa femme, doutes sur les décisions à prendre quand le secret refait surface, doutes sur le bien-fondé de s'installer dans la maison héritée, d'y entreprendre des travaux de rénovation en vue d'une transaction immobilière...
D'ailleurs, la quatrième de couverture évoque «l'homme au complet gris» comme une large source d'inspiration de la série «Mad Men» et si, effectivement, on passe du monde professionnel de Manhattan à la vie de famille en banlieue que l'on peut imaginer en couleurs saturées comme dans la série, que les «drinks» sont omniprésents et que le dollar est roi (dans un monde où un cadre New yorkais pouvait s'estimer chanceux avec 9000 dollars par an!), les similitudes s'arrêtent là car Tom Rash apparait plus fragile que le Don Draper de «Mad Men», au charisme et à la séduction affirmés. Et même si la guerre a marqué nos deux héros, ce n'est pas la même (deuxième guerre pour Tom et guerre de Corée pour Don) et pas du tout pour les mêmes raisons...
Bref, on est dans le décor de Mad Men mais avec d'autres personnages. Cette chronique au sein de la classe moyenne américaine des années cinquante qui aspire à plus de prospérité tout en donnant du sens à sa vie est plutôt dans la mouvance des écrits de Richard Yates et, en particulier, «La fenêtre panoramique» comme mentionnée également en quatrième de couverture.
Elle s'avère cependant plus douce et beaucoup moins amère que ces derniers.
Reste maintenant à découvrir le film tourné en 1956 avec Gregory Peck!

Merci à Babelio et aux éditions Belfond pour cette lecture.
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Très bonne idée pour les éditions Belfond que de créer cette collection vintage, il s'agit de remettre au goût du jour des romans introuvables ou tombés trop vite dans l'oubli.

J'avoue qu'au départ, j'avais un peu peur de m'ennuyer à la lecture de ce roman mais en fait, ça n'a pas été le cas !
Nous sommes dans les années 1950 à New York, Tom Rath est un américain qui a été parachutiste pendant la guerre, assez traumatisé par les soldats qu'il a dû tuer, il a un peu de mal à revenir à la vraie vie. Son épouse Betsy est femme au foyer et élève leurs trois enfants et elle pousse son mari à gagner plus d'argent car à cette époque, déjà, la réussite des hommes est matérielle.
Tom va alors chercher à changer de travail mais va tout faire pour conserver une certaine honnêteté vis à vis de son employeur et il veut à la fois réussir professionnellement tout en gardant du temps pour sa vie familiale.
C'est un personnage intéressant car il n'est pas stéréotypé et a une personnalité complexe.
C'est aussi un portrait de l'Amérique de ces années-là.
Cela peut rappeler la série "Mad men" par certains côtés, il existe aussi une adaptation au cinéma avec Gregory Peck.
Un bon moment de lecture.
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A peine mariés Tom et Betsy sont séparés par la seconde guerre mondiale. Envoyé sur le front en Europe, Tom va être confronté pendant deux ans à des expériences douloureuses, la mort, le combat, le vacarme des bombardements, mais va également connaître l'amour sous le ciel de l'Italie…
De retour aux Etats-Unis, Tom va trouver du travail grâce à sa grand-mère et le jeune couple va vite se retrouver happé par les soucis du quotidien : trois enfants à élever, une petite maison de banlieue sans confort, des soucis financiers, la crainte de l'avenir, le poids du passé. A l'image de la fissure en forme de point d'interrogation qui s'est creusée sur le mur du salon à la suite d'une dispute à propos de dépenses qu'ils se reprochaient mutuellement, leur vie s'écoule dans un questionnement refoulé. Leur jeunesse est passée trop vite, ils n'ont pas eu le temps d'en profiter, les années de guerre planent comme une menace sur leur bonheur, l'avenir est lourd de prévisions budgétaires : une nouvelle maison, une nouvelle voiture, les vacances, les études des enfants…
Tom va donc postuler pour un nouveau job tout en prenant conscience qu'il ne veut pas y sacrifier toute sa vie privée. Et là, en montant dans un ascenseur, il croise le regard d'un liftier qui ne lui est pas inconnu…
Sa grand-mère va mourir et leur laisser sa propriété où ils iront s'installer avec le projet d'y construire un lotissement. Là encore il va leur falloir se battre contre la rapacité des uns et l'inertie des autres. Hanté par son passé, la mort de son père, ses années de guerre, un amour sans lendemain, un enfant illégitime, Tom devra bientôt choisir entre conserver son intégrité et la tentation de la fuite en avant dans les faux semblants et la course à l'argent dans la société américaine des années 50 en pleine expansion. Finalement, avec l'aide de sa femme, il choisira l'honnêteté et la franchise.
J'ai beaucoup aimé ce roman vintage qui est resté très actuel, malgré un optimisme que nous avons certainement perdu. Un grand merci aux éditions Belfond et à Masse critique de m'avoir permis de découvrir ce roman. Et avis aux amateurs de littérature américaine !

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Plongée dans la psyché de l'homme américain des années 1950. Démobilisé après avoir pris part au combat de la Seconde guerre mondiale en Europe, Tom Rath retrouve une vie confortable auprès de sa femme Betsy, leurs enfants et un emploi certes pas passionnant mais tranquille. L'offre de service d'une grande société de communication va venir troubler ce bel équilibre. Plusieurs pistes s'ouvrent à lui alors que les fantômes de la guerre se rappellent à son souvenir. Bien que tout paraît calme en surface, c'est la tempête dans le crâne du pauvre Tom : amour passion versus construction d'un couple, boulot plan-plan ou carrière au service d'un homme puissant, quitter sa maison fissurée pour emménager dans la belle villa léguée par une grand-mère désargentée ? Que de choix pour un seul homme !
Sous des dehors bien proprets et urbains, l'auteur décrit les rouages d'une grande violence : celle de l'armée qui autorise à tuer ses semblables et celle plus vicieuse d'une société libérale qui conduit à les tuer moralement. Peu à peu, Tom devient un anti-héros gagné par un sentiment d'imposture, déchiré entre ses aspirations morales et un désir de réussite matérielle. Autour de lui s'anime une belle galerie de personnages secondaires.
Ce roman sur la désillusion louche alors un peu du côté des existentialistes le tout sur un ton élégant en maniant avec une belle souplesse le passage entre hier et aujourd'hui.
Lu dans le cadre de Masse critique de Babelio.
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Pour sa collection vintage, les éditions Belfond redonnent vie à un roman qui pourrait presque passer pour préhistorique tant les temps du roman nous semblent appartenir au passé. Et pourtant, il y a comme un petit goût de modernisme dans cet ouvrage qui s'est longtemps fait discret à mes yeux.

Au début de ma lecture, j'ai cheminé avec intérêt le chemin de notre homme au complet gris, quelque peu amusée de son côté un peu vieillot, et coincé dans le conformisme et le consumérisme des années 50.
Un intérêt qui s'est assez vite transformé tantôt en agacement, tantôt en ennuis sur des passages qui m'ont semblé un peu trop étirés.

Cela étant, l'auteur a su par je ne sais quel miracle redonner une certaine impulsion, et rendre ses personnages définitivement attachant, émouvant même.

Tom est un protagoniste très bien travaillé. L'auteur a su lui donner au fur et à mesure de son roman une belle ossature, et en a fait une belle personne.

Au milieu de cette société accaparée par l'ambition, et l'appât du gain, il y a encore de la place pour quelques originaux absolument pas décidé à tout sacrifier, et dont la moralité est plus forte que le reste.

L'écriture alerte donne de la vie là où la vie domestique ronronne un peu. Un roman équilibré à la fois retro, et moderne, qui ne dévoile tous ses charmes dès le départ, mais qui les distille au fur et à mesure.

Un grand merci à Babélio, et aux éditions Belfond pour cette découverte agréable.

Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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Je dois avouer que si on ne m'avait pas proposé ce bouquin en partenariat, je ne l'aurais probablement pas lu. Je ne me serais pas spontanément penchée vers un roman écrit dans les années 50, je dois avouer que je ne suis pas vintage du tout. En lisant, la quatrième de couverture, je me suis dis oui, pourquoi pas, mais j'étais plutôt septique. Et pourtant !!!

J'ai trouvé ce bouquin résolument moderne ! Vraiment ! Et surtout, je l'ai trouvé très intéressant et bien écrit. Il se lit tout seul, on ne voit pas passer les 450 pages.

Tom est marié à Betsy, ils habitent avec leurs enfants dans une petite maison d'un quartier de Westport. Ils vivent simplement, Tom ne gagnant pas énormément d'argent. Ils rêvent de beaucoup plus. Tom va avoir l'occasion de quitter son boulot pour une autre société et de gagner plus d'argent. Puis sa grand-mère décède. Elle était propriétaire d'une splendide demeure et possédait un certain patrimoine. Mais de ce dernier, il ne reste plus grand chose. Tom devient donc l'héritier d'une maison d'une autre époque et d'un très vaste terrain, très bien situé, qui attire rapidement les vautours.

Au départ, Tom et Betsy veulent se séparer de la maison, mais Betsy réfléchit, elle décide de la garder, elle aussi rêve de grandeur…

La vie de Tom et Betsy va alors complètement changer, mais peut-être pas pour le meilleur.

J'ai vraiment beaucoup aimé cette lecture, qui parle de la course à la réussite, de l'apparence et du paraître, phénomène toujours d'actualité. La psychologie des personnages est très bien travaillée dans ce roman.

J'ai également apprécié la palette des sentiments qu'on éprouve dans notre lecture (du moins ce fut mon cas), je suis passée de l'émotion au rire de nombreuses fois. Dans certains passages, nous remontons le passé, pendant la seconde guerre mondiale. Tom y a été parachutiste, et il a vécu une histoire la-bas, il a donc une petite partie de se vie qu'il a mis entre parenthèse à la fin de la guerre. Mais une rencontre va la lui rappeler, et la faire réapparaître.

En bref, je vous conseille vraiment ce roman qui n'a pas pris une ride ! Il fut un immense best-seller de l'époque, et il est à l'origine de la série Mad men (du moins il en est une grande source d'inspiration), alors si vous aimez cette série, ne passez pas à côté de ce roman !

Je remercie chaleureusement Babelio et les Editions Belfond pour leur confiance.

Ce roman vient d'être republié dans la collection Vintage de chez Belfond, il est disponible chez votre libraire depuis le 8 janvier 2015.
Lien : http://milleetunepages.com/2..
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Quand j'ai participé à cette Masse critique, j'étais surtout curieuse de découvrir la collection Vintage de Belfond. L'idée de publier des textes oubliés me plaisait beaucoup a priori. Je n'avais donc aucune idée du roman que j'allais recevoir.
J'ai donc lu avec plaisir l'histoire de Tom Rath, un homme de 33 ans, qui depuis sa démobilisation ne sait pas vraiment quelle est sa place. On suit à la fois sa vie professionnelle et sa rencontre avec M. Hopkins, un magnat des média qui va lui permettre d'ouvrir les yeux sur ce qu'il est, et sa vie personnelle, sa femme Betsy avec qui il forme un couple bourgeois, sans passion.
Son passé va remonter à la surface quand il croisera le regard du liftier, qui n'est autre qu'un ancien soldat avec lequel il a combattu. Et c'est l'Italienne Maria qui va revenir le hanter.
Si ce roman a inspiré la série Mad Men, j'y vois surtout l'ambiance des romans de Richard Yates, l'espoir en plus. Et l'on s'attache facilement à ce personnage un peu perdu dans sa vie mais qui grâce aux gens qui l'entourent va retrouver une place dans la société, sans trahir ce qu'il est.
Un très joli roman, qui méritait vraiment d'être réédité, et j'ai très envie maintenant de voir l'adaptation de 1956 avec Gregory Peck dans le rôle titre.
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Masse critique janvier 2015
Manhattan, années 1950. Tom est un vétéran de la guerre; Il mène la vie de l'Américain de la middle class: épouse-enfants-maison. Des rêves bien sages, une vie bien réglée, une ambition mesurée. Mais c'est sans compter sur son passé, sur le traumatisme de la guerre, sur les choix de carrière: gagner beaucoup d'argent au détriment de sa famille? privilégier sa famille au détriment de sa carrière?
Un joli roman en demi-teinte.
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Depuis 2 ans, Belfond réédite, via sa collection Vintage, des livres devenus introuvables, classiques oubliés ou auteurs méconnus. Si l'idée en soi est déjà bien intéressante, que dire de l'emballage! J'adore leurs couvertures. Allez jeter un oeil sur leur site, et dites-moi ce que vous en pensez ! Dernier titre en date, cet Homme au complet gris, paru initialement en 1955, est présenté comme étant à la fois dans la lignée de "La fenêtre panoramique" (excellent roman de Richard Yates, adapté au cinéma sous le titre "Les noces rebelles" avec L. DiCaprio et K. Winslet... soupir...) et source d'inspiration de la série Mad Men. Plutôt alléchant, n'est-ce pas?

Au début des années 50, quelques années après la guerre, Tom et Betsy constituent l'archétype de la classe moyenne américaine. Betsy est mère au foyer, Tom travaille pour une fondation, dans laquelle il est entré grâce au soutien de sa grand-mère, veuve désargentée d'un riche député, dont la propriété n'est pas loin de tomber en ruine. Ils vivent avec leurs trois enfants, dans la banlieue de New York. Une banlieue -et un pavillon- qu'ils ont fini par prendre en grippe, mais qu'ils ne pourront quitter que si leurs revenus augmentent. Lorsqu'on lui offre la possibilité de quitter son emploi, insuffisamment payé et peu motivant, pour un poste possiblement mieux rémunéré, il accepte, malgré les doutes et les hésitations. Quel poste? Il ne le sait pas exactement (est-ce qu'on parlait de chargés de com', à l'époque?). Pour combien de temps et pour quel salaire? Il ne le sait guère plus, c'est un pari peut-être risqué. Mais son ambition, son amour pour sa femme, les espoirs qu'il nourrit pour ses enfants le poussent à accepter. Au risque de ne plus voir sa famille autant qu'il le voudrait? Au risque de devenir quelqu'un qu'il ne reconnaîtrait pas, et son épouse encore moins?

Entre rêve américain et désenchantement, entre trains de banlieue et apéro, entre doutes professionnels et crise conjugale, c'est aussi un roman sur le stress post-traumatique des vétérans de la Seconde Guerre mondiale. Si ces passages m'ont dans un premier temps ennuyée, j'ai ensuite compris où nous emmenait l'auteur, quels liens ils entretenaient avec l'histoire "actuelle", ce qui a rendu le tout nettement plus intéressant. Tom doit vivre avec ses souvenirs, ses traumatismes, ses pertes et ses regrets. Il doit s'interroger sur ses valeurs et ses priorités, et croire aussi, un peu, à sa bonne étoile.

C'est un peu daté, bien sûr et c'est normal, mais ça reste une lecture agréable et qui trouvera peut-être un écho en nous. Parce que c'est un roman sur les choix de vie, au thème très actuel, dont le personnage (si l'on fait abstraction de son passé de parachutiste) est confronté, avec 60 ans d'avance, aux mêmes questions que celles qui nous taraudent actuellement : comment concilier vie professionnelle et familiale, valeurs individuelles et pression sociale, bon salaire et travail intéressant? Comment offrir le meilleur à nos enfants? Comment ne pas vivre dans la crainte du lendemain? Comment se retrouver, après des années de mariage, comme aux premiers jours de celui-ci? Malgré la distance, autant géographique que temporelle, les réflexions sont donc terriblement d'actualité.

Merci à Babelio et aux éditions Belfond pour cette très jolie découverte !
Lien : http://margueritelit.canalbl..
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L' HOMME AU COMPLET GRIS de SLOAN WILSON
Aux États Unis du côté de Manhattan, Tom et Betsy à peine mariés se retrouvent séparés, Tom partant à la guerre. On les retrouve dans les années 50 Tom a trouvé du travail grâce à sa grand mère et la famille va se trouver prise dans cette spirale bien connue, travailler pour gagner de l'argent, avoir une maison plus grande et payer les études des 3 enfants. Un jour Tom va postuler pour un job mieux payé, qui l'intéresse mais il réalise rapidement que s'il persiste, il ne verra plus sa famille car il aura à voyager et travailler tard le soir. Un choix difficile s'offre à lui et Betsy, d'autant plus difficile qu'il est rattrapé par son passé. En effet pendant son séjour en Europe, il avait eu une aventure qu'il s'efforçait d'oublier et qui le met face à ses responsabilités.
Roman culte des années 80, totalement oublié depuis, c'est l'histoire presque banale d'un homme confronté à des choix cornéliens. Métro boulot dodo fût une expression très à la mode et c'est toute la problématique de Tom et Betsy, que privilégier, quel rapport à l'argent, peut on faire un travail que l'on n'aime pas ou peu, simplement pour faire ( mieux) vivre la famille. Très bien écrit, sans temps mort, un roman qui pose frontalement les questions existentielles. Je vous le conseille vivement.
SLOAN WILSON est américain, né en 1920 mort en 2003, il a écrit une quinzaine de romans dont celui ci qui est son plus connu, adapté à l'écran avec Gregory Peck dans le rôle principal.
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