AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,89

sur 54 notes
5
11 avis
4
12 avis
3
6 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Voilà un titre peu engageant qui laisse craindre une histoire poussiéreuse de petit employé besogneux. de fait, Tom est un gratte-papier qui trime pour sa carrière, mais sa vie n'a rien de pépère, entre ses difficultés professionnelles, familiales, ses problèmes d'héritage et son passé de soldat en Europe qui le rattrape.

A travers le parcours de cet homme attachant en pleine tourmente, l'auteur évoque l'american-dream des années 50 où les femmes au foyer nourrissent de grandes ambitions pour leurs époux afin de pouvoir rivaliser avec leurs voisins - ces voisins qui vous invitent pour fêter l'augmentation de monsieur...
Ce roman foisonne de réflexions intéressantes sur la guerre - qui vous autorise à tuer des étrangers et des amis, mais pas à aimer une autre femme que la vôtre. de réflexions sur l'amour - qui n'a pas la même saveur lorsqu'il s'inscrit dans la durée. de réflexions sur l'argent, le travail, le rapport au temps et sur l'honnêteté vis-à-vis des autres et de soi-même. Tous ces sujets sont abordés de telle manière que les réflexions du personnage semblent étonnamment actuelles, soixante ans après parution de cet ouvrage.

Ce roman riche, plein de rebondissements, est une excellente surprise pour moi. le parcours de Tom interpelle et angoisse, les échos qu'on peut y trouver mettent parfois mal à l'aise. Cette lecture est néanmoins douce et très agréable grâce à la plume sensible et intelligente de l'auteur.

- un grand merci à Babelio et aux éditions Belfond pour cette découverte coup de coeur ♥
Commenter  J’apprécie          280
Tom vit avec Betsy et leur trois enfants dans la proche banlieue new-yorkaise. Tous deux aspirent à une vie meilleure avec l'espoir de changer de maison et de quartier. Une opportunité se présente à Tom qui postule à un poste avec plus de responsabilité et un meilleur salaire pour qu'ils puissent réaliser leurs rêves.

En proie aux doutes sur ses capacités à effectuer les tâches qui lui sont nouvellement attribuées pour ce job. Il peut compter sur le soutien de sa femme qui n'hésite pas à mettre en vente leur maison pour faire accélérer leurs projets.

Entre temps, Tom croise le visage d'un homme qui lui est familier, il replonge alors dans ses souvenirs où des évènements marquants se sont produits lorsqu'il était parachutiste pendant la deuxième guerre mondiale.

De rebondissements en rebondissement, j'ai apprécié découvrir le parcours assez réaliste de cette famille américaine des années 50. L'ambiance parfois pesante m'a tout de suite fait penser à "La fenêtre panoramique" de Richard Yates dont j'avais apprécié également la lecture. Bien qu'il y ait quelques similitudes, j'ai trouvé que dans ce roman le couple affrontait leurs problèmes d'une façon plus optimiste et réaliste.

Excellente découverte une fois encore grâce à l'opération masse critique et à la participation des éditions Belfond et à leur excellente idée de remettre au grand jour des romans passés dans l'oubli.

A découvrir!
Commenter  J’apprécie          224
J'avais beaucoup aimé La fenêtre panoramique, roman de Richard Yates connu à l'écran sous le titre Les noces rebelles. Alors c'est avec empressement que je me suis inscrite à l'opération spéciale de Masse Critique sur L'homme au complet gris. À la lecture de ce roman estampillé vintage de 1955, j'ai envie de dire que Sloan Wilson est le double positif de Richard Yates dans sa vision du couple et du travail, offrant une trajectoire optimiste à une problématique similaire.

Les protagonistes ne partent pas non plus du même point: Tom et Betsy Rath sont d'un milieu social plus favorisé que Frank et April Wheeler et n'ont pas eu l'enfance chaotique d'April. Tom, diplômé d'Harvard (tout comme l'auteur), a été élevé par sa grand-mère, veuve de sénateur dans une très belle propriété de South Bay, près de New-York, où la vieille dame vit seule désormais. Les parents de Betsy ont organisé une fête grandiose pour l'entrée de leur fille dans le monde, et c'est ce soir-là qu'elle a rencontré Tom. Ils se sont mariés juste avant la guerre, où Tom a servi comme officier parachutiste en Europe puis dans le Pacifique. A son retour, Tom a trouvé un emploi à la Fondation Schanenhauser grâce aux relations de sa grand-mère. Betsy et lui ont eu trois enfants et se sentent maintenant à l'étroit dans leur petite maison de banlieue qu'ils laissent lentement se délabrer. Tom aimerait gagner plus d'argent pour acheter une plus grande maison; Betsy pense qu'ainsi ils seraient plus heureux. Aussi décroche-t-il un poste à la United Broadcasting Corporation, une société de radio, pour assister son président Ralph Hopkins dans la création d'un comité pour la santé mentale. Cet emploi plein de surprises va servir de révélateur à sa carrière et à ses aspirations profondes…

Dans ce roman très bien écrit qui se dévore comme un ‘page turner', Sloan Wilson nous immerge dans la société de son époque, c'est-à-dire la bourgeoisie américaine des années cinquante : une petite maison de banlieue où madame reste à s'occuper du ménage et des enfants pendant que monsieur prend le train avec son journal pour aller travailler au centre-ville, comme d'autres milliers d'hommes en complet de flanelle grise. Les bureaux sont enfumés, les secrétaires accortes, et chaque repas précédé d'un apéritif ou de cocktails… Or sous cet apparent conformisme pointent des questions existentielles, telle la fissure en forme de point d'interrogation qui défigure le mur du salon des Rath, séquelle de la projection d'un lourd vase en cristal au cours d'une violente dispute.

L'auteur peint de très beaux portraits psychologiques, surtout masculins. À commencer par Tom, bien sûr, un homme droit teinté de romantisme façon The English Patient avec ses traumatismes de la guerre et sa romance en Italie. Il y a aussi Hopkins l'infatigable businessman qui se révèle plus humain que prévu, ou bien le juge Bernstein dont l'estomac se serre à chaque fois qu'il doit trancher une affaire difficile. En comparaison, le personnage de Betsy, avec son optimisme de façade, est un peu moins travaillé, donc finalement assez lisse et prévisible. C'est d'ailleurs ce qui fait la différence avec le roman de Yates, où le mal-être d'April Wheeler, beaucoup plus palpable et profond, donne une tout autre issue à l'histoire.

Je voudrais aussi souligner l'habile construction du roman qui dévoile le passé des personnages par petites touches et entretient des intrigues à plusieurs niveaux. J'aime quand un auteur, de manière subtile, au détour d'une phrase, donne une clé de lecture pour comprendre la conception de son roman. C'est le cas page 43 lorsque Tom se rend compte qu'il vit « en fait dans quatre univers rigoureusement séparés » : le monde déchu de son enfance, ses souvenirs de guerre, son travail au bureau, et sa famille avec Besty et les enfants. La recette de l'équilibre, donc du bonheur, selon Sloan Wilson, est d'avoir assez confiance en l'autre pour abolir les barrières et faire communiquer ces différents univers entre eux. Une façon de rester fidèle à soi-même en toutes circonstances en écoutant sa petite voix intérieure. Merci à Babelio et aux éditions Belfond pour cette belle leçon de vie.
Commenter  J’apprécie          180


Même si ce roman de Sloan Wilson est moins connu de ce côté ci de l'Atlantique que le chef d'oeuvre de Richard Yates La Fenêtre panoramique, ( voir ma comparaison entre le livre et le film de Sam Mendès les Noces Rebelles), auquel on pense beaucoup pendant la lecture, de Richard Yates, " L'homme au complet gris" n'en demeure pas moins un livre culte aux USA, immense best-seller d'après-guerre aux États-Unis, oublié ensuite car jugé trop bourgeois par la vague hippie, et enfin redécouvert dans les années 80 comme une oeuvre majeure des lettres américaines.

Traduit en plus de vingt-cinq langues, adapté au cinéma en 1956 sous le titre The Man in the Gray Flannel, avec Gregory Peck et Jennifer Jones, il est selon le bandeau mis par l'éditeur Belfond Vintage ( cette géniale collection qui réhabilite des chefs d'oeuvre oublié de la littérature et dont j'ai déjà dit beaucoup de bien à plusieurs reprises) un roman qui a énormément servi de référence à la série culte Mad Men qui y emprunte effectivement la même ambiance mélancolique des années 50, des personnages assez proche et des thématiques voisines.

Car comme pour Mad Men L'Homme au complet gris retrace l'émouvante trajectoire d'un homme tiraillé entre son amour pour sa famille et son ambition sociale, dans le Manhattan des années 50. Roman des désilusions de ces hommes qui auraient pourtant tout pour être heureux, le roman est une peinture désenchantée de cette banlieue américaine qui aménera le métro boulot dodo des années 70. Rarement cette classe moyenne américaine des années 50 qui fait les va-et-vient entre la banlieue-dortoir et la ville avec le désir de gagner beaucoup d'argent et de porter avec fierté son complet gris n'aura été peinte avec autant d'acuité et de pertinence.

Mais « L'homme au complet gris » touche aussi et peut-être encore plus par son second niveau de lecture. Il est en effet un des tous premiers romans à aborder le stress post-traumatique des vétérans de la Seconde Guerre mondiale et la question de l'indicible expérience de cette épreuve considérable pour un homme. Tom aura énormément de difficultés à expliquer à sa femme cette tragique expérience de la guerre, et ce mutisme aura forcément des conséquences sur l'équilibre du couple, ce que le roman nous montre parfaitement.

Superbement traduit par Jean Rosenthal, "L'homme au complet gris", roman hautement mélancolique, mais au dénouement heureusement plus optimiste que prévu, compte certainement parmi les chefs-d'o'uvre de la littérature américaine, et on ne pourra que saluer la superbe initiative de Belfond Vintage de le rendre accessible au plus grand nombre.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          140
Merci à Babelio, pour m'offrir régulièrement des livres, et pour m'avoir offert celui-ci: encore une découverte que je vous dois et qui m'a ravie.
La couverture annonce "vintage", ça l'est à peine, ça l'est, mais délicieusement. Seul le décor est "vintage" mais on aime ça, car c'est celui des années 1950: les cocktails, les cigarettes, l'élégance, l'american dream.
L'histoire est celle de Thomas Rath. Il a épousé Betsy avant la guerre, est parti comme des milliers de jeunes américains faire la guerre en Europe, et reprend maintenant sa place et son uniforme de jeune cadre dynamique. Tous les matins, il prend son train de banlieue et espère trouver la situation qui lui permettra de faire fortune. le soir, il retrouve les soucis de jeune père de famille, les enfants, la maison qui tombe en ruine, et sa jeune épouse insatisfaite. La guerre et les choses qu'y a vécu Tom, et qu'il tait, empêchent la magie des premiers temps de leur mariage de revivre. Sa rencontre avec un magnat de la télévision, aussi charismatique qu'exigeant, va le conduire à faire des choix et à reprendre sa vie en main.
J'ai énormément aimé ce livre. le style, un rien suranné, est sobre et délicat. Les personnages sont beaux, sincères et touchants. L'histoire, sans être très originale, est pourtant émouvante car bien ficelée et finalement intemporelle. En 2015, on est nombreux à se demander notre vie est bien celle dont on rêvait.
Commenter  J’apprécie          130
Sur la couverture entre parenthèses le mot vintage, moi je l'ai trouvé très moderne ce roman des années 50 !
Sloan Wilson m'a fait du bien, je me suis évadé, j'y ai retrouvé cette humanité qui m'a été volée ces derniers jours, la vie courante, les aspirations de tout un chacun à devenir meilleur, à s'élever, construire une famille, construire un avenir à ses enfants, trouver le juste équilibre, accepter ses erreurs et vouloir les corriger. Oui, ce temps passé avec cet excellent écrivain m'a lavé l'âme, ramené à l'essentiel faire évoluer cette humanité qui nous est confiée.. .

Ce livre en grande partie autobiographique autant dans sa description du monde de l'entreprise, notamment son expérience en tant qu'assistant du directeur de la US National Citizen Commission for Public Schools que dans son passé de soldat durant la Deuxième Guerre Mondiale, Sloan Wilson sait de quoi il parle et avec une très belle plume il nous fait partager l'histoire de la «Tom Rath's family ».

Son personnage principal arrivant difficilement à joindre les deux bouts, Tom Rath, un employé new yorkais, qui postule à un poste plus lucratif mais à plus hautes responsabilités dans les relations publiques.
Cependant, ce nouveau travail risque de l'éloigner de sa famille et de briser son couple, déjà fragilisé, comme ce fut le cas pour son nouveau patron, Ralph Hopkins, d'autant qu'il apprend l'existence d'un enfant illégitime qu'il a eu durant la guerre...

Au détour de plusieurs flash-back, déclenchés par les retrouvailles avec un ancien camarade des troupes aéroportées ressurgissent des souvenirs enfouis, on découvre ainsi certains des pires moment de l'existence de Tom mais aussi des plus beaux, comme cette belle romance avec une Italienne, Maria, avec qui il partage des moments bien doux entre deux actes guerriers.

On a une vision assez dure de la course à la réussite dans les années 50, que ce soit au niveau domestique avec les attentes de son épouse Betsy aux ambitions pressantes ou dans l'entreprise où la franchise n'a plus cours et s'est substituée aux obséquiosités et hypocrisies diverses pour se faire bien voir.

« Réussir sa vie ou réussir dans la vie » cruel dilemme, tous à un moment donné nous devons choisir, Grybouille pense que ce roman beau par sa simplicité peut être résumé par cette petite maxime lourde de signification, un seul passage, un seul essai, il faudra assumer !

Pour les personnages cela sonne juste ; crédibles, terriblement humains dans leurs raisonnements, capables de faiblesse, rien à redire, parfait.
L'action y est menée avec dextérité par Sloan Wilson, un régal d'écriture. Rires, larmes, nous passons par tous les sentiments.
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
Commenter  J’apprécie          100
1950 New York Tom Rath ancien parachutiste après une guerre exemplaire qui l'a conduit en Italie puis à Karkow a repris le rythme de vie de nombreux trentenaires de son époque déjà heureux d'être revenu sans une égratignure.
A son retour il a retrouvé sa charmante épouse Betsy.Le voilà plongé dans une vie ordinaire, trois enfants sont nés ,ils grandissent , il faut gagner d'avantage d'argent , toujours d'avantage et au bout du compte sacrifier sa vie de famille au bénéfice d'un travail de plus en plus absorbant de mieux en mieux rémunéré !
"je ne pourrais pas te dire ce que je cherchais quand je suis revenu de la guerre, mais en tout cas je ne voyais autour de moi rien d'autre qu 'une foule de brillants jeunes hommes, en complets de flanelle grise , parcourant fiévreusement New York , en une espèce de défilé qui ne menait nulle part . Ces hommes ne me paraissaient poursuivre ni des idéaux ni le bonheur , mais se conformer à une routine tout simplement. Longtemps, j'ai pensé que j'étais sur le trottoir et que je regardais le défilé , c'est pourquoi j'ai éprouvé un certain choc à me rendre compte que moi aussi je portais un complet de flanelle grise " (page 442 )
Sloan Wilson lui-même ancien soldat trace un magnifique portrait de ces hommes revenus du front obligés d'effacer ces années de guerre, de taire leur ressenti pour affirmer aux yeux du monde , à leurs épouses qu'ils sont à l 'image d'une Amérique entreprenante victorieuse et qui se doit de devenir riche
je vous laisse le plaisir de découvrir le choix que fera Tom Rath ! très bonne lecture
merci aux éditions Belfond et à Babélio pour cette fort jolie découverte
Commenter  J’apprécie          80
Un bon roman américain comme je les aime. Dès que l'on quelques pages de ce roman, l'on pense tout de suite à la fenêtre panoramique et c'est tout naturel car en utilisant une intrigue qui paraît un peu simple, Sloan Wilson égrène à travers le personnage principal de Tom les réflexions sur le sens de la vie, les choix, sur l'intérêt de se noyer dans la masse en menant une vie selon les critères dictés par la société. A la fin de nombreux chapitres, l'auteur nous pousse également à repenser ce que fait une vie d'Homme et ce qui est nécessaire pour être heureux.
C'est un roman que j'ai trouvé addictif car au fil des pages on découvre qui est réellement Tom : ses traumatismes que lui a laissé la guerre, ses réactions face à sa femme qui exige de lui de vivre une vie mondaine et sa vie d'homme avant sa rencontre avec Betsy et avant de partir à la guerre.
Ce roman est un témoignage de la société américaine des années 50 après la seconde guerre mondiale et de ces soldats revenus du front qui essaient tant bien que mal de renouer avec une vie normale.
Commenter  J’apprécie          60
Certains points de ce roman m'ont clairement rappelé Richard Yates (Un destin d'exception, Un été à Cold Spring) comme la présence déterminante de la Seconde Guerre mondiale. En effet, les deux auteurs l'ont vécu et lui laissent une grande place dans chacun de leur texte. Mais ce roman traite surtout du destin professionnel et personnel d'un homme. L'auteur nous montre parfaitement que l'un influe sur l'autre. Il s'agit également de l'histoire de la classe moyenne américaine des années 50 qui fait les va-et-vient entre la banlieue-dortoir et la ville où l'ambition de devenir quelqu'un, de gagner beaucoup d'argent et de porter avec fierté son complet gris est très forte. Cependant, même si ce roman nous montre la middle class américaine classique, Sloan Wilson a su faire preuve de modernité notamment dans sa vision de la place de la femme. Certes cette dernière est femme au foyer et passe beaucoup de temps à la maison mais elle a son mot à dire, n'hésite pas à exprimer ses opinions, est force de proposition et est quotidiennement consultée pour un avis ou une décision à prendre.

Tom Rath est un personnage facile à adopter. Il est marqué de diverses manières par sa participation à la Seconde Guerre mondiale. C'est un jeune trentenaire qui se cherche même s'il est surtout en quête d'une place dans la société. Mais jusqu'où est-il prêt à aller pour y arriver, quelle concession est-il résolu à faire? Car c'est avant tout un homme généreux ayant la tête sur les épaules même s'il se laisse parfois griser par les évènements. Sinon j'ai particulièrement apprécié le personnage du juge Berstein. Il est bienveillant, possède un sens aigu de la justice et reste clairvoyant sur les intentions des gens. D'ailleurs, l'auteur nous permet quelques incursions dans la vie de personnages secondaires sans que le héros soit présent. Il nous donne ainsi à les voir dans leur vie privée ce qui nous aide à comprendre leurs réactions. L'écriture de Sloan Wilson est très descriptive mais tellement agréable à lire. On prend plaisir à suivre les pérégrinations de toute cette panoplie de personnages. Un beau retour 60 ans en arrière !

Un roman coup de coeur en ce qui me concerne. Je prends de plus en plus de plaisir à découvrir la littérature américaine que je lis trop peu à mon goût. Tout comme Richard Yates, Sloan Wilson a, à sa manière, une vraie tendresse pour la middle class américaine. La fin est une vraie bouffée d'air frais et met forcément un peu de baume au coeur.
Lien : https://danslemanoirauxlivre..
Commenter  J’apprécie          60
Un pur régal que ce roman. Une belle découverte qui m'a donné l'envie à la fois de lire d'autres ouvrages de Sloan Wilson mais également de la collection Vintage chez Belfond.

Un grand merci à Babelio et aux éditions Belfond pour cet envoi.
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (128) Voir plus



Quiz Voir plus

Dead or Alive ?

Harlan Coben

Alive (vivant)
Dead (mort)

20 questions
1823 lecteurs ont répondu
Thèmes : auteur américain , littérature américaine , états-unisCréer un quiz sur ce livre

{* *}