Tu ne peux pas savoir ce dont tu es capable avant d’avoir essayé.
On meurt une fois quand on cesse de respirer. On meurt une seconde fois quand quelqu’un dit notre nom pour la dernière fois.
Les chemins de la liberté de Lisa Wingate
Nous avons tous des cicatrices. C'est lorsque l'on est honnête à leur sujet qu'on trouve des gens pour nous aimer malgré nos stigmates et nos contusions. Et peut-être même pour cela.
Tu sais, il y a un vieux proverbe qui dit : "On meurt une fois quand on cesse de respirer. On meurt une seconde fois quand quelqu'un dit notre nom pour la dernière fois." La première mort échappe à notre contrôle, mais nous pouvons essayer d'empêcher la seconde.
Ma maman avait l’habitude de dire que les étoiles, c’étaient les feux de camp du paradis, que ma grand-maman et mon grand-papa et tous les gens qui étaient partis avant nous allumaient les feux du paradis chaque soir.
Je me réveille à genoux. Le sol tremble et tangue comme si j’avais sauté sur un nuage d’orage pour le chevaucher au dessus de la terre.
J’ai peur du grand tout, qui est là dehors. Peur de tout ce à quoi je suis aveugle. De tout ce que je ne verrai jamais.
Les livres m’ont appris que les filles intelligentes qui ne s’intégraient pas nécessairement dans le groupe des gens populaires pouvaient être celles qui résolvaient des mystères, secouraient des gens en détresse, débusquaient de célèbres criminels, conduisaient des vaisseaux spatiaux vers de lointaines planètes, prenaient les armes et se battaient. Les livres m’ont montré que tous les pères ne comprenaient pas leurs filles ou qu’ils n’essayaient même pas, mais qu’on peut s’en sortir malgré ça. Les livres m’ont fait me sentir belle quand je ne l’étais pas. Capable lorsque je ne pouvais pas l’être. Les livres ont forgé mon identité.
Loren Eiseley, qui a fait l’objet de l’un de mes devoirs de fin de semestre préférés, a écrit : « S’il est de la magie sur cette terre, alors c’est dans l’eau qu’elle se trouve », mais j’ai toujours su que s’il y a de la magie sur cette terre, elle se trouve dans les livres.
Un rayon de soleil se fraye un passage à travers la brume, comme pour m’encourager à poursuivre. Les chênes scintillent dans la lueur dorée, du diamant liquide semblant goutter des feuilles cireuses. Les branches noueuses se rapprochent les unes des autres, des rideaux de mousse se balancent mollement au-dessous. Dans l’ombre épaisse, la route paraît étrange, surnaturelle, comme un passage vers un autre monde.