Les dernières volontés de Heather McFerguson

Un petit livre emprunté à la médiathèque, parce que je me souvenais en avoir lu le titre. Mon cher et tendre (le mien Anna, pas le tien) l'a lu en premier et me l'a tendu en me disant : Tu l'auras lu en moins d'une heure et tu passeras un bon moment.

Un homme libraire de son état (premier bon point) hérite d'une maison en Écosse (deuxième bon point). Il ne connaissait absolument pas la vieille dame décédée, n'a aucun lien de parenté avec elle et décide après quelques hésitations de s'y rendre. On va découvrir avec lui quelques secrets de famille et ce petit bout d'Écosse.

La découverte de ces paysages, de ces ambiances, des éléments parfois déchainés m'a séduite beaucoup plus que celle des secrets de famille, et cela a été pour moi l'aspect le plus plaisant dans ce roman au style un peu plat, à l'intrigue pas très originale. Mais quelques personnages et les paysages, landes, mer, vent , écume, loch, sauvent l'ensemble et j'ai effectivement passé un bon moment.

Comme je ne sais pas résister à un livre qui se passe en Écosse et où il est question de murets en pierre, d'une vieille maison, d'un vent à décorner les boeufs, d'une mer bouillonnante d'écume, de fumoir à saumon et de haggis (dans une autre vie, j'étais allée faire un petit périple Durham/ Edimbourg/Inverness/Oban…) (t'en souviens-tu mon ami Piers?), j'avais hâte de découvrir le dernier roman de Sylvie Wojcik : « Les dernières volontés de Heather McFerguson ».
C'est l'histoire d'un libraire parisien qui hérite d'une maison à Applecross, petite ville située dans le nord-ouest de l'Écosse. Allez voir les photos sur Wiki : une tuerie ! Des lumières froides incroyables, des lacs à perte de vue… Pfff, si j'étais à la retraite, je prendrais bien un petit billet d'avion, histoire d'aller marcher un peu là-bas… (qui vient?) Donc, ce libraire (moi je l'imagine beau gosse...) n'a aucun lien de parenté avec la femme qui lui a légué son bien et il va se rendre en Écosse pour élucider le mystère. Et là, il va découvrir plein de choses…
Quand j'étais gamine, j'adorais les « Alice » de Caroline Quine. Oui, ça date mais je date aussi…
Eh bien, j'ai eu l'impression de relire un Alice. Bon, ici Alice est un jeune homme et il s'appelle Aloïs. « Aloïs détective ». Une petite enquête mignonne comme tout, un suspense bien gentillet, de jolis clichés cartes postales sur l'Écosse. Et hop, le tour est joué ! On ne croit pas une seconde à cette histoire mais c'est pas grave. L'écriture est appliquée. Ce n'est pas de la grande littérature mais ça fait le boulot comme on dit.
Est-ce que je le relirai ? Non !
Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/

Un autre conseil du libraire Gérard Collard.
Aloïs est un libraire parisien dont les parents sont morts. Un jour, il apprend qu'il hérite d'une maison dans un petit village écossais. La maison appartenait à une vieille dame : Heather MC Ferguson. Intrigué, il accepte le legs, s'installe en Ecosse et mène l'enquête pour savoir quels sont ses liens avec cette femme. Il va être aidé par quelques habitants et par la lecture d'un journal intime. Petit à petit, il va découvrir des secrets concernant ses parents avant sa naissance. C'est un roman très doux, lent, apaisé. Il est cependant un peu court, pour moi. Les personnages et les situations ne sont pas très développés ni approfondis. La quête d'Aloïs est rapide. On croirait presque une nouvelle. Un joli roman qui fait voyager en Ecosse.

Je découvre Sylvie Wojcik grâce à ma médiathèque, et j'ai lu d'une seule traite ce petit roman à l'intrigue prometteuse qui m'avait vraiment donné envie de le découvrir.

Un jeune libraire parisien reçoit en héritage une maison en Écosse de la part d'une parfaite inconnue. Laissant tout derrière lui, il part pour le petit village d'Applecross, dans les Highlands, intrigué par le mystère de cet héritage improbable.
Ce court roman est à mi-chemin entre la nouvelle et le roman. Il aurait gagné à développer beaucoup plus à la fois les personnages et leurs relations, les descriptions des paysages et des moeurs écossaises, et le dévoilement de l'intrigue. Celle-ci nous est révélée dun coup, au beau milieu du roman, alors que nous la laisser déviner peu à peu en laissant une part de mystère aurait apporté suspense et intérêt.

Malgré cela, c'était une lecture agréable et je poursuis la découverte de cette auteure avec Narcisses blancs.

Un mystère, une enquête, un secret de famille et un changement de vie : tout concourt à lire ce court roman rapidement.
Toutefois, on aurait aimé plus de développements sur un des thèmes abordés, sinon le thème principal traité : la question de la « vérité due ». La liberté de choisir dans ce que disent les parents aux enfants et le respect de leur vie privée est un vrai débat.
On peut donc apprécier ce roman pour sa sobriété et sa douceur et regretter une narration trop réservée.
Quoi qu'il en soit, je ne connais pas l'Écosse, mais les paysages décrits m'ont transportée, même s'ils peuvent apparaître comme des clichés (ainsi que quelques figures et devoirs moraux mentionnés précédemment). Ils m'ont donné envie d'aller visiter ce pays.
anne.vacquant.free.fr/av/

Qu'est-ce qui relie un libraire parisien et une vieille dame écossaise d'Applecross ? Aucun lien de parenté entre eux et pourtant, elle lui lègue à sa mort son petit cottage et toutes ses possessions. Curieux, Aloïs s'installe quelques temps sur ce petit coin de terre battu par les vents, cherchant à dénouer le mystère de cet héritage grâce aux différents habitants du coin. C'est finalement Jim, le taiseux établi sur la presqu'île d'en face, qui le mettra sur la voie…
Sylvie Wojcik signe ici un joli roman sur les hasards du destin qui finissent par nous révéler à nous-mêmes, les nouveaux départs qu'on peut prendre loin de chez soi, dans des contrées auxquelles on n'aurait jamais pensé. Un bel hommage aux paysages d'Ecosse aussi, qui sont ici sublimés par plume de l'autrice et le regard neuf du personnage principal.
Si l'histoire est bien pensée et le mystère d'un bon potentiel romanesque, j'ai regretté que l'intrigue ne soit pas plus étoffée, les personnages plus fouillés. J'ai passé un bon moment avec cette lecture mais j'aurais aimé en savoir encore plus sur ce mystère qu'Aloïs découvre.
Lien : https://theunamedbookshelf.c..

Le legs d'une maison nichée au fin fonds de l'Ecosse par la mystérieuse Haether McFeguson pousse Aloïs, libraire parisien, à larguer les amarres pour découvrir ces contrées brumeuses et humides, mais surtout pour comprendre la raison pour laquelle une inconnue a fait de lui héritier universel.
L'amour contrarié, la guerre et surtout les secrets et les silences d'une histoire familiale constituent la trame d'une histoire sensible écrit avec pudeur et délicatesse.

Rien à voir avec Sylvie Wojcik, homonyme, qui comparaissait le 29 juin dernier aux assises de Côte-d'Or à Dijon, pour avoir empoisonnée ses deux filles en 2019, l'auteur des dernières volontés de Heather Mc Ferguson écrit des romans. Ils sont tous des sortes de quêtes. Les personnages y cherchent leur chemin à travers la nature et tentent d'élucider une part mystérieuse de leur identité.

Il se dégage beaucoup de douceur et de sérénité dans Les dernières volontés de Heather Mc Ferguson. le protagoniste, Aloïs, personnage un peu fade, mal dans sa peau, découvre le lieu qui lui permet de se ressourcer. C'est en Ecosse, dans les Highlands, la baie d'Applecross. le village de pêcheurs, pittoresque, assez isolé, ne compte que quelques centaines d'habitants. Aloïs n'a pas choisi de s'y rendre, c'est l'héritage de la maison d'Heather Mc Ferguson, inconnue d'Aloïs, qui le décide à quitter sa librairie et son appartement parisien pour ce bout du monde.

On notera quelques clichés, comme la fameuse tasse de thé, toujours à portée de main, l'atmosphère chaleureuse du pub du village, le haggis et le Glen, les bottes de caoutchouc. Les descriptions d'Applecross sont toutefois sympathiques et bien évocatrices de la beauté de la baie. Sylvie Wojcik donne certainement envie à plus d'un de ses lecteurs de découvrir cette région.

"Un livre peut sauver une vie" écrit-elle. Aloïs est un amoureux des livres. Il est accompagné tout au long de l'histoire par le seigneur des anneaux. le roman de Tolkien constitue une sorte de fil rouge et représente un monde imaginaire poétique et utopique qui a valeur de refuge.

L'écriture de Sylvie Wojcik est au premier abord simple, un peu triste et mélancolique. Elle ménage le mystère de l'histoire familiale d'Aloïs et invite le lecteur à la reconstituer au long du récit, à mesure qu'elle y apporte des indices. le genre flirte avec la littérature "feel good".