Citations sur Ces chemins que l'on prend... (14)
J'ai fait médecine parce que je voulais être certain que si une femme arrivait aux urgences à cause des coups de Son conjoint, la première personne qu'elle croise puisse lui dire " je vous crois" car, selon moi, cest aussi important que de panser des blessures.
Ma grand-mère m'a toujours répété qu'elle avait eu de la chance et que la chance, elle devait la redistribuer.
J'ai toujours été persuadé qu'il y avait une dimension psychologique dans les tatouages que se faisaient faire les gens. On peut aimer ou pas l'encre qui orne la peau d'une personne mais on ne peut pas juger l'impact qu'un simple dessin indélébile peut avoir sur son esprit.
Regarder Mathilde, c'est parfois comme réanimer un patient. On voit cette ligne plate sur le moniteur, on espère de toutes nos forces pouvoir changer la donne et, brusquement, sans prévenir, un pic apparaît, provoquant un flot d'émotions.
C'est ton truc, hein ? De toujours choisir chemin diférent que celui qu'on t'imagine prendre?
Nous avons survécu au pire, à nous de créer le meilleur.
Le problème avec Mathilde, c'est qu'elle pense qu'il n'y a que deux états : mauvais et parfait. Elle en oublie toutes les nuances qui font la beauté du genre humain, toutes ces combinaisons qui rendent chacun unique.
La musique te rendait vulnérable d'une certaine manière.
Les exceptions n'ont rien d'exceptionnel. Les gens en font tout au long de leur vie. Certains ne boivent jamais d'alcool, sauf la petite coupe de Champagne à Noël car ça ne fait pas de mal. Les enfants ne sont jamais sur les écrans, sauf lorsque la grande tante est là car c'est moins épuisant de l'entendre råler sur la jeunesse perdue d'aujourd'hui que d'empêcher les enfants de la pousser dans l'escalier. On peut passer toute une existence à ne jurer que par les couchers de soleil jusqu'à ce qu'un jour, on se laisse surprendre par la beauté de l'aube. Nos vies sont des successions d'exceptions qui nuancent notre quotidien et brisent notre routine.
C’était facile de t’aimer à distance, d’imaginer ce que nous pourrions vivre, d’idéaliser un « nous ».