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Adam Vollladier 33 ans, l'âge de Jésus, mène une petite vie morne et insipide, un boulot de comptable et une impression d'inutilité de plus en plus présente. Puis, un jour, à sa grande surprise, des personnes qu'il ne connait Ni d'Eve ni d'Adam se mettent à le prendre pour un autre. Découvrant l'incroyable succès que cela lui procure, il décide de profiter de ce don pour changer de vie, mais chaque médaille à son revers.
Claire Wojniewicz réussit un roman à la fois subtil, original sur une idée de départ géniale. A travers ce don surnaturel c'est bien de solitude et de reconnaissance sociale et sentimentale dont nous parle l'auteure. Claire Wojniewicz mélange les genres avec un égal bonheur, elle y ajoute humour et farce avec un malin plaisir. En 140 petites pages, elle réussit un roman bigrement attachant, plein de fantaisie et de fraicheur. Encore une belle découverte de Viviane Hamy.
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J'ai trouvé ce court roman, découvert par hasard dans une bouquinerie, passionnant et original.

Tout le monde aimerait l'avoir, ce don d'ubiquité ! Ici, il serait plutôt question d'habiter plusieurs corps...

Adam Vollandier est au départ un anti-héros, élevé avec frilosité et inquiétude par des parents craignant à chaque instant qu'il disparaisse, car ils ont perdu juste avant lui un autre bébé, de la mort subite du nourrisson.

Jusqu'au décès de ses parents, il est resté en marge du monde,chef-comptable sans éclat, célibataire, solitaire, ne connaissant rien de l'amour.

....Et puis vient le jour où on le confond avec quelqu'un d'autre. L'expérience se reproduit , et cela l'enchante puis le transforme. L'auteur écrit:" Il se pensait banal, il devenait universel (...). En quelques jours, Adam était devenu l'homme que tout le monde avait l'impression d'avoir vu quelque part."

Le roman prend ensuite une tournure intéressante : de passage à Paris, il rencontre dans une galerie de peinture ( passion qui avait été vite refrénée par ses parents angoissés...) Rita, qui, le confondant avec un certain Georges Fondel, l'entraînera dans une spirale dangereuse...

J'ai suivi avec intérêt la transformation d'Adam: un être fade qui prend soudain conscience qu'il peut devenir un autre, et surtout qui retrouve son goût pour la peinture. On reprochera peut-être à l'auteur la trop grande rapidité de la métamorphose mais le rythme précipité fait partie aussi du charme de ce roman atypique.

Piquant, enlevé, fantaisiste, mystérieux, c'est un roman qui se lit avec grand plaisir!



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Ce court roman est arrivé dans mes mains, au hasard d'une découverte d'un bac de déstockage d'une de mes médiathèques favorites : les livres sortis des rayons, sont déposés dans de grandes boites à l'entrée, et chacun peu se servir librement. C'est le rouge de la couverture qui m'a attiré l'oeil, ou plus des couvertures, car il y avait plusieurs livres de ce même éditeur dans le bac, rangés tous ensemble. Alors j'en ai pris un au hasard, sans lire la 4ème de couv', en me disant que je ne connais pas du tout l'auteur et légèrement intriguée par le titre.
Et comme je cherche toujours à me divertir de ma lecture imposée du club de lecture, j'ai vite ouvert celui ci. J'ai lu rapidement le premier chapitre d'introduction, et ma curiosité s'est un peu éveillée : comment est il possible de faire un roman avec un tel personnage, si fade, si lisse, si inexistant. C'est un court roman, certes, mais tout de même, il devait bien y avoir quelque chose de particulier, au vu du nombre de sorties du livre dans les premiers mois suivant son entrée dans le catalogue de la bibliothèque : Eh oui, l'informatisation de la médiathèque étant assez récente, on trouve encore ces petits cartons dans les livres et je trouve que cela les rend tellement plus vivants.... mais je m'égare de mon sujet.
En une 20aine de pages, j'avais mordu à l'hameçon. Je n'étais pas totalement aspirée par l'histoire, je n'avais aucun mal à poser le livre, mais j'avais besoin de connaître la suite. Et cette suite arrive progressivement, ça s'installe, et finalement le dernier tiers du roman s'accélère un peu, sur une histoire assez originale, qui m'a beaucoup plu : je me suis laissée menée, promenée et c'est assez reposant.
Une jolie découverte grâce au hasard.
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Il est dommage d'avoir à lire la première partie (heureusement très courte) de la vie étriquée du héros, qui de chenille va devenir papillon. En effet ,Adam fut trop couvé par ses parents qui en l'étouffant de leur amour trop envahissant en ont fait un être "rabougri;"
L'éclosion se fait à petits pas, le temps que Adam prenne conscience de son don qui avait été étouffé, dans son enfance,ainsi que de la beauté de la nature, de la peinture.
Son don d'ubiquité va l'entrainer dans une série d'aventures que ne renierait pas un roman policier.
L'homme de trente-quatre ans va devenir un être de vie et de lumière.
Ce petit roman se lit très vite, car je me suis prise au piège de l'évolution rapide du personnage principal.
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Le thème de ce roman a retenu mon attention : le don de se faire passer pour quelqu'un d'autre.
Adam, le protagoniste principal, voit sa vie basculer du jour au lendemain : il découvre que beaucoup de gens le reconnaissent dans la rue et le prennent pour un autre; ce sont donc plusieurs identités qu'il endosse avec une faculté d'adaptation incroyable et peu vraisemblable compte tenu de sa vie terne d'avant que l'on découvre dans les premières pages du livre. Certaines mises en scène m'ont paru peu convaincantes, surtout celles relevant du monde de la peinture : quelques heures suffisent en effet à Adam pour se transformer en un peintre faussaire talentueux et tromper tout le monde facilement.
C'est un roman court que j'ai lu néanmoins avec plaisir.
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Un bon petit roman porté par une idée de départ originale.
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Voilà un court roman qui se dévore d'une traite ! de sa prose élégante et humoristique, Claire Wolniewicz nous conte le farfelu destin d'Adam Volladier dont la vie va être chamboulée par une aventure hors du commun !
Né un an jour pour jour après un frère enlevé par la mort subite du nourrisson, Adam est surprotégé par ses parents qui le gavent de fortifiants et ne lui autorisent que des activités sans risques : jardinage, ballades en forêt et messe du dimanche.
On lui offre un vélo ? l'estimant trop dangereux pour leur progéniture, ses géniteurs en font don à la kermesse de l'école.
Il est doué pour la peinture ? hors de question qu'il parte à Paris prendre des cours de dessin, trop de dangers le guettent dans la grande ville.
Il va grandir et revêtir le costume étriqué d'un comptable à la vie sans fantaisie quand du jour au lendemain, à l'âge de 34 ans, il se retrouve doté d'un don unique : des inconnus le croisant au fil du hasard le prennent pour quelqu'un d'autre, il endosse tour à tour l'apparence d'un avocat, d'un brocanteur, d'un responsable d'hôtel au sénégal....
Paniqué et pris de court dans un premier temps il va finir par apprécier la situation. il entreprend de se faire relooker, se cultive, gagne en assurance et c'est l'essence même de sa personnalité qui va s'en trouver transformée.
Adieu la morosité et bonjour la fantaisie ! Adam rencontre Rita lors d'un vernissage qui reconnaît en lui Georges Fondel, un arnaqueur dont elle est éprise. Il va apprendre à ses dépens que son don d'ubiquité sociale n'est pas sans comporter de risques !
Ce premier roman de Claire Wolniewicz est inclassable, il joue dans le mélange des genres mariant littérature fantastique et intrigue psychologique. Plein de fraîcheur, d'humour et de fantaisie, animé par des personnages subtilement brossés, ce livre m'a fait passé un très bon moment de lecture !

Lien : http://leslecturesdisabello...
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Un homme quelconque, et même pire que quelconque tant sa vie s'avère morne et sans saveur, est soudain reconnu par les gens dans la rue. Sans la moindre explication, l'insignifiant Adam Volladier devient en quelques jours « l'homme que tout le monde avait l'impression d'avoir vu quelque part ». Certains le prennent pour un ancien ami, un partenaire de tennis, et Adam glisse ainsi d'identité en identité.
Une femme envoûtante, et le voilà dans la peau de Georges Fondel.
Le lecteur est emporté dans une histoire dont il est impossible de détacher les yeux. le rythme est constamment soutenu.
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Adam Vollandier mène la vie banale d'un comptable de province fuyant tous les excès et toutes les distractions. Son existence bascule quand des inconnus le prennent pour quelqu'un d'autre. En plus ils le confondent à chaque fois avec une autre personne, tantôt avec un oenologue, tantôt un cavalier ou même un champion de tennis... le phénomène s'installe et l'engrenage qui va avec. En effet il commence par contredire fermement puis gentiment... puis il acquiesce gêné jusqu'à s'embarquer dans la peau d'un homme qui se révèlera un escroc ayant volé une toile de maître! Par dégoût de son ancienne vie et par amour pour une femme, Adan Vollandier devenu George Fondel devra aller jusqu'au bout de la substitution.
Le roman de C. Wolniewicz est une joyeuse mécanique très enlevée et pleine d'humour glissant légèrement vers le polar à la fin. L'auteur maîtrise l'art de la description des personnages, des situtations et de la peinture. Une belle lecture
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Au début l'histoire me plait bien et j'aime les ouvrages qui parlent de la peinture. Les parents de notre héros sont des gens tristounets mais honnêtes et sympathiques qui surprotègent leur fils unique. Advient le suicide du père (qui me semble être la première incongruité), ce fils, cet homme-enfant qui vivait comme un automate s'ouvre à la vie, aux autres, aux couleurs. D'inconnu, il devient connu et reconnu par tous. Il devient caméléon. C'est alors la métamorphose.
Ensuite nous partons dans toutes les directions, de roman un peu fantastique nous passons à un mauvais roman policier, tout s'emmêle. Incompréhensible quand il devient un avocat qui n'a d'ailleurs rien à faire dans l'histoire. Tout aussi bizarre cette arnaque mal ficelée. Et au final de mauvais escroc il redevient le gentil et honnête garçon.
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