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Citations sur Les Grands Peintres de l'Allemagne (8)

Une nature comme celle de Dürer ne pouvait manquer d’exercer autour d’elle une influence énorme: la plupart des peintres allemands du XVIe siècle sont, à quelque degré, les élèves de Dürer. Mais c’est surtout dans sa patrie, à Nuremberg, que le maître a exercé une action directe et complète.
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C'est dans les petits tableaux tout d’expression intime qu'il faut chercher le vrai génie de Dürer: dans le Christ, de Dresde. dans la Vierge. de Bâle, dans la Vierge au lis. du Rudolfinum de Prague, enfin dans la célèbre Vierge à la poire de Vienne, où le type féminin créé par Dürer arrive à son plus haut degré de tendre et naïve beauté.
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Le temps n’est pas éloigné où, pour les Allemands, la peinture allemande du XVe siècle se résumait dans le nom d’Holbein le Vieux (1460-1524). Aujourd'hui encore c’est à lui que les marchands de tableaux attribuent toutes les peintures primitives allemandes, quand ils n’en font pas honneur à Memling ou à Patinir. Et certes le maître d’Augsbourg mérite l’attention à plus d’un titre. D’abord, il est le père d'Holbein le Jeune et le professeur de son fils. Lui-même, en outre, a été un peintre très habile, disposant de toutes les ressources de son métier. Il a connu les Italiens, les Flamands. les Allemands: à tous il a pris ce qu’il jugeait le meilleur; et il a mis une maîtrise incontestable à fondre ces emprunts hétérogènes dans une manière bien à lui.
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Dès l’an 4420, la peinture s'est si bien sécularisée en Allemagne, qu’elle est devenue un métier. Des corporations de peintres se sont formées à Cologne, à Colmar, à Augsbourg. à Nuremberg, dans toutes les villes. Le jeune homme qui se destine à la peinture doit d’abord passer de trois à cinq ans, en qualité d’apprenti, chez un maître peintre. Puis c’est le voyage traditionnel de tout artisan. Le garçon va dans les villes voisines, visite les ateliers en renom, et le plus souvent pousse son chemin jusqu’en Flandre.
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L’avènement de la dynastie carlovingienne ouvre pour la peinture allemande une époque nouvelle, Charlemagne et ses successeurs ayant, comme l’on sait. encouragé de toute façon la décoration des églises et l’illustration des manuscrits.
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Au VIIe siècle, des missionnaires irlandais vinrent s’établir en Allemagne et se vouèrent à la tâche de convertir au christianisme les populations de la Souabe, de la Bavière, de la Thuringe et des Frises. Avec leur religion, ils apportèrent aux Germains leur civilisation, qui était déjà très raffinée, et notamment leur art consommé de miniaturistes et de calligraphes. Sous leur influence, les manuscrits allemands des VIIe et VIIIe siècles, au lieu de prendre les motifs de leur ornementation dans la représentation directe de la nature, animaux, plantes, etc., les empruntèrent de plus en plus aux industries décoratives, en firent de pures combinaisons de lignes. En même temps, la technique acquérait une habileté remarquable; le goût du travail soigné, minutieux, devenait plus vif. Plusieurs des manuscrits de cette époque sont de parfaits chefs-d’oeuvre d‘un style tout conventionnel, mais délicat et charmant, encore qu’il relève davantage de la calligraphie que de la peinture proprement dite.
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Non seulement la race allemande ne sait pas voir: elle n’aime pas à voir; et les œuvres de ses peintres ne lui causent pas plus de joie que le spectacle de la nature. Du XIVe au XVIe siècle, pendant tout le temps qu’a vécu l’ancien art de l‘Allemagne, il ne s’est pas trouvé de princes ou de seigneurs pour le protéger, pour lui commander des travaux. Les maisons allemandes étaient vides de peintures. Toutes les œuvres des peintres étaient destinées aux églises, où elles étaient à peine traitées avec les mêmes égards que celles des orfèvres et des menuisiers.
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On connaît la légende de Quentin Matsys, le forgeron d’Anvers, qui aima une jeune fille et qui devint peintre pour mériter sa main. L’Allemagne tout entière eut, vers la fin du Moyen-Âge, une histoire pareille: c’est par un miracle de sentiment qu’elle devint peintre et le resta pendant trois cents ans.
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