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EAN : 9782253068037
1056 pages
Le Livre de Poche (24/08/2016)
4.17/5   117 notes
Résumé :
Dans l'histoire de l'humanité, l'homme s'est toujours battu pour sa liberté. Pourtant, la liberté fait peur. Elle nous rend responsables de notre projet de vie, de nos choix et de nos actes. Il arrive qu'alors nous ayons l'impression que le sol se dérobe sous nos pieds. Et, si nous devons mourir, si nous constituons notre propre monde, si chacun de nous est seul dans un univers indifférent, quel sens a la vie ? pourquoi vivons-nous ? comment vivre ? La mort, la libe... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Comment peut-on parler d'un sujet comme la psychanalyse quand on maitrise à peine le sujet. C'est ce que je vais essayer de faire et j'espère votre indulgence si j'écris quelques bêtises ou énormités. J'ai voulu à travers ce livre " Thérapie existentielle "de Irvin Yalom prolonger ma découverte de cet univers qu'est la psychanalyse, découverte faite par l'excellente série diffusée sur Arte " Thérapie".
Irvin Yalom nous emmène sur quatre chemins qui jalonnent l'existence humaine. Quatre chapitres qui reprennent les thèmes largement abordés en philosophie. La mort, la liberté, la solitude et enfin le sens de la vie.
Chapitre premier la vie, la mort, l'angoisse. Je crois que c'est Montaigne qui a dit "Philosopher c'est apprendre à mourir".
Irvin Yalom nous explique à travers des exemples de cas cliniques ou de héros littéraire la métamorphose de gens ayant frôlé la mort et qui changent radicalement leurs choix de vie comme Pierre le personnage de " La guerre et la paix" de Tolstoï qui après avoir frôlé la mort renonce à l'ancienne vie dissolue qu'était la sienne. Ce chapitre m'a semblé la plus facile à comprendre grâce aux nombreux exemples .
Je vous avoue que la suite fut plutôt ardue, la liberté et la solitude furent pour moi les thèmes qui faillirent abandonner la lecture.
Le dernier chapitre le sens de la vie est passionnant, la vie a t'elle un sens ? une question que l'on s'est posé au moins une fois dans sa vie.
"La thérapie existentielle " est une lecture exigeante pas si facile à aborder mais passionnant.
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Livre destiné avant tout aux futurs psychothérapeutes ? Dans ce cas transformons-nous tous en Yalom en devenir, ou passons outre les recommandations au lectorat : dans le domaine de la lecture il est des limites qui ne méritent pas d'être posées, et il serait particulièrement dommage de passer à côté de Thérapie existentielle. Ce livre s'adresse à tout le monde. Quiconque aurait une fois pris le temps de s'interroger sur lui-même et le sens de son existence trouvera dans ses pages la formulation claire de ses plus profonds questionnements. A la lecture de ceux-ci, Irvin Yalom prendra progressivement l'apparence troublante d'un double qui se serait insinué dans nos esprits pour en extraire les doutes les plus dérangeants. Ceux-ci, il les formule en une ligne et les décline en quatre thématiques : la mort, la liberté, l'isolement fondamental et l'absence de sens.

Les règles étant posées, on pourrait craindre un développement qui resterait prisonnier d'un carcan théorique et rébarbatif. Ce n'est pas le cas. Yalom anime son manuel et le dote d'une force dramatique aux allures de polar. Qui a été assassiné ? La vérité. Les coupables et autres empêcheurs-de-tourner-en-rond à éliminer ? Les idées fausses. A travers Thérapie existentielle ,le lecteur découvre quelles sont les illusions qui le détournent de lui-même, quels paradigmes peuvent l'emprisonner dans un schéma de pensées et de croyances qui ne lui correspondent pas, et quels comportements névrotiques ont été mis en place dans l'intention de le conforter dans sa position de négation de la vérité. Plus ou moins profondément, chacun d'entre nous aurait donc assassiné sa propre vérité, mais une longue expérience de déni nous l'aura fait oublier, nous envoyant balader sur des sentiers escarpés dont nous peinons à identifier la destination.
Les quatre thématiques précédemment citées deviennent des catégories déclinant leur lot de coupables. Pour nous faire comprendre leur dangerosité, Yalom ne s'apitoie pas. Avec humour et autodérision, il invoque de grandes figures littéraires telles celles de Kafka, Dostoïevski, Camus, Sartre, Schopenhauer ou Nietzsche. Il rappelle également foule de cas cliniques auxquels il a été confronté, comme autant d'aveux confessés aux barreaux du tribunal.

Pour bien faire, Yalom s'attaque immédiatement à la figure la plus imposante : la mort. Pas besoin de fouiller bien longtemps pour comprendre que l'homme, lancé dans la vie avec la plus entière ignorance qui soit, est totalement terrifié à l'idée de mourir. Son angoisse de mort le pousse à mettre en place des comportements de déni, dont les deux figures principales sont la croyance en un être supérieur qui viendra le sauver des griffes de la mort (on trouve par exemple dans ce genre de comportement la figure du masochiste) ou la croyance d'être une personne spéciale qui serait épargnée par la mort quand bien même les autres hommes seraient condamnés à succomber sans merci (on trouve ici la figure du narcissique, de l'héro compulsif ou du bourreau de travail). Excepté ces cas extrêmes, l'homme tend généralement à mêler ces deux systèmes de croyances dans l'élaboration de comportements de déni l'éloignant de sa réalité mortelle. Mais s'éloigner de celle-ci, comme nous le montre Yalom à travers le contre-exemple fourni par certains patients en fin de vie, nous donne aussi la nonchalance de l'immortalité, et nous condamne à la passivité plus qu'elle ne nous pousse à vivre véritablement. A ce stade de la lecture, on se demande encore qui se cache derrière cette énigmatique figure du « véritable ». Patience, patience… La lecture à son terme saura nous l'apprendre…

L'enquête s'approfondit ensuite sur la figure de la liberté. Revendiquée dans ses aspects les plus anodins, la véritable liberté terrorise l'homme car elle implique le corollaire moins plaisant de la responsabilité, au sens sartrien du terme. L'homme doit avouer que son existence n'est pas une suite de contingences qui se sont abattues sur lui, pauvre victime misérable, sans qu'il ne demande rien. Elle est la conséquence de tous les choix, de toutes les décisions et de tous les actes (ou bien de toutes les absences de choix, de décisions et d'actes) qu'il aura produits depuis sa naissance. La vie devient alors un matériau beaucoup plus malléable que ce que nous voulons bien admettre habituellement. Ici, Yalom rejette la dynamique freudienne qui cloue l'homme à un passé sur lequel il n'a plus aucun pouvoir. La prise de conscience de cette responsabilité est lourde à assumer. Il faudra alors éliminer deux nouveaux coupables qui tenteraient de séquestrer la vérité : l'impuissance apathique et la surpuissance culpabilisante.

Mais voilà que surgit l'isolement fondamental… Plus inquiétant que l'isolement en tant que simple définition de la solitude ou de méconnaissance de soi-même, il s'agit de la conscience que nous avons d'être entièrement seul dans notre quête personnelle de la vérité. Chaque homme est seul dans sa façon de voir le monde, dans les décisions qu'il prend, chaque homme est seul en ce que lui seul détient la conscience de sa réalité intérieure. Poussé à l'extrême, ce sentiment détruit toute réalité : le monde apparaît comme une illusion, fruit des hallucinations d'un individu qui se croit exister. L'autre extrême amène à une conduite de déni frénétique encouragée par la société de consommation moderne : entourons-nous d'une multitude de gens, de choses et d'objets, possédons-les, incorporons-les. Peut-être alors, ayant tout ingurgité, cesserons-nous de nous sentir fondamentalement isolés ? Bien sûr, ce comportement est coupable également. Aussi, Yalom en démonte bien vite les rouages. Prendre conscience de son isolement fondamental, c'est admettre que les autres sont tout aussi fondamentalement isolés que nous, c'est cesser de voir les autres comme un ensemble d'avantages que l'on peut exploiter ou non. A terme, c'est se lier aux autres véritablement, par la reconnaissance que nous sommes tous concernés par la même tragédie (mais est-ce vraiment une tragédie d'ailleurs ?)

La vérité se précise…. C'est que nous arrivons bientôt au terme de la quête initiée par Irvin Yalom… Ne reste plus que la dernière figure du coupable à abolir : celle du sens de la vie. L'homme occidental moderne semble torturé par cette question. Quel est le sens de la vie ? Est-il utile de mener une vie de labeur, parfois peu gratifiante, si tout est voué à la destruction, s'il ne restera aucune trace de nos agissements ? Yalom dresse timidement quelques réponses : le sens de la vie peut être apporté par le comportement altruiste (bénévolat, dévouement à une cause), par la créativité (artistique, professionnelle, parentale, artisanale…) ou bien encore par l'hédonisme (bien que le plaisir puisse parfois découler de comportements autodestructeurs). Mais quelque chose cloche… Pourquoi la question du sens de la vie est-elle aussi dévorante pour l'homme d'aujourd'hui, alors que l'homme des siècles passés, celui qui vivait avant l'époque De La Renaissance, ou l'homme oriental, semble peu préoccupé par cette question ? Voici que se dresse le dernier coupable : la culture occidentale moderne, héritée du pragmatisme de Calvin, qui exhorte les hommes à devenir des êtres d'entière utilité, sans considération aucune pour la culpabilité dévastatrice qui peut surgir devant le constat d'échec de cet accomplissement.

Tous les coupables qui éloignaient l'homme de la vérité ont disparu, et celle-ci se dessine à l'horizon de Thérapie existentielle. A chercher dans la philosophie orientale qui prône l'harmonie de l'homme et de la nature, elle préconise la quête d'une sérénité qui passe par l'engagement relationnel. Tout acte d'interaction diminue l'angoisse et fait disparaître la question du sens existentiel au profit de l'émergence d'un bonheur potentiel. La thérapie existentielle ne fuit pas devant les réalités qui fondent la condition humaine. Aussi effrayantes qu'elles puissent paraître, il convient de les affronter comme de nouvelles perspectives de vie.

« Chacun est unique, il faut donc, d'une certaine façon, créer une nouvelle thérapie pour chaque patient. Je veux être surpris : à chaque séance, je suis impatient de retrouver mon patient, et je me demande comment sa vie s'est déroulée depuis la séance précédente. »

La vérité, à la fin de ce livre, ne veut pas se définir clairement, comme une réponse définitive et péremptoire à la quête de sens d'un individu. Ses contours ne sont pas figés. Ce livre ne cherche pas à imposer une pensée dans l'esprit d'un individu abandonné et prêt à gober n'importes quels salmigondis rédempteurs. Il invite le lecteur à prendre du recul sur les discours et l'aliénation moderne afin d'entrer dans une démarche de plus profonde honnêteté avec lui-même. Il ouvre les portes de la conscience de l'individu, lui signalant par là qu'il y a un formidable voyage à accomplir. La vérité n'est pas unique, et il en existe autant qu'il existe d'hommes sur terre. Surtout, la vérité change de forme au cours de la vie d'une seule et même personne. Une vie que l'on trouve plus accueillante à l'issue de la lecture de cet ouvrage, non pas en vertu de quelques unes de ses qualités, mais parce qu'elle est, et reste en devenir entre les mains de chacun.

Lien : http://colimasson.over-blog...
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La mort, la liberté, l'isolement fondamental et l'absence de sens, on y est tous confrontés. On souffre tous, plus ou moins consciemment, de ces quatre enjeux existentiels qui génèrent en nous de l'angoisse. Concernant la mort, ce n'est pas bien difficile de le comprendre, mais concernant la liberté ou l'isolement fondamental, là, c'est beaucoup moins évident.

Vous vous dites peut-être que la liberté ce n'est que du positif et vous ne voyez pas en quoi elle peut générer de la terreur au plus profond de vous.
Concernant l'isolement fondamental, qui n'est rien d'autre que la solitude inhérente à votre condition humaine, vous vous dites que vous êtes très bien entourés par vos proches et vos amis, et que par conséquent, vous ne pouvez pas souffrir d'isolement.
Et bien ce sont des raisons de plus pour lire ce livre, parce qu'il y a de très fortes chances que vos angoisses découlent de ces enjeux existentiels sans que vous le sachiez.

Vos angoisses ne ressortent pas toujours de manière explicite, elles peuvent parfois se dissimuler sous la surface, se cachant derrière vos préoccupations quotidiennes. Mais si vous ne savez pas où vous avez mal, d'où viennent réellement vos angoisses, comment pouvez-vous y faire face ?

Thérapie existentielle, qui est un condensé de la carrière de ce très grand thérapeute connu et reconnu dans le monde entier, vous permettra de mieux vous comprendre, de mieux comprendre vos angoisses d'être humain et leurs origines, ce qui sera déjà un premier pas indispensable vers l'apaisement.

Mais avant de vous lancer dans la lecture de cet ouvrage fondamental, il est important que vous sachiez qu'il est dense et assez exigeant. À cause de cela, pas tout le monde prendra du plaisir à le lire. Mais l'effort en vaut vraiment la peine tant il est enrichissant, tant il peut vous aider et vous faire du bien, comme il m'en a énormément fait à moi.

Pour finir, ce livre est truffé de références littéraires et philosophiques, ce qui est très appréciable. Et enfin, sa lecture vous permettra également de mieux apprécier les merveilleux romans d'Irvin Yalom (qui eux sont beaucoup plus faciles à lire), car de nombreuses notions expliquées dans ce livre se retrouvent dans ses romans.



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Lu très tôt dans sa première édition en français, je l'avais soustrait à Babelio.
Je me souviens de mon enthousiasme à découvrir une approche dynamique de la thérapie s'attachant aux enjeux au coeur de l'existence individuelle.
L'américain a commencé par les lire les philosophes et penseurs européennes avant d'expérimenter une approche complémentaire à Freud, Jung et thérapies brèves, ces dernières remises à leur juste place.
Irvin Yalom détermine quatre enjeux et conflits existentiels, tournant au tour de la liberté, la mort, l'isolement fondamental et l'absence de sens. Son propos est à la portée de tous, clair et agréable à lire. le thérapeute aujourd'hui honoraire (92 ans) a le sens de la formule.
"L'échange thérapeutique permet d'accomplir un retour sur soi moyen d'un détour par l'autre."
Il insiste sur l'importance d'une relation réelle entre patient et consulté, quitte à prendre le risque de parler avec franchise de ce qu'il entend, ressent et pense. Sa lecture a été un tournant marquant dans ma façon d'envisager la vie et la thérapie.
Trop peu connu chez nous, il est tout de même une lecture prescrite dans quelques écoles de psychologues cliniques.
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Un livre lu il y a bien longtemps... mais comme il faut une critique pour sélectionner un ouvrage parmi les six oeuvres qu'on emporterait sur une île déserte, je m'y colle.
Ce livre m'a marqué, et continue aujourd'hui de m'influencer tout simplement à travers les quatre mots-clefs qui sont comme des pense-bêtes des quatre problématiques existentielles auxquelles tout être humain est confronté toute sa vie : La mort ; la liberté ; la solitude ; le sens de la vie.
- On naît , on meurt, la vie est absurde mais c'est la mort qui permet d'apprécier la valeur de la vie. Les personnes en fin de vie redécouvrent cette saveur...
- La liberté, c'est la responsabilité, l'engagement, les choix, les renoncements, les regrets, les remords. Sur la page blanche de notre vie, nous devons écrire notre propre roman. Cela peut faire peur, peur de se tromper, peur de rater, peur de faire souffrir, peurs de toutes sortes. Mais nous n'avons pas le choix. Il faut choisir pour vivre pleinement.
- La solitude est le lot de tous, on naît seul, on meurt seul, on s'assume seul. Malgré l'entourage, l'amour, les proches, on se retrouve tôt ou tard face à soi-même. Je me rends des comptes à moi-même.
- Le sens de la vie est le reflet de notre identité et de nos choix. La vie se remplit quantitativement (des actes, des engagements, des décisions) et qualitativement (des valeurs, de la plus-value apportée aux autres ou au monde, etc.). Peu importe la manière (l'altruisme, le travail, l'hédonisme, la créativité) trouver un sens à sa vie c'est orienter son énergie disponible, avoir des objectifs, suivre un fil conducteur. On sait pourquoi on fait ce qu'on fait.

Tout se tient, ces quatre notions sont interdépendantes.

Cet ouvrage de réflexions sur la condition humaine finalement s'appuie sur de nombreux cas cliniques traités par l'auteur, sur d'innombrables exemples tirés de la littérature et de la philosophie. Il est riche, instructif, intéressant, concret. Je le prendrais sur mon île déserte pour mieux accepter et accompagner ma solitude, pour bien assumer mes responsabilités face à la nécessité de sur-vivre, pour enrichir mon humanité, conserver un sens à ma vie, préparer ma mort comme un vieux loup solitaire.
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Citations et extraits (206) Voir plus Ajouter une citation
Si vous voulez que vos patients aient l'impression que vous savez ce que vous faites, endossez le rôle du guide actif, vigoureux et structurant. Toutefois, préparez-vous à accepter le fait que cette stratégie entrave la croissance du patient et probablement aussi sa prise de responsabilité.
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DÉSENSIBILISATION À LA MORT :

Il semblerait qu’un contact répété ait la capacité de nous habituer à tout, même à la mort. Le thérapeute peut aider le patient à gérer la terreur de la mort en recourant à des techniques similaires à celles qu’il emploie pour apprivoiser les autres formes de terreur, en exposant le patient encore et toujours à cette terreur mais à dose homéopathique, lui permettant ce faisant de se familiariser avec l’objet redouté et de l’inspecter sous toutes ses formes.

Montaigne, à qui ce principe n’était pas inconnu, écrit ainsi :

« Apprenons à le soustenir de pied ferme, et à le combattre : Et pour commencer à luy oster son plus grand avantage contre nous, prenons voye toute contraire à la commune. Ostons luy l’estrangeté, pratiquons le, accoustumons le, n’ayons rien si souvent en la teste que la mort : à tous instants représentons la à nostre imagination et en tous visages. »
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De nombreux théoriciens existentiels ont évoqué le coût élevé de la lutte contre l’angoisse de mort. Ainsi, pour Kierkegaard, l’homme s’auto-limite afin d’éviter de contacter « la terreur, la perdition et l’annihilation tapies près de tout un chacun ». Otto Rank, quant à lui, décrit le névrosé comme celui qui « refuse le prêt (la vie) afin d’échapper au paiement de la dette (la mort) ». Selon Paul Tillich, « la névrose est le moyen d’éviter le non-être en évitant l’être ». 
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Dans chaque individu névrosé existe une couche d’angoisse de mort, […]
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L’équivalence posée par les enfants entre le sommeil et la mort est très connue. Pour l’enfant, l’état de sommeil est l’expérience la plus proche de l’état de non-conscience et la seule indication dont il dispose quant à l’effet de la mort. […] Cette association n’est pas sans implications en matière de troubles du sommeil ; de nombreux cliniciens ont émis l’hypothèse que la peur de la mort constitue un facteur important de l’insomnie, chez les adultes comme chez les enfants. Pour de nombreux enfants angoissés, le sommeil est dangereux. 
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Vidéo de Irvin D. Yalom
Irvin Yalom a consacré sa carrière à conseiller ceux qui souffrent d'anxiété et de chagrin et à aider à faire face à l'idée de la mort. Lorsque sa femme Marilyn, écrivaine elle-même, a été atteinte d'un cancer très grave, il s'est trouvé en situation de l'accompagner face à la maladie, à la perspective de la mort et dans son choix de décider elle-même du moment de la fin. Ils ont alors décidé d'écrire à deux sur l'amour, le couple, la fin de vie jusqu'à ce que la mort les sépare et qu'Irvin continue seul. Avec une très grande sincérité, dans cette chronique d'une mort annoncée à deux voix, chacun son tour livre ses réflexions sur le combat contre la maladie, l'acceptation, le regard sur leur histoire commune et ce que sera la vie d'Irvin sans la femme de sa vie pendant 65 ans. La seule voix d'Irvin poursuit pendant les premiers mois de son deuil, En n'ayant rien perdu de la chaleur des adolescents qu'ils étaient lorsqu'ils se sont connus, avec la sagesse de ceux qui ont réfléchi profondément, qui ont mûri puis vieilli ensemble, et la sérénité que donne le sentiment d'avoir pleinement vécu, tous deux abordent la question de l'intimité, de l'amour et du chagrin. Et ils nous offrent avec ce livre inoubliable un éclairage rare sur la finitude et la perte de l'être aimé.
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