Citations sur Le jardin d'Epicure : Regarder le soleil en face (134)
Pour apprécier la vie, pour éprouver de la compassion pour autrui, pour tout aimer profondément, il faut être conscient que toutes ces sensations sont destinées à être perdues.
C'est seulement ce que nous sommes qui importe vraiment. Une bonne conscience, dit Schopenhauer, signifie davantage qu'une bonne réputation. [...] Ce ne sont pas les choses elles-mêmes qui nous troublent mais notre interprétation des choses ; le savoir conduit à la sérénité.
Vous et vous seul êtes responsable des aspects fondamentaux de votre vie, et vous seul avez le pouvoir de la changer. Et même si vous vous heurtez à d'énormes contraintes extérieures, vous avez malgré tout la liberté de choisir des attitudes diverses face à elles.
... des mots que Nietzsche a prononcés voilà un siècle :
« Quand nous sommes fatigués, nous sommes assaillis par des pensées que nous avons dominées il y a longtemps. »
Le rippling atténue la souffrance de l'impermanence en nous rappelant que quelque chose en chacun de nous perdure, que nous en soyons conscients ou non.
Penser à l'inéluctabilité de la mort, insistait Épicure, entrave notre jouissance de la vie et perturbe chacun de nos plaisirs.
Les idées ont un pouvoir.
Mais dans ce domaine, comme en tout, il y a une énorme différence entre savoir quelque chose et en faire l'expérience.
— Pour finir, des rêves bouleversants qui transmettent un message venant du plus profond de soi-même, peuvent êtres des expériences révélatrices.
Pour Milan Kundera, romancier existentiel, l'oubli est aussi un avant-goût de la mort.
« Le plus terrifiant dans la mort n'est pas la perte de la l'avenir, mais la perte du passé. En réalité l'oubli est un aspect de la mort constamment présent dans la vie.»