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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le manga gagne en substance avec ce tome 2. Les personnages sont plus nombreux et leur psychologie se dévoile un peu plus.

L'art est toujours très présent sans être envahissant. On prend plaisir à en apprendre plus sur les oeuvres, les techniques autant qu'à découvrir les protagonistes, leurs rêves, leurs craintes, leurs doutes…
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J'ai particulièrement aimé ce deuxième tome qui entre plus directement dans la matière du sujet : l'art et ce qui le constitue. Yatora, notre jeune apprenti, se cherche et est en quête de va définir sa pâte, sa démarche. Entre ennui au musée, désir de correspondre aux codes des écoles, compétition entre étudiants, il demeure candide dans son désir d'accomplir une oeuvre. Les moment d'analyses d'oeuvres célèbres, de ce qui constitue un bon tableau sont particulièrement bien pensé. La comparaison avec la cuisine est particulièrement efficace. J'ai beaucoup ri de sa surprise d'utiliser d'autres médiums et supports avec des allusions à Manzoni pour les toiles percées.
Hâte de voir comment l'art le plus contemporain avec son lot de performances et d'actions iconoclastes sera perçu par notre jeune héros déjà bousculé par Picasso.
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Yatora s'est décidé à poursuivre ses études dans l'art et il va devoir convaincre sa famille du bien-fondé de sa motivation. Je trouve que chaque tome comporte beaucoup d'éléments, il s'en passe des choses ! Les prepas commencent ainsi et il va découvrir des techniques, des concurrents redoutables, le poussant toujours à se dépasser. Série surprenante par sa précision et sa qualité de détails sur l'Art.
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Avec un deuxième tome qui commence à corriger les défauts que j'avais perçus dans ses débuts, Blue Period commence à s'affirmer comme une série solide.

Je n'avais pas ressenti le même engouement que la majorité lors de ma lecture du premier tome. Je trouvais la narration assez maladroite dans sa volonté didactique, j'avais du mal à apprécier à ce héros au caractère peu attachant et on n'était pas encore entré assez pleinement dans l'art avec un grand A pour que je vibre de passion comme l'auteur l'aurait voulu.

Cependant les choses évoluent bien dans ce deuxième tome. Tout en poursuivant l'objectif qu'il s'était fixé l'auteur m'a plus embarqué dans son histoire. J'ai beaucoup suivre les différents obstacles qui se mettent sur la route de Yatora et qui le rendent de plus en plus humain, loin de cette figure hautaine détachée des débuts. Si on continue à apprendre des choses sur l'art et son fonctionnement, c'est mieux intégré au récit et donc moins lourd à lire. Il y a vraiment des progrès.

L'auteur mélange bien les interrogations très personnelles du héros sur son devenir et celles encore plus intérieures sur sa perception de ce qu'est l'art. J'ai beaucoup aimé les deux. J'ai éprouvé un vrai sentiment de réalisme dans la façon dont les premiers chapitres traitent de l'orientation de Yatora. Je comprends la réticence première ou plutôt l'inquiétude de ses parents, enfin de sa mère, qui voit bien la précarité de cette démarche. Alors la façon que trouve Yatora pour la rassurer et la convaincre est très belle (même si peut-être un peu facile).

Dans cet épisode et les suivants, j'ai trouvé très pertinent de le voir s'interroger sur les raisons qui l'ont poussé 1/ à se lancer dans l'art avec un tel acharnement 2/ à choisir cette école en particulier. On découvre ainsi un héros moins sûr de lui, plus hésitant et donc plus humain. C'était ce qui lui manquait un peu avant, je trouve. le voir galérer dans sa compréhension de lui-même, de l'art et de son art, apporte une nouvelle dimension très riche au récit.

L'environnement dans lequel il va évoluer dans ce tome participe aussi à révolutionner mon avis sur ce personnage. En effet, j'ai trouvé la partie se déroulant entre les murs du lycée un peu trop rapide et facile. Ici, à l'inverse on rentre vraiment dans le dur. le héros n'est pas le génie auquel on pouvait s'attendre, ses amis non plus. Tous ont leurs difficultés et leur façon de voir la vie et l'art. Leurs motivations sont aussi différentes que leurs perceptions et leurs techniques. Leur professeure met très bien cela en avant mais sans que cela soit pompeux cette fois. On est plus frappé par le travail de réflexion sur la composition, la création artistique et la compréhension profonde d'une oeuvre et non juste sa reproduction. L'auteur approfondit vraiment sa réflexion sur l'art et sur ce qui rend une oeuvre unique au point que le spectateur s'arrête dessus.

Tout cela se passe dans un nouveau cadre, celui de l'école préparatoire où la rencontre d'autres artistes participe à donner une nouvelle épaisseur au titre. Les figures croisées sont toutes haute en couleur. Il y a une bonne dynamique dans le groupe qui se forme autour de Yatora. Cependant sous des dehors bon enfant, on est vraiment à fond dans l'image des artistes torturés : qui à cause de sa vision extrême de l'art, qui à cause de la réputation de sa famille, ou encore qui à cause de son orientation sexuelle et de son genre.

Ainsi même si je ne vibre pas encore comme lors de mes lectures de Blue Giant par exemple où l'on perçoit mieux la passion du héros (pour la musique dans ce cas-là), avec ce deuxième tome Tsubasa Yamaguchi me convainc bien plus. Il fait prendre un virage plus sérieux et encore plus réflexif à son héros qui me plaît beaucoup. L'habillage de l'histoire est également plus maîtrisé, notamment dans la narration et dans la construction des personnages. Je reste juste un poil déçu par les dessins du mangaka qui ne sont pas encore à la hauteur de ce qu'on pourrait attendre d'un tel titre avec notamment des problèmes de proportions anormaux pour moi.
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Yaguchi a trouvé sa vocation dans ce deuxième tome de Blue Period. Tombé amoureux de l'art, il a intégré le club de son lycée et s'oriente désormais vers Gedai, l'université spécialisée de Tokyo. le chemin est rude, et les places, à l'arrivée, peu nombreuses.

Ce second volume se positionne dans la lignée du premier, une belle tranche de vie centrée sur le dessin et les choix d'avenir, mais s'attarde cette fois plus sur le fond d'une oeuvre que sur sa forme. le côté « cours magistral » s'estompe au bénéfice de l'interprétation.

Qu'est-ce qui fait d'une toile qu'elle est réussie ? Qu'elle est digne de succès, de reconnaissance ? Ou même, tout simplement, qu'elle attire l'oeil ? Ce sont les questions que se pose un Yaguchi jusqu'ici focalisé sur sa technique, et qui doit à présent trouver sa « patte ».

Pour cela, il peut compter sur le soutien de sa nouvelle professeur, ainsi que sur ses camarades de stage… ou presque. Malgré le rapprochement qui s'esquissait avec Yotasuke, ce dernier continue de se montrer antipathique à l'égard de Yaguchi et ne manque jamais une occasion de critiquer son travail. Un mal pour un bien, puisque les doutes qu'il fait naître en lui incitent le jeune homme à s'interroger et à s'améliorer.

Si le traitement du protagoniste demeure irréprochable dans sa psychologie comme dans son évolution, mon opinion à l'endroit des personnages secondaires reste hélas inchangée. Hormis les quelques-uns susmentionnés, les autres sont encore trop en retrait, et surtout, ils manquent de limpidité.

La mère de Yaguchi semblait prête à le soutenir dans le tome précédent, or elle se révèle réfractaire à sa volonté d'étudier l'art ; ses amis ne font qu'une vague apparition, qui ne les présente pas sous leur meilleur jour ; Yuka se manifeste uniquement pour draguer tout ce qui bouge et lâcher une brève réflexion philosophique en lien avec le thème…

C'est, à mes yeux, la faiblesse de ce manga. Ça, et ses illustrations aux proportions parfois douteuses (notamment en ce qui concerne l'anatomie humaine). Ce n'est pas dramatique, mais l'ironie d'un tel défaut dans une oeuvre sur l'art fait que je ne peux pas m'empêcher de le souligner.

Vous l'aurez compris, Blue Period n'est toujours pas un coup de coeur. J'adore son sujet, j'adore ce qu'il raconte, ainsi que les explications et éclaircissements pertinents qu'il offre sur la peinture, néanmoins je regrette qu'il ne soit pas porté par des personnages plus marquants, plus attachants, à l'exception de Yaguchi. J'espère sincèrement pouvoir les apprécier davantage par la suite.
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Yatora continue son apprentissage du dessin et des différentes techniques utilisées.
Il cherche à trouver son trait en allant regarder des tableaux avec des camarades. Il se prépare également à passer un concours d'entrée dans un établissement.

Art, travail, motivation sont les principaux thèmes évoqués dans ce tome.

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Nous retrouvons Yatora, son art et ses nouveaux camarades dans ce tome 2 ! Comme je l'avais dit dans ma précédente critique concernant le premier tome, je n'avais pas été entièrement emballé par l'environnement qu'est la vie de notre jeune artiste. Comme je suis quelqu'un de têtu et de passionné par l'Art, j'ai préféré continuer cette aventure.
L'art est un sujet vaste et très complexe, car il n'existe pas de réelle définition sur ce qu'est la peinture et ce qu'on peut exprimer à travers divers supports. C'est pourquoi, malgré mes réticences, Blue Period est pour moi une véritable révélation de cette année 2021. Cela a dû être un vrai challenge pour l'auteure bien qu'elle soit elle-même reliée à l'art dans sa vie personnelle. À mes yeux, le gros point fort de cette série sont les informations que contienne l'histoire sur les techniques qu'on peut apprendre en cours d'art approfondi.
Dans ce tome, Yatora est tel le cliché de l'artiste torturé, celui qui se noie dans ses oeuvres et tente encore de comprendre qui il était avant et dans quelle illusion il vivait avant de trouver sa passion. Il doute de lui, de ce qu'il fait ne cesse de travailler plus que les autres afin d'atteindre ses objectifs. Malgré cet éveil de conscience sur son désir d'aller vers une université (Geidai) qu'il n'aurait jamais envisagé auparavant. Il s'intègre facilement à la troupe d'artistes qui l'entoure et nous découvrons un peu plus chaque personnage qui occupe son quotidien. L'épreuve que Yatora doit surmonter dans ce tome, est de prendre conscience qu'aimer peindre est une chose, mais savoir retranscrire sur une toile ce que nous ressentons en est une autre ! Et pour ça, il peut compter sur ses nouveaux amis et ses professeures du lycée et de la prépa (dans laquelle il vient de s'inscrire) pour le motiver et l'aider à se trouver !
J'ai été également très touché par l'histoire de Ryûji, un travesti qui, dans ce tome, amène un sujet important pour notre société qui est le genre que l'on peut attribuer aux autres. Nous amenons encore beaucoup trop de jugements à ce sujet, et je trouve cela important qu'un protagoniste tel que Ryûji puisse intégrer cette histoire.
En bref, c'est un manga très complet qui traite beaucoup de sujets sur lesquelles nous pourrons nous étendre. J'ai été personnellement très touché par l'émotion que l'auteure a voulu relier à l'art. Un tableau reflètera toujours des émotions et j'avais un peu peur que la mangaka oublie ce détail, mais ce ne fut pas le cas.
Je suis donc très heureux de poursuivre cette histoire. Je vous en dirai plus dans la critique du prochain tome ! Comme toujours, il est accessible à tout public.
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Après un premier tome prometteur, « Blue Period » continue-t-il à nous charmer ?
Effectivement, nous continuons à avoir une vision intéressante et mâture de l'art, ainsi que de toutes les implications que cela peut avoir.

Une partie des professeurs, des parents, ou tout simplement une partie des gens, peut voir cela comme un passe-temps, comme quelque chose qu'on fait à côté de quelque chose de plus stable, comme quelque chose qui ne pourra pas rapporter assez d'argent pour en vivre.
Yatora va bientôt passer en première. Est-il toujours sûr de son choix ? D'en payer le prix ? Un léger problème se pose, il n'a pas encore osé en parler à ses parents, et à assumer le coût tout seul. C'est sa mère qui sera la plus difficile à convaincre.
Ils ont un échange savoureux, avec un argumentaire intéressant.

Yatora est à fond dans l'art, et fait tout son possible pour apprendre, pour progresser, pour se donner les moyens de réussir son futur concours. Il va échouer, puis se relever, c'est normal.
Chaque fois, il croit savoir et comprendre des choses, et pourtant il ne cesse de se remettre en question, de découvrir de nouvelles choses. C'est ce qui le fera évoluer, même si par moment cela peut être comme une véritable prise de tête. Copier mais pas trop voire plutôt s'inspirer, trouver sa façon de faire, y mettre sa touche, utiliser ses sentiments, mais savoir respecter les consignes.
Nous continuons à découvrir des oeuvres connues, ainsi cela nous cultive en même temps, car l'art est vraiment abordé de près ici.

Nous allons également parler du fait de voir une oeuvre dans un livre et de celui de la voir dans un musée. C'est la même chose, et pas vraiment, l'expérience est différente.
Yatora apprend autant de ses professeurs, de ses camarades, de livres, ainsi que de ses expériences. C'est un domaine, où il faut pratiquer. Mais aussi observer.

Nous verrons aussi un peu Ryuji qui fait la couverture, et sa façon particulière d'être qui ne plaît pas à tout le monde. Parfois, il en souffre, mais rentrer dans un moule serait pire pour lui.
Des moments à fleur de peau, et nous avons envie d'en apprendre plus sur lui, qui est touchant, et sur sa façon de pratiquer l'art.

Mais pourquoi Yotasuka fait-il des remarques si acerbes à Yatora ? Une des dernières va beaucoup plus surprendre et porter à réflexion.

C'est un tome riche, qui nous transporte et nous fait réfléchir sur de nombreux points. Il est aussi appréciable de voir que Yatora a toujours sa bande d'amis et peut compter sur eux, malgré le fait qu'une partie de ce qui l'anime aujourd'hui est difficile à comprendre pour eux. Question de centre d'intérêt.

Bonne lecture, très bonne approche, très intéressante, on apprend des choses sur l'art, ce n'est pas juste en toile de fonds et je suis quand même contente de voir d'autres gens y être réceptifs.
Lien : https://lesvoyagesdely.wordp..
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