- Je suis perdue, Zombie.
- Je te retrouverai.
- Je ne peux pas bouger.
- Je te porterai.
La faille fondamentale de l’humanité était justement son humanité. Cette tendance humaine autodestructrice et inutile, déconcertante, à éprouver de l’empathie, à se sacrifier, à avoir confiance, à imaginer quoi que ce soit en dehors des frontières de son propre organisme, a conduit l’espèce au bord de la destruction. Et pire, cela a menacé la survie de toute espèce sur la Terre.
Peu importe à quel point on connait quelqu'un, il y a toujours une partie de cette personne à laquelle on n'aura jamais accès. C'est comme une pièce fermée, impossible à ouvrir.
Ce n'est ni l'innocence ni l'ignorance qui donne naissance au pardon. C'est de l'amour que naît le pardon.
Les extraterrestres sont stupides.
Dix mille ans passés à nous étudier, à apprendre à nous connaître jusqu'au dernier électron, et ils n'ont toujours rien pigé. Ils ne comprennent toujours rien.
Bande de crétins.
Vivants un jour, disparus le lendemain. La question n'est pas de savoir combien de temps nous serons là, mais ce que nous ferons de ce temps.
Même le plus long des voyages n'est qu'un cercle, et l'histoire revient toujours là où elle a commencé.
-Tu es dingue, Zombie. Si Vosch avait pensé cela, rien qu une seconde, il ne m'aurait jamais placé sous la surveillance d'Alex.
-Pourquoi ?
-Parce que l'amour est l'arme la plus dangereuse au monde. Il est plus instable que l'uranium.
Perdu, retrouvé, et tout ne fut que lumière.
Il n’y avait aucun plan divin. Rien d’écrit dans les étoiles. Aucun destin, nulle part.