C’est difficile à décrire, mais j’ai plus conscience de mon propre détachement, de mon incapacité à forger des liens émotionnels, en dehors d’un cercle très restreint. Un petit cercle dont tu fais partie.
Comment puis-je être davantage lié à quelqu’un que je n’ai jamais vu qu’à la plupart des gars de mon unité ? Est-ce plus simple sur le papier, parce que tu n’es pas en face de moi ? Parce que tu représentes moins une menace, peut-être ?
Si seulement je savais.
❝ Dès l'instant où j'ai vu ton visage et que j'ai entendu ta voix, je n'ai plus voulu que toi. Les autres n'avaient plus aucune chance et tu ne connaissais même pas encore mon nom. ❞
❝ Parfois, il faut partir pour comprendre ce qu'on a laissé derrière soi. Il y a des choses dont on ne saisit la valeur que lorsqu'on les a perdues. ❞
C'est comme si quelqu'un s'emparait de ta vie pour la secouer comme une boule de neige. Il faut une éternité avant que tout retombe et rien n'est à la bonne place.
-On trouvera un moyen ensemble. Et si tu n'arrives plus à respirer, je le ferai pour toi. Un jour après l'autre. Minute par minute, s'il le faut.
- Ce qui est marrant, avec les cœurs brisés, c'est que seuls les vivants peuvent en souffrir.
De lui raconter que ses lettres m'avaient sauvé, que j'étais tombé amoureux d'elle grâce à ses mots.
Elle ignorait peut-être à quoi je ressemblais, mais elle savait qui j'étais, plus que quiconque sur cette planète.
Nous sommes des êtres imparfaits dans un monde imparfait et nous n’avons pas toujours notre mot à dire dans ce qui nous façonne.
Je n’avais pas menti, en disant que j’aurais pu l’embrasser pendant toute l’éternité. Elle était comme un millier de baisers différents réunis en une seule femme. Les tendres et doux, les profonds et passionnés, les forts et désespérés.