Les gens ont disparu, et tout ce qui reste, ce sont ces vieux bancs et les flèches aux couleurs vives qui indiquent au sol la direction de chaque pavillon. La flèche rose mène en gynécologie-obstétrique, la flèche jaune en pédiatrie, la flèche bleu ciel en neurochirurgie.
Ah non, je n’ai aucune intention d’acheter. Mais bon, ça ne coûte rien d’écouter.
De nos jours, même si on donne de l’argent, le service n’en sera pas meilleur. Elles font déjà un travail remarquable ! Au contraire, si on leur donne de l’argent, elles croiront qu’on les prend pour des idiotes.
Quand il va à l’hôpital, il dit qu’il veut rentrer, et quand on le ramène à la maison, il dit que c’est mieux à l’hôpital.
Ce bidon a servi à faire du ciment, et peu importe la quantité d’eau douce qu’on y met, quand les mains sèchent après avoir été lavées dedans, un motif surgit sur la peau, pareil à un serpent.
Ce n’est pas qu’elle ne soit pas triste. Mais les larmes ne lui viennent pas aux yeux.
C’est le téléphone sans fil que Yoshino a choisi et acheté l’année d’avant. Depuis lors, il y a de la friture sur la ligne et il n’aime pas trop cet appareil, mais Yoshino lui a dit : « Ce sont les ondes, c’est normal » et il s’est résigné à s’en servir… Aujourd’hui, cela résonne comme un fort bourdonnement à ses oreilles.
Le grand miroir du salon lui renvoyait l’image d’un adolescent tout en tronc qui ressemblait à un homme manqué.
Quand on ouvre les tiroirs de sa vieille commode, on trouve une montagne de tee-shirts et de sweats de ce genre. Ici ou là, le tour de cou est usé, l’ourlet décousu, le tissu aminci, mais les couleurs restent d’une étrange gaieté qui donne l’impression d’un parc d’attractions désert.
Quand tu ne sais pas quoi choisir, le mieux encore, c’est d’acheter classique.