Vinland Saga, tome 16

Comme le disait si bien madame Musquin (le père Noël est une ordure) : "Allez hop, à Créteil" mais ici, on remplacera par "Allez hop, en Grèce".

Heureusement, si nos amis vont vivre quelques aventures périlleuses en mer et sur terre, jamais ils ne se retrouveront coincés dans un ascenseur à jouer de la trompette en plastique pour appeler à l'aide ou à dévisser le panneau de commande de l'ascenseur avec un tournevis pour enfant.

On se demande d'ailleurs ce qu'aurait fait Gudrid avec un tournevis en plastique… Aurait-elle su poignarder son mari Sigurd juste avant qu'il ne consomme la nuit de noce ? M'est avis que ça aurait fait moins mal à la jambe mais encore plus à son égo.

Parlons-en, de Gudrid, cette jeune veuve qui ne rêve que d'une chose, être marin et qui lutte contre sa condition de femme qui la place dans un carcan "Cuisine-enfants" (ne manque que l'Église et on reproduit les 3 K chers aux nazis) alors qu'elle a plutôt envie de faire la révolution féminine d'une manière moins disciplinée que sa future belle-mère qui a tout d'une cynique.

Leur bateau n'est pas un fameux trois mats, hissez haut, Santiano, d'ailleurs, Gudrid a eu si mal au coeur sur la mer en furie, qu'elle a vomi son quatre-heures et son minuit aussi.

Passant par les iles Féroé et les îles Shetland pour finir à Bergen en Norvège, nos amis n'auront pas une minute de répit tant les aventures et les mésaventures vont se succéder à un rythme infernal. le pire sera sans doute le changement d'une couche à un bébé dont tout le village a été massacré.

On sent que l'on se dirige vers un autre arc narratif, une fois de plus, qu'on change de cap, comme on l'a fait souvent durant 16 tomes, mais toujours en restant réaliste et crédible, même si le mangaka a plus d'une fois surpris son lectorat.

Et moi, j'aime les surprises et ne pas trop savoir où un auteur n'emmène ! Ici, je suis gâtée niveau mystère et suspense, surtout qu'on est poursuivi par un Sigurd qui a la haine et qu'un nouveau personnage féminin vient de faire son apparition, nous laissant sur un cliffhanger de malade.

M'en fous, j'ai le tome suivant !!

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Makoto Yukimura donne un nouveau souffle à ce départ vers un autre continent. Etrangement, malgré un lot assez conséquent de rebondissements, le rythme semble assez tranquille. Pourtant, Gudrid embarque sur le bateau pour échapper à son mari qu'elle a poignardé avant qu'il abuse sexuellement d'elle. Pas de chance pour elle, elle a le mal de mer ce qui l'invite à vomir de façon très récurrente. En plus, la mer n'est pas des plus calmes. Mais pour laver son honneur, Sigurd doit la ramener à ses parents. Pour la peine, il poursuit l'équipe de Thorfinn. Un jeu d'attrape moi si tu peux tournant à des scènes assez comiques. Il faut dire que le méchant a une tête de guignol et son équipage n'est pas très malin. Après, ils arrivent sur une île où toute une famille a été assassinée. Un bébé a été sauvée grâce à une mère tenace. Thorfinn malgré son âge est totalement innocent des choses ordinaires. Il ignorait qu'une femme ne pouvait donner du lait si elle n'était pas enceinte. Et puis enfin la scène sur laquelle le mangaka nous laisse en suspens. Ils rencontrent une femme qui leur sauvent la vie face à un ours. Seulement, elle n'est pas n'importe quel individu. Elle a su trouver sa place dans la forêt car on a assassiné son père et le meurtrier est notre héros. Va t'il essayer de fuir sa responsabilité? Va t'il fuir face à une flèche dirigée sur lui?
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