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Le narrateur, comme l'auteur, est acteur. Suffisamment célèbre pour être accosté dans la rue par des amateurs de selfies, d'autant qu'une série à succès a donné à son visage une certaine notoriété.


Il est en couple avec la mère de son fils ado, et lorsqu'il débute son récit, il est encore très affecté par la perte de sa propre mère. L'évocation de celle-ci lui permet de revenir sur l'enfance bohème auprès d'une artiste peintre fantasque.

Alors qu'il envisage l'écriture pour rendre hommage à l'auteure de ses jours, il découvre que sa compagne a déjà bien avancé un projet identique sous forme d'un scénario, soumis à l'approbation d'une actrice célèbre pour jouer le rôle principal.

Ce serait relativement simple, un bête conflit d'intérêt au sein d'un couple, si notre écrivain potentiel ne se retrouvait pas confronté à des apparitions inquiétantes, l'induisant à faire la part des choses dans son entourage : Zombie ou pas ! Un décrochage avec la réalité qui par un effet boule de neige l'entraine vers une déconstruction de ce qui donnait à sa vie une apparence d'équilibre.

L'acteur manie l'art de la dérision avec adresse et sait aussi à l'occasion se servir de l'écriture pour un récit déjanté, où se mêlent réalités biographiques et délire de créateur de fiction.

Merci à Netgalley et aux éditions Grasset
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Ce livre relate une révélation mère- fils exceptionnelle où le narrateur , Vincent décide de lui consacrer un roman mais «  Écrire sur Maman, peintre injustement méconnue suffirait - il à me rendre utile ?
Et l'était - elle? Son art est - il indispensable ? Que faire ? Et ma mère est l'un des fantassins de cette histoire universelle de l'Art ? » S'interroge le narrateur ….
Mais quand il découvre que sa femme termine un scénario sur le même sujet, il s'emporte, scandalisé , outré…

Il n'y a que lui qui ait le droit d'écrire sur sa mère, de conter l'histoire de la fin de vie de sa mère , cette peintre méconnue , à l'amoureux grutier qu'elle allait récupérer dans les bars et qu'elle ramenait titubant jusqu'à son deux- pièces boulevard Malesherbes , partagée entre son envie de jouer à la femme au foyer et son besoin absolu de ne pas perdre une minute de travail dans son atelier pour faire reconnaître son oeuvre .

Une mère à la personnalité intense avec laquelle il échangeait autant d'insultes que de mots d'amour.

Ulcéré par l'attitude de sa femme il se met à soupçonner le monde entier de se liguer contre lui et tente, en vain, de faire échouer le projet de sa compagne devenue une véritable ennemie .

Avait - elle le droit de s'approprier elle, sa femme , la vie de sa mère à lui? .
Incapable de surmonter cette disparition, le narrateur croit aux coups montés , entre dans des postures fantaisistes et délirantes : phénomènes paranormaux, fantômes , selfies , zombies , visions du passé , il s'enferre dans une folie paranoïaque qui le détruit peu à peu…
Une descente aux enfers certaine! un délire !
Attachant et têtu, quelque peu parano, déjanté et fantasque , le narrateur se met en quête d'une figure maternelle de substitution, fait intervenir une actrice Star .
C'est un premier roman d'auto fiction, acteur et réalisateur , l'auteur a joué dans une série très connue , que l'on m'avait offerte à l'époque .
L'auteur s'attache à faire connaître l'oeuvre de sa mère Sarah Kaliski, décédée en 2010 .
Original et surprenant , jouant avec des références cinématographiques, et pour cause, cet ouvrage se laisse lire sans déplaisir .

«  J'aimerais encore lui parler de ma mère. de mon chat sur le point de devenir le premier chat parlant , de la vieille zombie, et de la maîtresse de mon voisin » .
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Trois étoiles. C'était ce que je pensais mettre après des débuts plutôt lents et une histoire somme toute banale alors que je m'attendais à plus fantaisiste d'après le résumé mais finalement j'ai changé d'avis et suis passée à trois et demi.
L'explication est toute simple « Ma femme écrit » est un premier roman. Pendant une bonne moitié de livre, Jonathan Zaccaï m'a donné l'impression d'être tétanisé, de se méfier de sa page blanche. Puis tout d'un coup, il s'est lâché, est parti dans des mésaventures fantaisistes, délirantes : l'assassinat d'Hitler, le balcon du voisin. Un joli brin d'imagination. Et là mon intérêt à redoublé.
Mais attention, ce n'est que mon avis et le sujet : la perte d'une maman et lui rendre hommage n'est pas forcément jubilatoire. L'auteur nous fait partager sa vie de couple, sa vision du monde en tant qu'acteur et cinéphile car il y a beaucoup de référence. Et puis il y a aussi le côté vexant de voir sa femme réussir là où il ne réussit pas.
S'il récidive, je n'hésiterais pas à lire ses écrits car en plus le style est agréable.
Un grand merci aux éditions Grasset pour cette découverte
#Ma femme écrit#NetGalleyFrance
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Ce livre, c'est beaucoup de choses, dans un beau style littéraire. C'est le manque d'inspiration d'un auteur, une descente aux enfers d'autant qu'il perd sa mère ; c'est sa femme qui en fait le sujet de son prochain scénario. A-t-elle le droit de s'approprier, elle, sa femme, la vie de sa mère, à lui ?! Il refuse, il rejette. Jusqu'où la paranoïa peut mener, les dégâts qu'elle peut faire. On y retrouve des fantômes, des stars et un hôtel mythique Ce livre est fantasque, original, et finalement surprenant. Belle découverte.
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Jonathan Zaccaï le formidable comédien du Bureau des Légendes connu pour son rôle de Raymond Sisteron publie son premier roman « Ma femme écrit » entre auto fiction et fantaisie burlesque .

dans son tout premier roman, Ma femme écrit, il raconte l'histoire d'un comédien qui vient de perdre sa mère, une célèbre artiste peintre

Il décide d'écrire un roman sur elle, avant de découvrir, avec surprise, que son épouse scénariste est déjà en train d'écrire son histoire,une révélation qui fera naitre la tension entre eux.

"Est-on propriétaire du souvenir d'un être aimé ?": telle est la question soulevée tout au long de cette sorte d'auto-fiction qui voit Jonathan Zaccaï brouiller les pistes entre fiction et réalité avec un certain plaisir.

Il faut savoir comédien a comme mère la peintre Sarah Kalisky, décédée il y a quelques années, alors que les plus peoples auront su qu'il a pour épouse la scénariste et romancière Élodie Hesme.

On imagine bien que le point de départ de son projet d'écriture est lié à une expérience très personnelle, on se doute aussi qu'il a poussé le curseur plus loin que la réalité tant les situations et les personnages vont vite monter crescendo dans la folie et la paranoiä .

Un ton très atypique, pour le moins fantasque et audacieux pour un comédien qui nous dévoile ici une fa cette méconnue de son talent !


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Pas facile pour moi de vous parler de Ma femme écrit de Jonathan Zaccaï. Lorsque j'ai lu le résumé sur NetGalley, j'ai trouvé que l'histoire était plutôt originale et ça m'a donné envie d'en savoir plus.

Un comédien – comme l'auteur – décidé d'écrire un livre sur sa mère récemment disparue. Mais il n'y arrive pas. Lorsqu'il découvre que sa femme a écrit sur le même sujet, il n'en revient pas. C'est sa mère à lui et sa femme a osé lui voler ? Et en plus, son scénario va être adapté avec une grande actrice dans le rôle de celle qui lui a donné la vie ? Il ne peut pas lui pardonner une telle trahison et s'apprête à faire exploser son couple.

Ça me semblait assez prometteur. Mais malheureusement, je suis restée totalement hermétique. Pourquoi ? Parce que ce roman est beaucoup trop farfelu pour moi. le héros, que l'on ne peut qu'imaginer ressembler à Jonathan Zaccaï, même si ce dernier précise ne pas être aussi fou, est trop. Trop exubérant, trop foutraque. Moi j'aime les romans réalistes, je ne me retrouve pas du tout dans les comédies déjantées, qui au mieux me laissent de marbre, au pire me mettent mal à l'aise. Ici Vincent, le héros en fait trop – ce qui fait que j'ai eu du mal à suivre. Et quand en plus, sont apparus des fantômes, ça a été beaucoup trop pour moi. J'ai terminé Ma femme écrit en quatrième vitesse pour pouvoir passer à autre chose, quelque chose de plus familier et confortable pour moi.

Je ne dis pas que c'est nul, hein, seulement que ce genre de roman n'est vraiment pas pour moi. Mais pour vous peut-être ?
Lien : https://mademoisellemaeve.wo..
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Une écriture sympathique et originale pour un sujet peu banal. Jonathan Zaccaï est un acteur bien connu du petit et du grand écran, on découvre là une autre facette de cet homme jovial qui ne manque certes pas d'humour. le roman est agréable à lire, on ne s'ennuie pas une minute et on sourit souvent. Globalement, c'est une jolie réussite qui mérite le détour.
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Sur le bandeau de Ma femme écrit, apparaît le visage de l'auteur, Raymond Sisteron du Bureau des légendes! Fan de cette série je ne pouvais que me précipiter sur ce premier roman de l'acteur Jonathan Zaccaï.
Roman sans doute, autofiction serait plus exact. Vincent, dans le récit, est déstabilisé par le décès de sa mère Sarah. Il décide d'écrire un roman en hommage à cette mère, ce qui l'aidera à surmonter son chagrin. La mère de Jonathan Zaccaï est décédée il y a peu et était peintre comme Sarah. Vincent se rend compte que sa femme, scénariste, écrit elle aussi sur Sarah pour en faire un film. La compagne de Jonathan Zaccaï écrit également.
La problématique de savoir qui est légitime pour écrire sur un individu, connu ou non, m'a intéressée. Chacun a des souvenirs qui lui sont propres. Si le fils est effectivement le plus légitime, les autres ont le droit, eux aussi, de raconter leurs souvenirs et ce qui est leur vérité. Je conçois que ce soit difficile à accepter pour les très proches d'un défunt.
Je n'aime pas beaucoup les autofictions, je les trouvent souvent nombrilistes et c'est bien le cas dans toute la première partie. Ensuite ça devient trop déjanté pour moi. Je n'étais pas le bon public pour ce roman. J'attends pour me faire un avis définitif sur cet auteur la publication d'un second roman, mais ça ne m'empêchera pas de l'apprécier à la télé.
#Mafemmeécrit #NetGalleyFrance
Lien : https://ffloladilettante.wor..
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J'aime beaucoup le comédien, mais cela ne fait pas forcement un bon auteur. Je remercie Netgalley et les éditions Grasset pour cette découverte.
Car c'est très réussi.
Fantasque, original, inattendu et inclassable….c'est une très bonne surprise
Vivement le prochain !!
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J'ai apprécié le ton, l'originalité, les personnages !
J'ai été surprise, j'ai souri...

Auteur, narrateur ne forment qu'une seule et même personne.

La mort de l'être cher suscite chez le narrateur une grande détresse émotionnelle qui l'emmène dans la paranoïa et la destruction...

Chaque chapitre constitue une mini histoire qui relate un événement, un épisode significatif de la vie du narrateur.

À travers ce roman, il conserve la présence de sa mère !

Merci à NetGalley et aux éditions Grasset pour cette lecture.
Lien : https://instagram.com/les_le..
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