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Citations sur Le cherche-bonheur (68)

On passe sa vie à se préoccuper de l'opinion des autres, alors qu'en réalité ils ne pensent pas. Les rares fois où ça leur arrive, je l'admets, c'est souvent en mal, mais on peut au moins se réjouir qu'ils soient capables de penser. (p.21)
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Au bout d'un moment, même rester en vie est un boulot à temps complet.
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On peut se demander si c'est la meilleure idée possible. Ce couple de vieux débris, l'une avec plus de problèmes de santé qu'un pays du tiers-monde, l'autre sénile au point de ne pas savoir quel jour on est, partant sillonner les routes du pays.
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Vieillir ensemble, c’est aussi cela :
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Que nous ne disions rien me va très bien. Parler romprait le charme. L’espace d’un instant, je suis si heureuse que je pourrai pleurer. Voilà exactement le genre de chose qui fait que j’aime tant voyager, et que j’ai désobéi à tout le monde. Nous deux réunis comme nous l’avons toujours été, sans rien dire, sans rien faire de particulier, simplement “en vacances”. Je sais bien que rien ne dure mais, quand on sait que le film va bientôt se terminer, on a parfois la possibilité de rembobiner et d’en prendre un peu sans que personne ne le remarque.
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Une savoureuse remarque d’Ella sur la notion du mariage :
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Nous avons toujours considéré notre couple comme une équipe. Aucun n’était plus important que l’autre. Je n’ai jamais été à la botte de John, à l’instar de certaines. Il voulait un sandwich? Il n’avait qu’à lever ses fesses et aller se le préparer lui-même. De ce point de vue, nous étions à l’avant-garde. Il s’agit du mariage, pas d’une servitude sous contrat.
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A présent, nous disposons de tout notre temps. Sauf que je tombe en morceaux et que John se souvient à peine de son nom. Ça ne fait rien. Moi, je m'en souviens. A nous deux, nous formons une personne complète.
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Kevin, Charles, Robina, pourquoi as-tu fait une chose pareille ?

- Nous ne savions pas quoi faire d'autre maman. C'est tout.

- Je ne peux pas le voir, mais je devine son visage furieux et buté, celui qu'il arbore quand il me provoque.

- Ma foi, la police ne peut rien contre nous, dis-je gaiement. Nous n'avons enfreint aucune loi. Ton père a un permis de conduire en règle.

Kevin reste silencieux. Les flics ont dû lui dire la même chose. La vieillesse n'est pas un délit. Du moins pas encore.
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J'ai l'impression que l'endroit est beaucoup plus vaste qu'il y a vingt ans. On sait que, lorsqu'on retrouve un lieu de son enfance une fois adulte, il apparaît plus petit que dans le souvenir. Mais, si on y revient dans ses années de vieillesse, c'est le contraire. Tout semble immense.
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Je repense à un incident quand Kevin était à la maison, voici quelques années, et qu'il installait le pare-tempête sur la fenêtre de la prote d'entrée. Il s'était coupé le doigt sur un gond. Il n'était pas rouillé, Dieu merci, mais méchamment tranchant. Il était entré dans la cuisine en saignant comme un bœuf. Dès que je m'en étais aperçue, je m'étais ruée pour aller lui chercher un pansement. J'avais badigeonné un peu d'antiseptique sur la blessure et entouré le doigt avec le sparadrap, ajusté juste ce qu'il fallait. Puis j'avais saisi ce doit et, dans même y pendre garde, y avais posé un bisou. « Et maintenant, c'est guéri », avais-je ajouté. Quand j'avais levé la tête, j'avais vu un homme de quarante-quatre ans. Je n'avais pas fait ce geste depuis plusieurs dizaines d'années, et pourtant rien ne m'avait paru plus naturel.

Voilà le genre de pensées qui me coupe le souffle quand elles me viennent à l'esprit. Au moment où je commence à croire que je m'habitue à la situation présente, un truc comme ça vient tout bousiller et me laisse anéantie.
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le plus triste dans l'affaire, c'est que nous n'avons pris la route 66 qu'une seule fois au cours de nos déplacements pour Disneyland . John et moi, comme le reste de l'Amérique, avons succombé aux charmes des autoroutes plus rapides, des itinéraires plus directs, des limitations de vitesses moins contraignantes. Nous n'avons plus jamais songé à emprunter la route secondaire. A se demander si quelque chose en nous ne sait pas que notre vie va s'écouler plus vite que nous ne pouvons le concevoir. Alors, nous courons à l'aveuglette comme des poulets sans tête.
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