Capture-moi, tome 2 : Attache-moi

Alors que je suis clouée au lit sous le poids du corps musclé de Lucas, la réalité de ma situation m’apparaît plus clairement que jamais. Mes poignets sont attachés au-dessus de ma tête et mon corps est envahi par celui d’un homme qui m’a menée à la fois en enfer et au paradis. Je sens la verge de Lucas se ramollir en moi et mes yeux brûlent de larmes contenues tandis que je suis allongée là, le visage tourné pour éviter de le regarder.
Il m’a prise et une fois de plus je l’ai laissé faire. Non, je ne l’ai pas seulement laissé faire, je l’ai pris dans mes bras. Tout en sachant à quel point mon geôlier me déteste, je l’ai embrassé de mon plein gré en m’abandonnant à des rêves et à des fantaisies qui n’ont pas leur place dans ma vie.
Je me suis abandonnée à mon désir pour un homme qui me détruit.
J’ignore pourquoi Lucas ne l’a pas encore fait, pourquoi je suis dans son lit au lieu d’être suspendue et torturée dans un hangar, brisée et ensanglantée. La situation où je suis n’est pas celle à laquelle je m’attendais quand les hommes d’Esguerra m’ont conduite ici hier et que j’ai réalisé que l’homme dont je croyais avoir causé la mort était encore en vie.

Pendant les 4 jours qui suivent nous prenons de nouvelles habitudes. Quand je ne suis pas ligotée je fais la cuisine nous prenons nos repas ensemble et nous allons nous promener de bonne heure dans la forêt. Et nous baisons. Nous baisons souvent. C'est comme si le fait de savoir que nous allons bientôt être séparés intensifier encore le désir de Lucas. Il me baise partout dans la chambre dans la cuisine contre un arbre dans la forêt. Et si souvent qu'à la fin de la journée mon corps est irrité et me fait souffrir et mon âme est déchiré de savoir que je couche avec l'ennemi.
Non ce n'est pas le fait de coucher avec l'ennemi qui me tourmente ce que ça me plaise. Quoi que je me dises quelles que soient mes efforts pour résister dès que Lucas me touche je perds tous mes moyens. Sa passion pour moi et forte mêmes violente de parfois mais elle est sans colère ni intention de me faire de mal. Et souvent bien trop souvent pour ma santé mentale il fait preuve de tendresse à mon égard.
C'est comme s'il commencer à avoir des sentiments pour moi de me considérer autrement que comme un objet sexuel.

Alors que je suis clouée au lit sous le poids du corps musclé de Lucas, la réalité de ma situation m’apparaît plus clairement que jamais. Mes poignets sont attachés au-dessus de ma tête et mon corps est envahi par celui d’un homme qui m’a menée à la fois en enfer et au paradis. Je sens la verge de Lucas se ramollir en moi et mes yeux brûlent de larmes contenues tandis que je suis allongée là, le visage tourné pour éviter de le regarder.
Il m’a prise et une fois de plus je l’ai laissé faire. Non, je ne l’ai pas seulement laissé faire, je l’ai pris dans mes bras. Tout en sachant à quel point mon geôlier me déteste, je l’ai embrassé de mon plein gré en m’abandonnant à des rêves et à des fantaisies qui n’ont pas leur place dans ma vie.
Je me suis abandonnée à mon désir pour un homme qui me détruit.

Putain ! c'est clair je n'arrive pas à penser à autre chose. Si Yulia m aime il faut que je le sache pour éviter de continuer à tourner en rond à cause de ça.
Je m'assieds je me penche sur elle et j'allume la lampe de chevet.
Malgré tout elle reste complètement immobile. Ses lèvres sont légèrement entrouverte et ses cils dessinent de sombres croissant sur ses joues pâles. Avec ce visage détendu par le sommeil elle a l'air terriblement jeune une jeune fille innocente épuisée par mes cruelles exigences.

Je me suis abandonné à mon désir pour un homme qui me détruit.
J'ignore pourquoi Luca ne l'a pas encore fait pourquoi je suis dans son lit au lieu d'être suspendu et torturé dans un hangar brisé et ensanglanté. La situation ou je suis n'est pas celle à laquelle je m'attendais quand les hommes d' Esguerra m'ont conduite ici hier et que j'ai réalisé que l'homme dont je croyais avoir causé la mort était encore en vie.
Il est vivant et il est déterminé à me châtier.

C'est une maison de célibataire même le frigidaire est presque vide et si je n'avais pas été aussi terrifiée et aussi épuisé hier que je l'aurais remarqué tellement c'est évident.
Je regarde de nouveau la fenêtre en baillant. Encore un lézard. Je le regarde courir et je me demande comment ces dehors dans la jungle. Chaque fibre de mon corps a envie d'être dehors de sentir le soleil chaud sur la peau et d'entendre le chant des oiseaux. Le petit aperçu que j'en ai eu hier ne m'a pas suffi.
Je veux être au grand air.
Je veux être libre.
Tu le seras bientôt je me fais cette promesse en bougeant sur cette chaise qui est si dure.