...mon cœur t’accompagne n’importe où tu es. Comme d’habitude. Je voyage tous les jours à travers le charme de ton sourire. De telle sorte que je me bats l’oeil du mauvais temps. Je laisse mon esprit planer comme un albatros qui n’a pas besoin de se poser pour éviter les souffrances. Je ne me souviens pas avoir respiré sans t’avoir à l’esprit. D’avoir pensé faire un pas sans te chercher. Et d’avoir prononcé un mot sans avoir ton prénom au bord des lèvres. De telle sorte qu’il m’arrive de prénommer Étincelle tout ce qu je touche, et tout cela sans me rendre compte de rien. Sais-tu qu’il m’est impossible de ne pas voir ton regard d’océanide sur l’horizon au coucher du soleil.
Tout le monde a sa manière de se sentir accompagné. Et je sais que le livre est le meilleur ami qu’un être humain puisse rencontrer. Oui. Et si le livre est un ami jaloux qui aime nous avoir tout entier pour nous amener loin de ce monde, c’est son seul mauvais caractère, et il ne nous éloigne de nos proches que pour nous apprendre comment s’en approcher. Sa solitude, sa timidité et son silence laborieux peuvent apporter beaucoup de lumière sur les fruits de l’amitié ou de la fraternité.
En amour, le mot « danger » perd son sens : il ne fait que pimenter le degré de passion qui anime le cœur.
En amour, le mot « danger » perd son sens : il ne fait que pimenter le degré de passion qui anime le cœur.
Le passé nous suit et nous poursuit farouchement comme un chacal, jusqu'à ce que nous le comprenons et l'apprivoisons ou que nous le laissons nous broyer et nous déchirer sans pitié.
Bien que je n'avais pas entendu maman évoquer la formule populaire « il était une fois », cette histoire résonnait dans ma tête comme un conte de fées : c'est une histoire de deux étudiants qui commence à Madagascar dans la ville de Mahajanga. La ville aux baobabs. Je me rappelle toujours cette histoire à chaque fois que j'affronte une épreuve. C'est l'histoire d'une adolescente de dix-huit ans, timide, réservée, prénommée Douceur et d'un jeune homme courageux de dix-neuf ans, Douleur. Douleur et Douceur s'aimaient éperdument.
Ce genre d'histoire continuera à se reproduire tant que chacun ne se sentira pas satisfait de ce qu'il est dans ce monde.
La vie est une curieuse hirondelle coincée dans une vilaine poubelle: c'est là qu'elle palpite et cesse d’être belle.