.....avant de monter sur un arbre, on devrait penser d’abord à sa descente, pour éviter de se ramasser les dents par terre. p.54
La vie est une curieuse hirondelle coincée dans une vilaine poubelle: c’est là qu’elle palpite et cesse d’être belle.Vous n’avez rien saisi. Je le sens. Je reformule et esquisse la phrase. C’est simple. La vie est un voyage peu ou prou incertain. Un voyage plein de turbulences.Des turbulences associées ou non à des intempéries.Des intempéries impétueuses provoquées par la curiosité et la cruauté humaines. p.9
L’amour est un espace inaccessible pour ceux qui ne savent pas voler plus haut par les mots.
p.147.
Aujourd'hui, quand on voit des gens courir à tout risque pour remplir leurs poches plutôt que de rembourrer leurs crânes, on comprend pourquoi le futur de ce monde incertain effraie à fendre l'âme.
Dans la vie, il faut savoir conjuguer tous les problèmes à leurs temps et à leurs lieux : il ne faut pas se contenter de les couver dans un nid au risque de faire éclore des sommations au lieu de solutions. (Page 12)
Le passé nous suit et nous poursuit farouchement comme un chacal, jusqu'à ce que nous le comprenons et l'apprivoisons ou que nous le laissons nous broyer et nous déchirer sans pitié.
...mon cœur t’accompagne n’importe où tu es. Comme d’habitude. Je voyage tous les jours à travers le charme de ton sourire. De telle sorte que je me bats l’oeil du mauvais temps. Je laisse mon esprit planer comme un albatros qui n’a pas besoin de se poser pour éviter les souffrances. Je ne me souviens pas avoir respiré sans t’avoir à l’esprit. D’avoir pensé faire un pas sans te chercher. Et d’avoir prononcé un mot sans avoir ton prénom au bord des lèvres. De telle sorte qu’il m’arrive de prénommer Étincelle tout ce qu je touche, et tout cela sans me rendre compte de rien. Sais-tu qu’il m’est impossible de ne pas voir ton regard d’océanide sur l’horizon au coucher du soleil.
Bien que je n'avais pas entendu maman évoquer la formule populaire « il était une fois », cette histoire résonnait dans ma tête comme un conte de fées : c'est une histoire de deux étudiants qui commence à Madagascar dans la ville de Mahajanga. La ville aux baobabs. Je me rappelle toujours cette histoire à chaque fois que j'affronte une épreuve. C'est l'histoire d'une adolescente de dix-huit ans, timide, réservée, prénommée Douceur et d'un jeune homme courageux de dix-neuf ans, Douleur. Douleur et Douceur s'aimaient éperdument.
Je ne sais pas pourquoi mais les gens aiment de moins en moins la culture. pourtant, sans la culture, il est impossible de remédier aux maux qui touchent l'humanité. (p209)
J'essaie de m'accorcher maman. J'ai toujours essayé de m'accrocher. Mais cette fois...