Aujourd'hui, quand on voit des gens courir à tout risque pour remplir leurs poches plutôt que de rembourrer leurs crânes, on comprend pourquoi le futur de ce monde incertain effraie à fendre l'âme.
Dans la vie, il faut savoir conjuguer tous les problèmes à leurs temps et à leurs lieux : il ne faut pas se contenter de les couver dans un nid au risque de faire éclore des sommations au lieu de solutions. (Page 12)
Le voyage, comme l'amour nous donne des ailes à la fois insolentes et chevaleresques, insupportables et audacieuses, dangereuses et salvatrices.
Cette appétissante Invitation au voyage lui faisait tourner la tête et le transportait dans un empyrée. Il aimait aussi bien dire qu'il était un albatros égaré dans des îles paradisiaques mais mal entretenues de l'océan Indien. Oui, Vitamine se comparait tout le temps à cette espèce d'oiseau qu'il n'avait jamais vue mais dont il avait découvert la description dans le poème éponyme de Baudelaire.
Je ne sais pas pourquoi mais les gens aiment de moins en moins la culture. pourtant, sans la culture, il est impossible de remédier aux maux qui touchent l'humanité. (p209)
Dans un monde où la bouche ne communique pas avec l'oreille, où la main droite ne fait pas confiance à la main gauche et où le cœur n'a rien à voir avec l'amour, la vertu demeure toujours un oiseau rare et farouche, c'est un oiseau qui disparaît progressivement de la sphère humaine. Et quand il revient pour tâter le terrain et savoir où on en est avec l'amour, la fraternité et le partage, on le prend pour un monstre et on le pourchasse. Tout simplement parce qu'on est hantés par l'égoïsme, la méfiance et l'arrogance. (p 167)
J'essaie de m'accorcher maman. J'ai toujours essayé de m'accrocher. Mais cette fois...
L’amour est un espace inaccessible pour ceux qui ne savent pas voler plus haut par les mots.
p.147.
.....avant de monter sur un arbre, on devrait penser d’abord à sa descente, pour éviter de se ramasser les dents par terre. p.54
La vie est une curieuse hirondelle coincée dans une vilaine poubelle: c’est là qu’elle palpite et cesse d’être belle.Vous n’avez rien saisi. Je le sens. Je reformule et esquisse la phrase. C’est simple. La vie est un voyage peu ou prou incertain. Un voyage plein de turbulences.Des turbulences associées ou non à des intempéries.Des intempéries impétueuses provoquées par la curiosité et la cruauté humaines. p.9