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Citations sur Je suis un tueur humaniste (9)

— J’ne veux pas tuer d’animaux ! martelai-je.
— Mais tu vas tuer aucun animal, calme-toi Babinsky, me fit Cyrus le gros devant ses deux comparses qui tenaient leur fusil contre leur poitrine.
— Bah alors, quoi ?
— On va simplement chasser, pour becter tout ça, ce soir.
— Manger des volailles pleines de plomb ?
Cyrus le gros me prit en aparté.
— Babinsky, ne me fais pas honte devant mes amis !
— Je ne tuerai aucun bestiau !
— Il faut juste que tu leur montres comment tu tires, merde !
— Pour quoi faire ?
— Parce que quand tu tiens une arme à feu dans ta main, c’est comme si Dieu avait un flingue !
— Moi, je veux pas tirer sur des proies innocentes !
— Mais Babinsky ! Tu manges bien de la viande et du poisson, non ? Et tu crois qu’ils arrivent comment dans ta putain d’assiette ?
— Je les vois pas souffrir.
— Ça change quoi ?
— Ça change tout.
— Mais qu’est-ce que ça peut te foutre, la souffrance
d’un écureuil, bordel ?!
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"— Tout était frivole, futile mais on ne le sait qu’après,
ça… longtemps après... Et toi, Salvador ?
— Moi, quoi ?
— Être heureux. Ça correspond à quoi, pour toi ?
— Je ne sais pas... Peut-être… se sentir bien, en harmonie…
je dirais... Avoir des projets, dormir, apprécier
naturellement chaque instant de vie, aimer, pouvoir
aimer...
— Pour aimer les autres, faut s’aimer soi-même...
— J’arrive à aimer les autres bien que je ne m’aime pas
vraiment… mais… l’amour que je donne aux autres se
termine toujours mal..."
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"Qu’est-ce qu’une crucifixion unique, auprès de celle, quotidienne, qu’endure l’insomniaque ? Je suis deux fois plus vivant que tous les autres puisque je ne dors pas. J’observe. Chaque jour que Dieu fait, je regarde le soleil surgir des cieux. La plus belle des victoires sur les tracasseries habituelles, les actions gâchées et les projets défaits n’est-elle pas de voir le soleil se lever, encore et malgré tout ? D’enfiler sa veste et de sortir de chez soi, là où nous attend la vie ?"
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Je connaissais des tueurs, comme moi, mais, habités par une absence totale de morale, eux ne pensaient qu’à la thune, aux pompes, aux bagnoles puis aux montres qui valent une fortune !
Moi, je m’en tapais royalement, de tout ça.
J’étais certes un tueur, mais un tueur éclairé, un mortel en devenir, doté d’une conscience et d’une grande sensibilité.
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Quelle émotion paradoxale je ressentais quand je me retrouvais en compagnie de livres ! D'abord l'émerveillement, puis le sentiment de plénitude devant cet espace infini de connaissance. Et puis la frustration : "Babinsky ! Tu ne pourras jamais tout lire !" J'ai toujours eu la sensation d'être heureux devant les livres, car ma curiosité sait qu'elle ne sera jamais rassasiée, et c'est tellement rassurant.
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Une ville a besoin qu'on la débarrasse de ses poubelles, de ses ordures et déchets.
L'humanité aussi.
Je tente d'être utile au monde à ma façon.
J'ai une éthique.
Je suis un tueur humaniste.
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- Babinsky, il n'y a pas de justice. Y'en a pas. Mais t'as le Tikoun Olam, et ça, j'aime bien.
- Le quoi?
- Tikoun Olam, c'est de l'hébreu.
- Ça veut dire quoi ?
- Réparer le monde.
- On répare le monde comment?
- En s'améliorant soi-même, en étant à l'écoute de l'autre, de son prochain. Tu sais faire, ça, Babinsky. Sauf que tu butes tes gars après.
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Et puis...en même temps, je gagnais bien ma vie, il est vrai, mon rythme quotidien ne souffrait d'aucune carence matérielle, mais quoi? S'il vous manque l'essentiel...
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- T'es sûr que tu bosses pour l'association ?
- Ouais, pourquoi?
- T' as pas le profil.
- C'est comment, leur profil?
- Chiant. File-moi une clope, allez.
Je filai une cigarette à Dominique qui se détendit un peu et me dit :
- Si on se fait serrer, ça va être chaud.
- De toute façon, tu vas mourir alors que peut il y avoir de pire ?
La phrase fit rire Dominique. Il se marrait de bon coeur. Je poursuivis :
- Tu vois, c'est pareil pour moi. Je vais crever un jour.Toi, tu as encore le temps.
- Je sais pas. Je vis avec l'idée que chaque seconde qui passe est probablement la dernière et je m'amuse en emmerdant royalement les conventions.
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