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EAN : 9782253240679
288 pages
Le Livre de Poche (17/06/2020)
4.02/5   91 notes
Résumé :
Déjà publié chez JC Latès : Sois toi-même, tous les autres sont déjà pris

Tout sourit à Alfredo Scali, peintre ambitieux : il vient d’être repéré par un grand galeriste parisien et peut enfin se débarrasser de son conseiller Pôle Emploi ! Ses parents sont aux anges. Même Schmidt, le petit singe hérité de sa grand-mère, semble fier de lui. Et pour cause : le capucin malicieux, accro aux beignets à la pistache et à Starsky sans Hutch, est le véritable a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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« Si Picasso avait rencontré mon petit-fils, il aurait définitivement arrêté la peinture. Il aurait plutôt ouvert une bonne pizzeria à Naples. »

C'est le coeur de Daisy qui s'exprime, la grand-mère du héros de ces 280 pages originales, parfois aussi drôles qu'émouvantes, souvent déjantées mais toujours sincères.
Fuck le bluff, fuck le baratin, vive le vrai. Sinon à quoi ça sert ?

Alfredo est attachant avec ses potes, son conseiller pôle-emploi et ses filles d'un soir. Obligé depuis que Céleste qu'il aurait pu aimer s'est barrée.
Et surtout avec Schmidt, son singe capucin, petite femelle de quatre ans qu'il a récupérée avant que Daisy ne la flanque dans le bouillon de poule. Alzheimer dans la tête.

Alfredo est mal dans sa peau, pas de boulot. Il veut peindre, peindre et peindre.
Il est sûr de ça mais pas sûr de lui.
Son idée, peindre des tableaux de rêves d'animaux.
Normal, son père est soigneur dans un zoo.

Rien ne se passera comme on le pense, l'artiste n'est peut-être pas celui qu'on croit.

C'est une lecture divertissante, petite fable tragi-comique, baignée de générosité et d'altruisme où la part belle est offerte à la famille et à l'amitié.

Comme récemment me disait un ami : « trouve moi-moi un livre où il n'y a pas de guerre, pas de crime, pas de violence sexuelle, pas d'horreur, pas de psychopathe... »
Pas si facile, mais j'ai trouvé !

David Zaoui m'a prouvé qu'il reste encore des belle personnes.
Une lecture pétillante, désaltérante pour celui qui a soif de bons sentiments à la sauce rigolote.
Je ne pouvais pas dire « rafraichissante », y'a Franz-Olivier Giesbert qui l'a déjà dit sur la couverture. Je ne voudrais pas la tirer à moi.

« Alfredo, n'oublie jamais… Sois toi-même. Tous les autres sont déjà pris. »

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Je ne connaissais pas du tout David Zaoui, j'avais déjà entendu parler de lui, mais je n'avais encore jamais lu aucun de ses romans. Je crois que cela va changer maintenant que j'ai lu celui-ci. le peintre du dimanche est la version poche du grand format paru aux éditions Lattès, Sois toi-même, les autres sont déjà pris. J'avais entendu parler de ce roman au moment de sa sortie, le titre est évocateur et est tiré d'une célèbre citation d'Oscar Wilde. Et maintenant que je connais l'histoire, je dirais que les deux titres, la version grand format ou la version poche, collent parfaitement avec l'histoire.

L'auteur nous fait faire connaissance avec Alfredo Scali. Il est peintre, artiste, pas peintre en bâtiment. Il peint l'inconscient des animaux à travers leurs rêves. C'est déjà pas banal comme idée. Il aimerait bien exposer dans une galerie et se faire un nom. Mais pour l'instant ses recherches sont vaines. Il est au chômage, et reçoit beaucoup de propositions d'emploi de la part de son conseiller Pôle Emploi, qu'il envoie paitre bien souvent. Pas question pour lui d'être déménageur, ou encore faire une formation pour être conducteur de tramway.
Un jour, la maladie d'Alzheimer est découverte chez sa grand-mère. Une association va lui amener un singe capucin, capable d'aider la vieille dame dans des tâches basiques du quotidien. C'est une petite femelle, qu'elle appellera Schmidt, nom que la grand-mère prend de sa série fétiche Derrick. le souci est que la maladie de sa grand-mère s'accentuera, elle ne saura plus s'occuper de Schmidt, et c'est donc Alfredo qui va l'accueillir chez lui. Alfredo va vite se rendre compte que ce petit singe est malicieux, et que grâce à lui, il va pouvoir enfin exposer ses toiles dans une galerie parisienne. Et comment me direz-vous ? Il s'avère que Schmidt peint, à certains moments de la vie d'Alfredo, et les toiles ont apparemment du succès. Mais Alfredo s'en veut du subterfuge et aimerait bien être reconnu pour sa propre valeur à lui... comment va-t-il faire ? Quand Schmidt peint-il pour lui ? Va-t-il arriver à exposer ses propres créations ? Ça je vais vous laisser le découvrir. Je ne voudrais pas plus gâcher la surprise. Déjà que j'ai la sensation de vous en avoir dit de trop...

Ce que je ne peux pas vous retranscrire dans ce résumé de l'histoire, c'est le ton qu'a pris David Zaoui pour décrire les faits et les personnages. L'humour est en première ligne, la dérision aussi. C'est drôle, on ne peut que sourire et même rire devant certaines remarques, certains faits. Évidemment, avec un singe comme compagnon de route, on se doute bien que les situations comiques et cocasses vont s'enchainer. J'ai beaucoup ri quand Alfredo doit masquer Hutch de la série télévisée Starsky et Hutch parce que Schmidt ne l'aime pas. Vous voyez, c'est plein de petites allusions qui sont faites et qui mettent beaucoup de drôlerie dans l'histoire. Et pourtant, les messages qui transpirent du personnage d'Alfredo sont très sérieux et très nobles. Car cet homme n'a qu'une envie, c'est de vivre de ce qu'il aime faire, d'être épanoui et de se consacrer à sa passion. Et comme on le comprend. Tout le monde rêve de vivre de sa passion, et on sait très bien que c'est souvent irréalisable. Mais après tout, pourquoi pas, pourquoi ne pas essayer ? Il aimerait vivre d'autre chose que des boulots alimentaires, et pour ce faire, il va devant de grandes désillusions. J'ai trouvé beaucoup de profondeur dans les propos de l'auteur sur ce sujet du travail, de la passion, et de la différence entre vivre de sa passion et vivre pour manger. Un sujet très vaste et que chacun d'entre nous connait.

Les personnages sont très attachants, que ce soit la grand-mère, Alfredo ou ses amis Casimir et les autres. Ils sont tous très bien travaillés avec leurs qualités et leurs défauts et surtout avec cet amour de la vie, quelle qu'elle soit. Ce sentiment d'attachement à Alfredo est renforcé par le choix narratif de l'auteur que j'aime beaucoup. En effet, il utilise la première personne du singulier pour faire parler son personnage principal. C'est un procédé que j'aime beaucoup et que je préfère, car il me permet de me sentir au plus près du héros, de ressentir la moindre de ses émotions, de rentrer dans sa tête et de connaître la moindre de ses pensées. Et vous pouvez me croire que c'est une folle expérience que de rentrer dans la tête d'un homme comme Alfredo. Il ne m'a pas déçue, j'ai aimé son extravagance, mais aussi sa grande sensibilité et son amour de la vie. Il m'a fait rire bien souvent, il m'a énormément touchée et émue aussi. Ce qui m'a fait le plus souvent sourire, ce sont ces interludes faits avec les courriers que lui et son conseiller Pôle Emploi s'envoient. Les réponses automatiques du conseiller mettent à mal la patience d'Alfredo, il a beau répéter ce qu'il a déjà dit, rien y fait. J'attendais ces lettres avec impatience dans ma lecture car je savais qu'elles étaient synonymes de rigolade et d'humour, elles étaient totalement jubilatoires. En fait, tout est raconté avec tellement de naturel et d'authenticité qu'il était difficile pour moi de ne pas croire que tous ces personnages n'existaient pas réellement.

Le livre au format poche n'est pas très long, à peine trois cents pages. Je passais un tel bon moment avec lui que je n'arrivais pas à le lâcher pour mes obligations quotidiennes, je n'avais qu'une envie, c'est de me replonger dedans pour savoir ce qui allait se passer. Car, bien que ce ne soit du tout un polar ou autre livre à suspense, l'auteur a justement bien su le créer ce suspense. Je me suis demandée tout le long, comment allait s'en sortir Alfredo, s'il allait révéler que c'était Schmidt qui avait peint à sa place, et allait-il réussir à vivre de son art. Comme si on se posait des questions au sujet d'un ami. C'est sa la grande force de ce livre, c'est que l'on considère très vite Alfredo comme un pote, comme quelqu'un de notre entourage et on s'inquiète pour lui et on voudrait qu'il ne lui arrive que des bonnes choses. Je le quitte avec regret, la fin est belle, jolie, inattendue, attendrissante. J'ai été très émue par celle-ci, et le mot final est donné encore avec une pointe d'humour, comme s'il ne fallait pas oublier de sourire au travers de l'émotion qui envahit. Et comme il est dit si bien, "Il existe des êtres si rares que, lorsqu'on les croise, ils vous touchent à jamais. Alors il ne faut pas les quitter d'une semelle. Il faut les suivre au bout du monde." Je crois que si une personne comme Alfredo existait et était mon ami, je ne le lâcherais pas...

Je ne suis pas déçue du tout de ma lecture. C'est une belle découverte, j'ai passé un moment extra en compagnie de tous les personnages et de David Zaoui. Je ne partais avec aucun a-priori, la couverture m'avait fait sourire, l'histoire m'a émue et fait rire. David Zaoui fait aimer la vie avec une telle histoire, et nous suggère à nous lecteurs, de toujours croire en nos rêves, de se battre pour eux et de tout faire pour les réaliser. Une très belle leçon de vie, sans pour autant avoir pris un ton moralisateur...le message passe dans l'humour et l'allégresse. Comme il dit d'ailleurs, "Sois libre et écoute ton coeur, c'est le seul moteur de l'inspiration. " Je suis entièrement d'accord avec ça.

Donc, si comme moi, vous ne connaissiez pas encore David Zaoui, je ne peux que vous encourager à le faire avec ce livre ci, ou avec le dernier qui vient de sortir aux éditions Jean-Claude Lattès, le financier en chef. J'avoue que ce livre me fait bien envie aussi, et cette fois, c'est une poule qui se retrouve en couverture... et le résumé est fort tentant. Moi, en tout cas, je vais continuer de lire cet auteur, il est une très belle surprise de ce Prix des Lecteurs, il m'a fait passer un excellent moment, distrayant et tellement profond. Un style fluide et décalé, un auteur à lire absolument..
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Belle découverte que ce roman. Une histoire drôle mais tendre à la fois. Les personnages sont touchants. J'ai adoré le père plein de sagesse et ayant un grand coeur, cette grand-mère qui perd la tête et surtout le singe plein de talent et avec énormément d'amour à donner.
L'écriture est légère, fluide et agréable à lire tout comme l'intrigue et prenante et passionnante. On a le sourire aux lèvres tout au long de la lecture.
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La quatrième de couverture m'a donné vraiment envie de plonger dans ce court roman et il faut dire que je n'ai pas été déçu, surtout au début.

Le personnage principal, ce peintre un peu "raté" ou du moins qui a du mal à percer dans le milieu de l'art et qui enchaîne les petits boulots peu gratifiants proposés par son conseiller pôle emploi, arrive enfin à se faire un nom après avoir vendu une toile qu'il a réussi à faire exposer dans une galerie d'art. Petit problème : cette toile n'est pas de lui mais de son singe de compagnie, un singe dressé pour aider les personnes dépendantes qu'il a récupéré chez sa grand-mère.

Ce livre léger en apparence vient quand même aborder des thèmes tout à fait sérieux tel que la solitude, les maladies dégénératives et les situations de dépendance des personnes âgées, le chômage, l'amour et la religion. L'auteur livre une critique de certains aspects de notre société et aussi du milieu de l'art. Ce livre, en réalité, est faussement "simple" et cache vraiment sous les situations déjantées et les traits d'humour à répétition un peu plus de profondeur. C'est assez surprenant.

Pour autant, après des débuts tonitruants, j'ai trouvé que le récit s'essoufflait dans sa deuxième moité. Ça patine un peu, l'humour se fait moins corrosif qu'au début. Alors certes, le personnage évolue mais c'est nettement moins efficace qu'au début du roman et heureusement que l'auteur a réussi à arrêter son récit au bon moment.

Il n'empêche que ce livre m'a fait rire à plusieurs reprises. Bon, toutes les blagues ne font pas mouche, certaines sont moins fines que d'autres, moins bien placées mais dans l'ensemble c'est plutôt efficace. le ton est moderne, c'est rafraîchissant, drôle et certaines situations sont vraiment complètement ubuesques.

Malgré ce petit essoufflement en deuxième partie de roman, j'ai passé un bon moment à la lecture de ce petit roman déjanté, frais et drôle. Ça se lit très vite et ce ton original et décalé mérite que l'on ouvre ce roman.
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🅤🅝 🅑🅡🅘🅝 🅓'🅗🅤🅜🅞🅤🅡 🅔🅣 🅓🅔 🅕🅞🅛🅘🅔   
"Un soir, au Drugstore des Champs-Élysées, j'ai demandé au responsable du rayon livres s'il pouvait me conseiller un roman qui comporterait une dose d'humour, de folie, d'émotion, d'originalité et qui soit en prise sur son temps.   
Le libraire a réfléchi un moment avant de me dire :   
- Franchement, je ne vois pas ... Ce livre, vous n'avez qu'à l'écrire !".    

Voilà comment David Zaoui nous présente son livre "Le peintre du dimanche".

🐒 On y découvre Alfredo Scali, artiste peintre au chômage. Doux rêveur, un brin excentrique, qui croit dur comme fer à son heure de gloire. En attendant il va de petits boulots en petits boulots, toutes sortes de jobs alimentaires, pas vraiment passionnants, qui lui sont dégotés par son conseiller Pôle Emploi, Mr Bubard, pas vraiment investi dans sa mission et qu'Alfredo ne porte pas dans son coeur. Durant son temps libre, il continue de peindre et d'arpenter Paris à la recherche du galeriste qui lui donnera sa chance.   
🙊 Sa vie va se retrouver chamboulée par l'arrivée d'un petit singe capucin, Schmidt. Celui-ci a été apprivoisé, et parfaitement dressé, pour accompagner les personnes âgées dans leur vie quotidienne. Il le récupère auprès de sa grand-mère atteinte d'Alzheimer, qui ne peut plus le garder.    
🙉 Ces deux là réunis, croyez-moi, ça vaut son pesant de cacahuètes !!. D'autant que Schmidt, va se révéler être, dans des conditions bien particulières, que je vous laisse découvrir 😉, un peintre hors pair, dont les toiles vont être repérées par un galeriste parisien.   
🙈 Alfredo voit se profiler enfin la reconnaissance tant attendue, sauf que les toiles qui font fureur ne sont pas les siennes, ...   
Comment va t-il se sortir de cette situation ?   

🪄✨ Ce livre de David Zaoui, avec toute sa palette de personnages, tous aussi loufoques les uns que les autres, m'a fait pensé au film "le fabuleux destin d'Amélie Poulain". Un p'tit côté burlesque, poétique, magique, ... tout en légèreté, qui arrête le temps et nous offre une jolie parenthèse, drôle et fraiche, qui fait un bien fou.   

A déguster sans modération !! 🥰💞💥
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Je vais te raconter une histoire. Trois rabbins voyagent dans un taxi, à New York. Le rabbi Hofmann dit : "Moi, à côté de Dieu, je ne suis pas plus grand que la patte d'une fourmi." Le rabbi Palinsky, qui est assis à côté, lui répond alors : "Rabbi Hofmann, si vous, à côté de Dieu, vous n'êtes pas plus grand que la patte d'une fourmi, alors moi, je ne suis pas plus grand que l'ongle du pied de la fourmi !" Le troisième rabbi, le rabbi Peled, s'exclame à son tour :"Mais alors, si vous deux, immenses rabbis, l'un de New York et l'autre de Moscou, êtes si petits devant Dieu, alors moi, pauvre rabbin de Madrid, je ne suis pas plus grand que l'infime partie de l'ongle de la fourmi!"
Alors, le chauffeur de taxi se retourne et dit aux trois grands rabbis : "Mais si vous, de grands sages, êtes si minuscules devant Dieu, qu'en est-il de moi ? Moi, que suis-je ?" Et les trois rabbis de répondre : "Mais pour qui il se prend, celui-là ?"
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C'est quoi un copain pour toi?
Un copain, c'est un type qui ne dit jamais non quand je lui demande un truc.
Et pour toi, c'est quoi?
C'est un type qui, quand il me demande quelque chose et que je lui dis non, ne me casse pas les pieds pour autant.
Ah...
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Vidéo de David Zaoui
Babinsky a un don. Un don du ciel. Il vise et il tire comme personne. Repêché dans l’orphelinat où il a grandi par un professionnel du crime, il devient malgré lui tueur à gages. Mais attention ! Un tueur à gages, certes, mais humaniste, et qui met un point d’honneur à son job de liquidateur : rendre heureuses ses futures victimes avant de les tuer.
"Je n'en ai fait qu'une bouchée." Gérard Depardieu.
"Un tueur à gages avec des principes ! Un polar un peu inhabituel." Nicolas Carreau, Europe 1.
"Babinsky a beau être tueur, il a bonne mentalité." Francis Richard, Contrepoints.org.
"Des personnages truculents aux situations cocasses, tout est réussi dans ce premier roman touchant et rigolo !" Caroline Vallat, Fnac Rosny 2.
Lauréat du Festival du premier roman de Chambéry 2018.
Cet ouvrage a été précédemment publié sous le titre "Je suis un tueur humaniste" aux éditions Paul & Mike en 2016.
+ Lire la suite
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