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EAN : 9782709663991
288 pages
J.-C. Lattès (30/01/2019)
4.18/5   175 notes
Résumé :
« As-tu pensé, Alfredo, à ce que sera ta vie si tu ne parviens pas à percer dans cette voie qui est la tienne ? Que deviendras-tu ? Chauffeur routier, vendeur de cartes de visite, slameur ? Que pourrais-tu devenir  ? Tu ne sais rien faire. »

Dans une HLM de banlieue, vivant sur le même palier que ses parents juifs italiens, Alfredo Scali est un loser au grand cœur qui se rêve artiste. Mais pas n’importe lequelR... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (84) Voir plus Ajouter une critique
4,18

sur 175 notes
Si vous aimez rire, sourire, vous émouvoir, vous attendrir, vous retrouver, ce roman est fait pour vous !
Un pur délice!


Alfredo Scali (et non Scalope voyons), juif non pratiquant est un artiste peintre qui a tout le mal du monde à être reconnu. Né dans une famille juive qui apprécie particulièrement les animaux avec un père travaillant au zoo, Alfredo peint les rêves des animaux. Il aime deviner les contrées oniriques de ces animaux endormis. Mais personne ne veut de ses toiles, personne ne croit en lui. Il finirait presque par perdre confiance le pauvre Alfredo. En attendant le succès, il court de job en job, des boulots tout aussi désopilants qu'à l'opposition de ses ambitions. Il écrit au responsable du pôle emploi pour être entendu mais ce dernier est un homme très particulier qui lui répond de manière robotisée la même litanie sur la nécessité de travailler. Ces passages m'ont d'ailleurs bien fait sourire car Alfredo n'a pas sa langue dans la poche !


Lorsqu'on confie un singe dressé à sa grand mère atteinte d'Alzheimer et que cette dernière des années plus tard est sur le point de faire griller la pauvre bête dans son bouillon, Alfredo reprend l'animal chez lui. Et c'est là que sa vie est sur le point de changer. Schmidt est un singe particulier aux multiples talents cachés.


Entre les rêves d'Alfredo et Schmidt, il y a aussi les parents et amis qui sont chacun un bel exemple d'humanisme. de beaux portraits qui poussent Alfredo à se rapprocher peu à peu de qui il est vraiment.


Ce roman m'a vraiment beaucoup plu, je l'ai d'ailleurs lu d'une traite. Car il révèle une palette multicolore de sentiments, de fraîcheur, d'humour, de tendresse et une réflexion touchante sur l'importance de croire en soi et en ses rêves. Les coups de pouce vont bon train pour aider notre artiste en herbe, un peu à l'image de la vie qui nous offre elle aussi des rencontres et des hasards vitaminés.


Qui n'a pas déjà eu cette impression de porter un masque pour se fondre dans la masse ? Pour plaire, pour être comme ils veulent, les autres. Ce roman nous ramène à nos origines en nous passant ce beau message : sois toi-même, les autres sont déjà pris !

Merci à NetGalley France pour l’envoi gracieux de ce très beau roman.
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Chers Babeliotes, amis très chers ou pas du tout,

Je sais que vous allez certainement m'en vouloir. Certains seront même extrêmement fâchés et agacés par mes propos et ma façon d'agir. Je m'en excuse d'ores et déjà, mais il faut absolument que je vous parle d'un…roman que j'ai lu il y a quelques mois et qui me trotte encore dans la tête (c'est vous dire !).
D'ailleurs, j'en ai déjà vaguement parlé, sur deux autres de mes modestes chroniques. Si vous voulez bien vous donner la peine de lire mes humbles billets sur « Libres dans leur tête » de Stéphanie Castillo-Soler et de « Sept jours au Mazet-St-Voy » de Yves Montmartin, tous deux amis babéliens talentueux, vous aurez un petit aperçu de ce que je pense de ce…roman qui m'a bouleversée.
Oui, car « Sois toi-même, tous les autres sont déjà pris » de David Zaoui m'a….bouleversée ! Littéralement.
Ce ….roman m'a chamboulée, émue, époustouflée. Il m'a redonné confiance en moi, en la vie. Il m'a rendue heureuse et m'a fait rire. Ce…roman a fait trembler mon âme sensible et a retourné mon coeur d'une façon que je n'ai jamais cru possible.
Je ne vous ferai aucun résumé de ce…roman. Je ne suis pas une quatrième de couverture et vous pourrez toujours aller sur la page de présentation babélienne de ce…roman pour en savoir un peu plus que ce je souhaite vous en dire.
Mais, j'avoue donc : ce…roman est bouleversant. De bêtise. Émouvant…d'absurdité. Époustouflant…de maladresse. J'en suis encore troublée…d'incompréhension.
J'ai été émue de voir qu'un texte, pour moi dénué de sens, vide d'idées et sans fil conducteur puisse être publié, alors que d'autres auteurs, bourrés de talent, n'arrivent pas toujours à se faire lire, sinon à se faire une petite place au soleil. Émue aux larmes. De tristesse.
Je ne connais pas Mr. Zaoui. J'ai lu son…roman dans l'espoir de passer un bon moment, de rire.
Le résumé promettait une histoire avec une grand-mère (j'ai adoré mes grand-mères quand elles étaient de ce monde), un petit singe (j'adore les animaux, même si mes préférés restent les chats), une amitié (j'adore mes amis), un peu d'amour (je suis très amoureuse, c'est la Saint-Valentin, que diable !), du suspense (boo ! j'vous ai fait peur ?) et j'ai eu tout ça…mais sans rien y comprendre !
Ce…roman m'a rendue heureuse…lorsque je l'ai enfin fini ! Parce que oui, je l'ai lu jusqu'au bout. Confiante que, dans le dernier chapitre, la dernière page, la dernière ligne ou le dernier mot même, quelque chose allait enfin donner un sens à ce….roman. Mais non. Peine perdue. En fait, pas de peine, non : j'ai beaucoup ri quand je me suis rendue compte que je venais de tourner la dernière page sans même m'en apercevoir et que, si histoire il y avait eu, elle était (enfin ou déjà ?) finie.
J'en suis donc ressortie le coeur retourné…pardon, pas le coeur…l'estomac retourné (je me suis trompé d'organe !) et l'âme tremblante de jalousie !
Ben oui, si ce…roman fait vivre son auteur, sans la contrainte d'avoir des horaires á respecter, les ordres du patron à suivre, la mauvaise humeur des collègues à supporter, je suis jalouse. Parce que je me demande si je n'arriverais pas à faire, sinon mieux, du moins pareil ! J'ai confiance en moi.
Je le répète : je ne connais pas Mr. Zaoui. J'aime l'absurde quand c'est Maitre Desproges qui l'écrit, parce que ça tient du génie : z'avez qu'à essayer « Des femmes qui tombent ». C'est merveilleux. Mais l'absurde, le déjanté de Mr. Zaoui m'a déconcertée. En plus franc : j'ai rien compris et je me suis enquiquinée à pied, à cheval et en voiture.
Pour finir (au risque de me répéter), je ne connais pas Mr. Zaoui, mais je le remercie et j'espère qu'il ne m'en voudra pas de le dézinguer de cette horrible façon. Mais puisque je n'ai pas aimé son…roman, celui-ci aura au moins servi à me permettre d'essayer de vous renvoyer sur deux ou trois de mes petites critiques minables qui vous parlent de deux ou trois Romans d'Auteurs très doués et qui méritent d'être lus.
J'ai nommé :
Mr. Yves Montmartin – Sept jours au Mazet-St-Voy – Pour le suspense et le don d'écriture
Mme Stéphanie Castillo-Soler – Libres dans leur tête – Pour l'amitié et le don d'écriture
Mme Cristine Verlédène – L'ècho de ta mémoire – Pour l'amour et le don d'écriture.

Merci.
À tous les quatres !

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Fichtre ! J'aurais adoré avoir un singe plus précisément un capucin comme Schmidt ( que je n'aurais sûrement pas appelé de ce nom allemand sinistre, qui détruit tout charisme avant même qu'on le connaisse ) même si pour le moment je suis loin de l'Alzheimer....Vous allez dire, quelle relation entre un singe et la maladie d'Alzheimer ? Eh bien c'est le point de départ de ce truculent bouquin.
Par contre j'avais une mamie comme celle d'Alfredo, le mec protagoniste du bouquin, qui veut être ou est (?) peintre artiste, mais galère pour le moment, et qui pour elle, -elle c'est Daisy-, a loué les services de Schmidt le capucin ,"cet enkilé" (c'est du srilankais 😄)......Alors qu'Alfredo hésite entre la chance et la houtspa (culot monstre en yiddish), pour s'extirper de sa galère, Schmidt, lui n'a aucun soucis. Aprés avoir échappé belle au bouillon de Daisy, il se la coule douce ( Vive les srilankais et les nanas d'Alfredo ! ) et va même lui donner un coup de main, et quel coup de main !

Un livre vraiment bien écrit, mine de rien truffé de belles réflexions sur la vie, aux personnages attachants ( j'ai surtout kiffé grave sur le capucin multitalent , trop canon, 😀 ! L'animal de mes rêves ! ), plein d'humour, d'optimisme et d'amour et un zeste de folie, où même le rabbin est un humain qui doute de Dieu et sait plaisanter. Et puis il y a les frites, les frites casher délicieuses à déguster à Bruxelles....et beaucoup d'autres friandises qu'il ne faut surtout pas rater 😋!
Vu les sujets moroses qui sévissent dans les nouvelles publications et qui à la longue même avec une belle prose, dépriment, ce livre est un feu d'artifice !
Je me suis régalée ! Merci Ladybird !

Un grand merci aux éditions JC Lattés et NetGalleyFrance !

".....rien de rien ne devrait nous empêcher d'être nous mêmes, et de réaliser nos rêves."

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J'avais beaucoup aimé le premier roman de David Zaoui, "Je suis un tueur humaniste" paru en 2017 chez Paul & Mike :
J'étais dont ravie de découvrir son nouveau roman paru chez JC Lattès.
Malheureusement, le charme n'a pas opéré et, fait rare, j'ai même abandonné ma lecture tant je me suis ennuyée.
Le style de David reste vif et enjoué, mais l'histoire - même si l'on sait qu'il s'agit d'un feel-good - est pour moi vraiment trop mièvre. de plus, je n'ai pas ri aux gags éculés, ni aux traits d'humour qui m'ont paru forcés.
Ce livre trouvera très certainement ses lecteurs. Je regrette, mais je n'en suis pas.
Lien : http://aufildeslivresblogetc..
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Luciano vit en banlieue parisienne. Il vivote en fait, essaie de gagner sa vie grâce à ses peintures en enchaînant les petits boulots merdiques que lui trouve son conseiller pôle emploi. Jusqu'au jour où il se retrouve à devoir gérer le singe de sa grand-mère.
C'était plutôt prometteur, dans le sens où ça annonçait une histoire un peu loufoque, sans prise de tête, bonne pour la détente. C'est bien loufoque et sans prise de tête, mais c'est aussi sans grand intérêt et un brin enfantin. Bref, je l'ai terminé, mais il ne me laissera pas un grand souvenir. Les critiques étaient pourtant positives...
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Citations et extraits (51) Voir plus Ajouter une citation
Un jour, deux souris tombent dans un bol de lait. L’une dit à l’autre : « On va se noyer, ça ne sert à rien de lutter. » Pas convaincue, l’autre lui répond : « On va survivre ! Il faut avoir la foi et être fortes ! » Puis elle se met à battre le lait de ses petites pattes dans le bol, sans s’arrêter, croyant que cela l’aidera à survivre. Et elle ordonne à l’autre de l’imiter. « Bats-toi ! Remue tes pattes ! Il se passera quelque chose ! » Au terme de leurs efforts acharnés, le lait s’est transformé en beurre. Et elles ont survécu.
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À l'attention de mon conseiller Pôle Emploi qui de toute façon ne lit jamais ses courriers.

Monsieur Bertrand Bubard,
Je crois que vous êtes atteint du syndrome du fonctionnaire autiste programmé pour dire des conneries à répétition. Je le pense vraiment. [...]
J'ignore si vous avez bien lu mon courrier. Je ne le pense pas. Peut-être que vous avez éternué, que vous n'aviez pas de mouchoir sous la main et que vous avez pris ma lettre pour un kleenex ?
J'ai l'impression ‒ que dis-je, la très nette certitude ‒ de parler à un robot increvable ! Vous m'avez encore dirigé vers une offre d'emploi totalement inadaptée : cette fois, dans une usine de jouets à Clichy-sous-Bois, afin de tester des toupies. Je suis PEINTRE, merde ! Inscrivez-le dans votre cerveau !
Bubard, ça rime avec renard, qui rime avec calamar, qui rime avec gros lard, qui rime avec...
Alfredo Scali
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C’est si bon de pouvoir faire plaisir à ceux qu’on aime. Voilà quelque chose qu’une personne immensément riche ne pourra jamais s’offrir, ai-je pensé : rendre heureux les autres, tous les autres. Avec les milliards que possèdent certains, avec leurs bateaux et leurs villas aux robinets en or, jamais ils ne pourront donner du bonheur à tous les gens qui peuplent la Terre. 
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— Si tu veux, on se revoit demain et on ira se promener un peu.
— Pour quoi faire ?
— On pourrait devenir copains. Je n’ai plus de copain depuis six mois.
— C’est quoi un copain pour toi ?
— Un copain, c’est un type qui ne me dit jamais non quand je lui demande un truc. Et pour toi, c’est quoi ?
— C’est un type qui, quand il me demande quelque chose et que je dis non, ne me casse pas les pieds pour autant.
— Ah…
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_ Je vais te raconter une histoire. Trois rabbins voyagent dans un taxi, à New York. Le rabbi Hofmann dit : "Moi, à côté de D.ieu, je ne suis pas plus grand que la patte d'une fourmi." Le rabbi Palinsky, qui est assis à côté, lui répond alors : "Rabbi Hofmann, si vous, à côté de D.ieu, vous n'êtes pas plus grand que la patte d'une fourmi, alors moi, je ne suis pas plus grand que l'ongle du pied de la fourmi !" Le troisième rabbi, le rabbi Peled, s'exclame à son tour :"Mais alors, si vous deux, immenses rabbis, l'un de New York et l'autre de Moscou, êtes si petits devant D.ieu, alors moi, pauvre rabbin de Madrid, je ne suis pas plus grand que l'infime partie de l'ongle de la fourmi !"
Captivé, j'écoutais le rabbin Meyer poursuivre son historiette.
_ Alors, le chauffeur de taxi se retourne et dit aux trois grands rabbis : "Mais si vous, de grands sages, êtes si minuscules devant D.ieu, qu'en est-il de moi ? Moi, que suis-je ?" Et les trois rabbis de répondre : "Mais pour qui il se prend, celui-là ?"
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Videos de David Zaoui (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de David Zaoui
Babinsky a un don. Un don du ciel. Il vise et il tire comme personne. Repêché dans l’orphelinat où il a grandi par un professionnel du crime, il devient malgré lui tueur à gages. Mais attention ! Un tueur à gages, certes, mais humaniste, et qui met un point d’honneur à son job de liquidateur : rendre heureuses ses futures victimes avant de les tuer.
"Je n'en ai fait qu'une bouchée." Gérard Depardieu.
"Un tueur à gages avec des principes ! Un polar un peu inhabituel." Nicolas Carreau, Europe 1.
"Babinsky a beau être tueur, il a bonne mentalité." Francis Richard, Contrepoints.org.
"Des personnages truculents aux situations cocasses, tout est réussi dans ce premier roman touchant et rigolo !" Caroline Vallat, Fnac Rosny 2.
Lauréat du Festival du premier roman de Chambéry 2018.
Cet ouvrage a été précédemment publié sous le titre "Je suis un tueur humaniste" aux éditions Paul & Mike en 2016.
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