La Terre est surpeuplée, bureaucratique, malsaine et en proie aux psychoses de masse.
La douleur et la répétition monotone d'une action engourdissent l'esprit, tout en le laissant libre de suivre ses pensées.
"J'irai avec toi et je serai ton guide, car tu as besoin que je marche à ton côté." Une phrase qui convenait bien à la Peur, bien qu'elle eût été prononcée par la Sagesse. L'une et l'autre ont des choses en commun, si l'on y pense.
Nous sommes tous des touristes à l’instant où nous posons le pied hors de nos demeures.
Les machineries neutres où se combinent, dans ce qu’elles ont de pire, les images paternelle et maternelle – à savoir la chaleur du sein et l’autorité du maître omniscient – sont un pôle d’attraction rêvé pour les êtres faibles.
La vie — si l'on veut bien me permettre une brève digression philosophique avant que j'en vienne au vif du sujet — est une chose qui me rappelle de près les plages de la baie de Tokyo
L’homme était parvenu à rejeter les inhibitions et les tabous accumulés sur lui par la tradition, pour s’apercevoir finalement, après quelques brefs ébats, que cela ne faisait pas la moindre différence : il était toujours aussi vulnérable à la mort, et confronté sa vie durant avec les mêmes problèmes de survie, agrémentés par le fait que Malthus avait raison.