AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Je n'ai pas dit mon dernier mot (31)

Nous avons des dirigeants et une classe politique, y compris au RN, qui affirment qu'il n'y a pas de question identitaire, pas de question civilisationnelle.
L'essentiel est pour eux le social. Et pourtant, c'est cette question identitaire et civilisationnelle qui va structurer la vie politique du XXIe siècle comme la question sociale a structuré celle du XXe siècle.
(Pages 302 et 303).
Commenter  J’apprécie          10
Je l'ai dit : je parle le français, quand les autres parlent le politiquement correct. J'évoque la disparition du peuple français, de la nation française, de la culture française pour mieux la conjurer. Je parle un langage vrai pour ressusciter l'instinct de survie de notre peuple, intimidé par les menaces d'excommunication des Savonarole du vivre-ensemble.
(Page 318)
Commenter  J’apprécie          10
Le déni angoisse quand la lucidité donne de l'espoir. L'homme a besoin d'affronter ce qui l'effraie, tandis que, bercé dans une tranquillité mensongère, il se liquéfie.
Je continue, et je continuerai, de croire que la nation française a le droit légitime de préserver sur son sol sa culture, ses moeurs et son histoire. Je défendrai ce droit jusqu'au bout de mes forces, tant qu'une partie de ce peuple aura une claire conscience des enjeux civilisationnels.
C'est ma croix, mon destin et mon honneur.
A qui d'autre crie-t-on : "Sauvez-nous" ?
(Page 55).
Commenter  J’apprécie          10
Tout se passe comme si, dans le paysage politique français, chacun était aveugle à la peur de l'autre. La peur du Grand Remplacement, la peur du grand déclassement, la peur du grand réchauffement ne sont jamais évoquées ensemble. Comme si ces craintes s'affrontaient, s'excluaient, s'annulaient mutuellement. Avec cependant une différence de taille : la peur climatique, la peur épidémique, les peurs énergétiques, voire la peur de la destruction nucléaire sont considérées et respectées par les élites du pays.
Seule celle du Grand Remplacement est brocardée, diabolisée, délégitimée, et tout simplement niée.
(Page 54).
Commenter  J’apprécie          10
C’est le paradoxe Macron : le plus jeune président de l’histoire de la République (il a battu de peu le record de Louis-Napoléon Bonaparte, élu en 1848 à quarante ans !) est le candidat chéri des séniors, le chouchou de nos chers retraités, le champion des boomers. Il est leur élixir de jeunesse éternelle ; il est surtout le produit achevé de leurs rêves et combats de jeunesse contre la famille, le père, la patrie, l’État, la religion, le peuple français même. Il accomplit le programme de déconstruction et de destruction qui a marqué au fer rouge leur génération. Politiquement, il a réussi ce que Valéry Giscard d’Estaing avait conçu, et ce que Michel Rocard avait tenté de réaliser, l’alliance entre le centre droit et le centre gauche, rassemblés autour de l’Europe, du marché, du progressisme culturel.
Commenter  J’apprécie          00
C’est le temps où on estime qu’il n’y a qu’une seule politique possible, où Alain Minc glorifie l’hégémonie juste du « cercle de la raison ». Où Philippe Séguin, lui, peste contre ce qu’il appelle « la pensée unique » avec son habituel sens de la formule : « Gauche et droite sont des détaillants qui se fournissent au même grossiste, l’Europe. »
Commenter  J’apprécie          00
La guerre pousse les Français à se ranger en masse derrière le chef de l’État, chef de guerre, père de la nation. Les Français, c’est bien connu, sont un peuple monarchique, même s’il leur arrive de guillotiner leur roi. On avait déjà connu pareil réflexe, et pareille embellie sondagière, en faveur de François Mitterrand, lors de la première guerre du Golfe, en 1991. Mais cette fois, la guerre a lieu en pleine campagne présidentielle. Enfin, campagne, c’est vite dit : le président sortant ne bat guère les estrades, trop occupé – fait savoir l’Élysée – à téléphoner à Poutine ou à Zelensky, et à poser en sweat à capuche, pas rasé, le regard absent, préoccupé par le sort du monde. On le voit de moins en moins, mais on vote de plus en plus pour lui. Trois mois plus tôt, il daignait encore passer à la télévision. Alors que ses adversaires sillonnent la France à la rencontre des électeurs, mais n’ont que quelques minutes sur les grandes chaînes, lui a le droit à deux heures d’une émission sur mesure que TF1 lui a préparée pour qu’il puisse se justifier sur tout ce que les Français n’ont pas apprécié pendant son quinquennat. Mais il ne faut pas y voir malice : ce n’est pas le candidat qui parle, c’est le président qui explique. Le ton des journalistes est obséquieux. Celui de Macron tourne à la confidence.
Commenter  J’apprécie          00
Je préfère lutter pour prouver que nos idées ne sont pas diaboliques plutôt qu’abandonner nos idées pour prouver que je ne suis pas le diable.
Commenter  J’apprécie          00
Avec la déclaration de Darmanin, une France majoritairement musulmane n'est plus un souci à partir du moment où la loi n'est pas transgressée. Mais qui fait les lois, en démocratie, si ce n'est la majorité ? Et qui détermine la majorité, si ce n'est la démographie ? Et la loi, Montesquieu nous l'a appris, n'est-elle pas avant tout le produit des moeurs ?
(Pages 213 et 214).
Commenter  J’apprécie          00
La méthode médiatique est toujours la même : l'individu opposé au peuple ; le sentiment opposé à la raison ; l'immédiat opposé au temps long.
(Page 211).
Commenter  J’apprécie          00






    Lecteurs (105) Voir plus




    {* *}