L'auteur (malheureusement décédé tout récemment),
Bernard Zimmern, X-ENA, aurait pu faire une carrière sans risques et bien juteuse, aux frais des contribuables, dans l'appareil d'Etat. Il a préféré faire quelque chose de plus constructif de sa vie en devenant un entrepreneur innovant et en créant des cercles de réflexions dont l'iFRAP, organisme d'étude de la gestion publique.
Son ouvrage démontre clairement que les seuls à pouvoir offrir de vrais emplois sont les « riches ».
Avec l'argent arraché au contribuable, les mesures de l'Etat ne débouchent que sur la création de petits jobs ou d'emplois de proximité qui s'autodétruisent en partie.
Quant aux grands groupes, ils recrutent peu.
L'essentiel de la création d'emplois se fait par le biais de « start-up » à croissance rapide surnommées « gazelles », dont le marché est, au minimum, à dimension nationale, sinon internationale, et donc employant un nombre conséquent de salariés.
Les seuls ayant les capacités financières et prêts à prendre les risques sont de « riches » entrepreneurs. En les rançonnant, les hommes de l'Etat réduisent leurs possibilités d'investir. Ainsi, nombre de projets innovants restent dans les tiroirs faute de capitaux suffisants.
Spolier les « riches », c'est donc condamner nombre de demandeurs d'emploi au chômage éternel ou à l'alternance entre "petits boulots" et formations sans débouchés. Et c'est bien ce qui se passe en France.
Cette jalousie et donc cette haine bien française du « riche », conduit la France à créer chaque année beaucoup moins d'emplois que l'Allemagne et l'Angleterre.
Haine entretenue par des pseudo-économistes tels que Stiglitz et autres Piketty. Totalement ignorants des mécanismes de création de richesses et truquant leurs statistiques pour pouvoir donner libre cours à leur vindicte anti-riches. Tandis qu'eux occupent, bien à l'abri du chômage, des postes de fonctionnaires, leurs thèses incitant à « casser du riche » réduisent une partie de la population à l'inactivité.
Les hauts fonctionnaires de Bercy, de leur côté, appliquent, avec délectation les théories de ces charlatans en déclarant que « leur mission n'est pas d'aider les « riches » à devenir plus riches ».
Cet état d'esprit des fonctionnaires de Bercy à l'égard des dirigeants du secteur privé a d'ailleurs été parfaitement illustré par la jalousie dont a fait preuve le petit énarque, alors ministre de l'économie,
Emmanuel Macron, à l'égard du chef d'entreprise aux résultats brillants,
Carlos Ghosn.
Un livre synthétique et très clair, accessible à tous.
Je suis quand même étonné d'être apparemment, sur Babelio, le seul lecteur de cet ouvrage. Alors qu'il traite d'un sujet débouchant sur une des premières préoccupations des Français, l'emploi. J'espère que cette présentation donnera à d'autres l'envie de se pencher sur cette étude.