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Citations sur Robledo (39)

De la même manière, si je n’avais pas rencontré Patrizio Zurru, je doute fortement que ce livre ait jamais pu être édité. Il fallait sa folie pour le proposer à un éditeur également assez fou pour vouloir le publier.
Il me reste à remercier, pour finir, Valentina et Nicolò, sans aucun doute les deux personnes les plus importantes de ma vie. Sans eux, rien ne fonctionnerait comme il faut. À bien y regarder, peut-être que ce sont eux deux les écrivains, les vrais.
(p. 317, Remerciements)
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Les chercheurs ont étudié trente volontaires dans chaque groupe, appartenant à trois macrocatégories de revenus – aisés, moins aisés, ne possédant rien –, sur un laps de temps de six mois. Chaque semaine, dans chaque groupe, on a ôté un élément considéré comme non essentiel à leur survie – la télévision, le cinéma, les livres, les promenades matinales, les promenades nocturnes, le travail, l’alcool, la pornographie, le Nutella –, selon un ordre d’importance décroissant.
Pour chacune de ces privations, les chercheurs ont rédigé une analyse approfondie aussi bien des aspects comportementaux observés chez les sujets impliqués dans l’expérience que de leur cadre clinique. Il en est ressorti que le Nutella, les promenades nocturnes et le travail créent un degré élevé de dépendance. Cette tendance se retrouve dans tous les groupes, elle dépasse donc les différences de classe sociale.
(p. 99-100)
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La clandestinité apporte de la cohésion, elle rend tout beaucoup plus excitant. Ils sentent qu’ils font partie d’un groupe soudé, ils ont des objectifs en commun, ils avancent tous dans la même direction : leur parcours de libération, un récipient vide dans lequel chacun d’entre eux glisse ce qu’il veut-certains leur héritage catholique, d’autres leur héritage bouddhiste, d’autres encore le marxisme, où le véganisme, n’importe quoi pourvu que cela contribue à rendre rationnel ce qui n’est pas rationnel, à savoir leur propre fin.
(p. 137)
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[…] orientant le lecteur averti vers un livre peu connu, le lecteur moyen vers un grand auteur qu’il n'avait pas encore eu l'occasion de lire, le débutant vers les grands classiques de la littérature russe. Dostoïevski, Gogol, Tolstoï, Babel, les seuls qui méritaient vraiment d'être lus par tout le monde, sous toutes les latitudes, sous toutes les dictatures.
(p. 148)
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Ce livre n'aurait jamais existé si, durant les mois où je l'ai échafaudé, il n’y avait eu autour de moi trois personnes à qui je dois beaucoup. Je parle d'Alessandro Bandiera, d'Antonio Scalia et d'Andrea Bajani. Sans leurs mots, leur talent, sans leur amour viscéral pour tout ce qui concerne l'histoire, la poésie et la littérature, « Robledo » n'aurait jamais fait ses premiers pas. Quant à devenir un roman… selon toute probabilité, il serait resté comme une impression, l'ombre de qui sait quoi d'autre.
(p. 317, Remerciements)
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Vous ne faisiez que me répéter : Nous savons qui tu es, nous ne savons pas ce que tu veux ; et moi je vous répondais : Je sais qui je suis, je ne sais pas ce que je veux. Ce qu’il y a de drôle, c’est que personne n’avait raison, personne n’avait tort. Nous jouions tous la comédie.
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La vie, mes amis, la vie, mes compagnons, la vie, mes frères, ressemble à une blague mal racontée, on la comprend toujours quand il est trop tard, quand elle ne fait plus rire.
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L'immortalité n'existe pas. Le travail n'existe pas. Nous n'existons pas. Nous ne sommes que des ombres. Nous marchons dans la nuit en rasant les murs, dans l'attente spasmodique d'une aube qui ne viendra jamais, en imaginant à tort que tout ça a un sens.
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La vérité, au fond, est un bon endroit où habiter. On s'y sent à l'étroit, et souvent on finit en prison. Tout compte fait, pourtant, le désordre et la prison sont toujours mieux que le reste, en admettant qu'il y ait un reste. Dans la vérité, on se suffit largement.
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J’aurais voulu écrire quelque chose dans ce message d’adieu, n’importe quoi, tout sauf le silence, mais je n’y suis pas arrivé, c’était au-dessus de mes forces.
Excusez-moi, je n’ai pas pu écrire autre chose.
Pardonnez-moi si vous pouvez.
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