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Critique de Livrespourvous
La première phrase du premier chapitre de ce roman qui n'en est pas un, plutôt une série de nouvelles autour du même personnage, Mlle Tamara, happe littéralement : "Lorsqu'elle lisait, Mlle Tamara mangeait toujours des pommes."
Immanquablement le lecteur ne peut s'arrêter.
Chaque nouvelle a comme titre, un fruit et tout tourne autour de la lecture. Tout d'abord Mlle Tamara est persuadée de détenir un livre contaminé. Puis Mlle Tamara est embauchée pour un travail de lectrice, lire le même chapitre du même roman, chaque jour. Puis la vue de Mlle Tamara baisse. Puis Mlle Tamara est courtisée par le bibliothécaire. Et ainsi de suite,...
Il y a dans chaque nouvelle, un humour typique de l'Europe de l'Est, cette Mitteleuropa mythqiue. Et l'écriture, le rythme, l'ironie de Zoran Zivkovic, écrivain serbe, rappellent fortement ceux d'un Bohumil Hrabal, écrivain praguois oublié car mort, et son livre, Les Noces dans la Maison. Ou mieux, Milan Kundera, celui deRisibles Amours, deLa Valse aux Adieux et surtout deLa Plaisanterie.
La traduction est fluide, limpide et ce livre se dévore en un rien de temps. Mais quelle saveur vous laisse-t-il !
On goûte à chaque fruit pour aboutir à la salade de fruits dans laquelle Zivkovic représente les protagonistes des histoires précédentes.
C'est, et je l'écris sans emphase, ni exagération, une petite merveille littéraire que je vous conseille vivement.
La prose de Zivkovic est telle qu'elle ne vous laissera pas indifférente et surtout lire vous semblera alors absolument nécessaire.
Lien : http://livrespourvous.center..
Immanquablement le lecteur ne peut s'arrêter.
Chaque nouvelle a comme titre, un fruit et tout tourne autour de la lecture. Tout d'abord Mlle Tamara est persuadée de détenir un livre contaminé. Puis Mlle Tamara est embauchée pour un travail de lectrice, lire le même chapitre du même roman, chaque jour. Puis la vue de Mlle Tamara baisse. Puis Mlle Tamara est courtisée par le bibliothécaire. Et ainsi de suite,...
Il y a dans chaque nouvelle, un humour typique de l'Europe de l'Est, cette Mitteleuropa mythqiue. Et l'écriture, le rythme, l'ironie de Zoran Zivkovic, écrivain serbe, rappellent fortement ceux d'un Bohumil Hrabal, écrivain praguois oublié car mort, et son livre, Les Noces dans la Maison. Ou mieux, Milan Kundera, celui deRisibles Amours, deLa Valse aux Adieux et surtout deLa Plaisanterie.
La traduction est fluide, limpide et ce livre se dévore en un rien de temps. Mais quelle saveur vous laisse-t-il !
On goûte à chaque fruit pour aboutir à la salade de fruits dans laquelle Zivkovic représente les protagonistes des histoires précédentes.
C'est, et je l'écris sans emphase, ni exagération, une petite merveille littéraire que je vous conseille vivement.
La prose de Zivkovic est telle qu'elle ne vous laissera pas indifférente et surtout lire vous semblera alors absolument nécessaire.
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