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Lu début 2013... pas encore inscrite sur Babelio !!

En rangeant des cartons de documents et souvenirs, je suis tombée sur des notes manuscrites...de cette lecture...J'avais relevé les citations qui m'avaient marquée... mais si aujourd'hui je faisais une relecture, je choisirais sûrement des extraits différents, car ma propre attitude envers les réseaux sociaux a évolué depuis...De réfractaire absolue... j'ai, depuis modulé mes réticences même si je reste très vigilante, et très sélective...

L'évolution s'est faite d'ailleurs largement avec mon inscription et mes implications sur Babelio...Puis j'ai créé un profil Facebook pour des liens professionnels au départ, créer des contacts avec des éditeurs, de libraires indépendants, et des auteurs, aujourd'hui, dont j'ai défendu les textes... ainsi des liens se sont enrichis vis à vis du monde du livre ; je continuais ainsi de me tenir informée... Et plus personnellement des liens avec des proches corses, détestant courriers, mails,
téléphone...pour "dépasser" l'éloignement... !

J'ai un ami de longue date, farouchement CONTRE,
qui se refuse à tout réseau social... Nos discussions sont toujours aussi véhémentes...il a raison en grande partie... toutefois, on peut "utiliser" ces nouveaux modes de communication "positivement"...Et entre nous se maintient donc .. la correspondance classique, manuscrite, abondante avec collages, articles de nos centres d'intérêts...

Je tente, au maximum, de garder un équilibre entre les "camaraderies" seulement virtuelles et les vraies relations...facilitées par FB, à cause de la distance géographique... Par contre, je fulmine quand je constate de plus en plus systématiquement les personnes qui retrouvent des amis, continuant de "tripoter" et de communiquer "ailleurs" sur leur I-phone, en négligeant les vraies personnes présentes... Les dérapages et addictions semblent devenir un comportement généralisé"....

"Facebook est un révélateur et un amplificateur de nos nouvelles façons de "gérer" nos relations amicales, familiales ou amoureuses. Facebook n'est pas seulement un site Internet, c'est un mode de vie. "

"Grâce à Facebook, on récolte ce que l'on « s'aime ». On se sculpte un « moi » avec des gens qui vous admirent, vous cajolent, vous encouragent en échange du même traitement."

Ce que je trouve inquiétant c'est l'amplitude démultipliée des réseaux sociaux...nos comportements avec les autres ont été révolutionnés; inquiétant, car c'est devenu comme la nouvelle norme sociale !!

"C'est intégré, accepté, rentré dans les moeurs. Facebook pense pour vous, gère vos amitiés pour vous. Une journée sans Facebook, et vous risquez de trébucher dans votre vie sociale"

Une relecture me serait vraiment nécessaire pour vraiment "jauger" de mes propres addictions et de mes évolutions de comportement, en la matière...!!!
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Dans Facebook m'a tuer, les auteurs ont compilé des dizaines de situations quotidiennes en lien avec le célèbre réseau social, mais aussi le téléphone portable, et Internet en général. Ils expliquent que ces phénomènes ne sont plus seulement des outils, mais font partie d'un nouveau mode de vie, et qu'il est de plus en plus difficile de s'en passer. Bien sûr, les histoires font sourire, mais même si l'on n'est pas autant accro que ça, on peut s'y reconnaître, soi ou l'un de ses proches ! A partir d'exemples concrets, les auteurs nous font réfléchir sur nos pratiques, quel sens on donne à l'amitié, comment se font les rencontres sur le Net, comment on "gère" le quotidien à cent à l'heure et en faisant tout à la fois... En bref, on referme le livre avec l'envie de prendre son temps et de tout débrancher !!! Ok, je vais éteindre mon ordi... Mais laissez-moi terminer ma critique!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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Un ouvrage quelque part... effrayant.

D'abord amusant, car l'on reconnait aisément des gens de notre entourage dans la working woman addict à Farmvill, dans les handicapés sociaux greffés à leur smartphone ou encore dans les parents d'élèves qui pensent en savoir plus long que les instits sur le programme scolaire, grâce à Internet.

Et là où ça devient effrayant, c'est lorsque vous réalisez que l'un des profils mis en avant... c'est vous !

Portraits amusants et amusés des "whyers", de la génération Y ou génération 2.0, mais quelque peu flippant parfois.

Lisez, et vous serez étonnés. Vous êtes très certainement quelque part dans ce livre. Et cela éveille pas mal de questionnements. Ce qui est quelque part le but de cet ouvrage.
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Facebook m'a tuer n'est pas un roman, mais plutôt un concentré de saynètes mettant en scène nos nouvelles habitudes de vies. le titre n'est pas super bien adéquat vu qu'il parle non seulement de Facebook, mais également d'autres sites et d'internet en général. Ce fut pour moi une excellente lecture que je vous conseille fortement !

Ce qui est intéressant et passionnant, c'est que ce livre ne condamne pas. Il décèle avec justesse nos comportements (même si parfois les auteurs en font un peu trop une généralité) et les nouvelles dépendances auxquelles nous devons faire face…et quand on met chaque saynètes de bout en bout, Facebook m'a tuer fait assez peur à vrai dire… Ce qui m'a d'ailleurs beaucoup interpeller, c'est à quel point tous ces réseaux sociaux et autres sites internets peuvent faire augmenter un sentiment de solitude (Le chapitre consacré aux conversations virtuelles avec les "Faut qu'on se voit", plutôt que de se voir en vrai est frappant)…Chaque personne peut être à l'affut d'un "like" ou d'un "commentaire" sur sa dernière photo postée, et c'est vraiment interpellant, pour ne pas dire dérangeant…

Bref, lire ce livre permet de réfléchir, et de se remettre en question sur des comportements et des attitudes quotidiennes. Ce livre fait également rire, et se lit très facilement. A conseiller même aux ados qui sont encore davantage accro que nous (enfin…ça dépend :D).
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Voilà un livre totalement effarant !



"Effarant", pas dans le sens "mauvais", même si ce n'est évidemment pas le style de bouquin qu'on est susceptible de qualifier de bijou littéraire, mais "effarant" dans le sens où il fait prendre conscience de certaines choses, et c'est pas joli joli !

Facebook m'a tuer, c'est une série d'anecdotes, des petits bouts de vie, d'histoires, de personnes comme vous et moi, qui nous ouvrent une petite porte sur leur quotidien, connectés H24. Des gens "en ligne".

La première chose qui m'a frappée, c'est à quel point leur vie va vite. Ils courrent, ils courrent, les furets ! Sincèrement, j'ai eu l'impression de faire cette lecture sous speed ou sous ecstasy. Ils m'ont flippée, ces gus, à courrir partout ! Courrir où ? Pour faire quoi ?
Ben rien du tout, c'est ça le plus beau. Ils sont tout le temps pressés, à te bousculer dans les escalators du métro, à refuser un rendez-vous avec un(e) ami(e) parce qu'ils n'ont pas le temps, à repousser le coup de fil à leur mère, qu'ils se promettent de passer depuis des semaines... Parce qu'ils ont un agenda surchargé ? Absolument pas. Ils courrent parce qu'ils doivent vite vite vite rentrer se connecter, retrouver le réseau, faire partie de la grande toile du web.

Regardez autour de vous ! Ce couple d'amoureux au resto (et peu importe leur âge !) même plus capable de se tenir la main et de se regarder langoureusement dans le blanc des yeux, chacun de son côté, les yeux rivés sur leur i-Phone. La même chose pour ces deux potes qui se promènent, et qui ne se sont pas vus depuis des mois, qui marchent côte à côte sans se calculer, oreillette dans l'oreille, car ils ont un "appel important à passer". Cette maman, qui, assise sur un banc au parc, surfe sur facebook et lieu de sourire à son fils qui vient de réussir enfin à grimper tout en haut du grand toboggan, et qui menace de se vautrer la tête la première sur le bitlume. Cette jeune fille moderne, qui n'envisage ses vacances que selon les éventuelles photos qu'elles pourrait y faire et afficher à la vue de tous ses contacts pour se trouver au centre de l'attention.

C'est pas glorieux tout ça, hein ?

Et vous savez ce qui l'est encore moins ?

Se reconnaître dans quasiment toutes les situations. Se dire "han, je fais ça aussi." ou "ah ben ça m'est arrivé la semaine dernière, tiens". Et quand les ressemblances s'enchaînent (sincèrement, à part les anecdotes sur les sites de rencontre et de sexe, je me suis retrouvée dans toutes les histoires, pratiquement. Ou au minimum j'y ai reconnu une des mes connaissances proches.

Ben oui, au boulot, quand on prend la pause à plusieurs, on dégaine tous les portables à peine entrés dans l'ascenseur, privés qu'on a été de notre "connexion" à l'INTERNET MONDIAL pendant quelques heures de taff. Quand je vais au resto avec mon mari, mon smartphone est posé à côté de moi, sur la table, et si ça "bipe", je ne me gêne pas pour y jeter un oeil. (je vous rassure il fait pareil, on fait TOUS pareil).

Et oui, je me suis déjà assise dans l'herbe au soleil avec mon téléphone, en envoyant les petits jouer plus loin, les surveillant juste du coin de l'oeil vite fait (bon, il n'y avait aucun moyen qu'ils se mettent en danger, mais n'aurais-je pas du profiter de ces instants ? les couver d'un regard bienveillant ? Leur sourire en leur faisant coucou et en les encourageant à s'amuser ?

Ne vous mentez pas, on en est tous là ! Que celui qui n'a jamais fait une petite visite "culturelle" dans le but de prendre quelques photos et de pouvoir "se la ramener" sur facebook, ou n'importe quel réseau social, en s'identifiant, se géolocalisant, et en faisant un petit selfie devant l'entrée du monument ou du bâtiment à visiter, histoire d'être sûr que tout le monde puisse bien comprendre où il est, me jette la première clé USB !

Alors oui, je me suis reconnue sans surprise dans ce thème, mais j'avouerais que le lire noir sur blanc, constater à quel point le monde entier peut-être contaminé, et déshumanisé à vouloir trop briser sa solitude à coups de pokes et de likes virtuels, au point de délaisser la "real life" au profit de farmville ou d'adopteunmec, juste pour le "plaisir" bien pâlichon de tout "partager" avec ses "amis" sans plus jamais profiter de ce qu'ils ont sous les yeux, ça m'a vraiment fichu une sacrée claque. Je n'aime pas ça du tout du tout. C'est quoi ce monde poucrave, sérieux ?

Ce livre, s'il n'est pas le chef d'oeuvre littéraire du siècle, nous met face à une réalité qui dérange. En tout cas, qui ME dérange. Et pourtant, je sais que je ne suis pas dans les plus atteintes. Je déteste téléphoner, je n'ai AUCUNE appli sur mon portable, à part Facebook. On va dire aucune appli inutile alors ! Et pourtant, si je me regarde attentivement, mon comportement, que je sois seule ou pas, me laisse vraiment un goût amer.

Je voudrais changer, je voudrais consacrer plus de temps et d'attention à la vie réelle qu'à des amis virtuels qui, pour les trois quarts, ne lèveraient sûrement pas le petit doigt si j'appelais à l'aide. Mais je doute qu'un retour arrière soit possible (dit-elle en partageant un avis sur son loisir, la lecture, sur son petit blog, son petit salon virtuel, espérant que 5 ou 6 clampins passant par là prendont le temps de la lire, et peut-être même qu'un ou deux laisseront une trace écrite de leur petit tour virtuel sur mon territoire virtuel. Pathétique, non ?)

Et vous pouvez tous le lire, ce livre, vous ressentirez tous la même chose, parce qu'on est tous comme ça ! (c'est encore pire comme constat !)



Cali
Lien : http://calidoscope.canalblog..
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Un livre révélateur ?

Je ne sais pas s'il est révélateur ou non. Il pose une évidence. Nous faisons partie de la génération Y (pour ceux qui ne le savaient pas et bien si nous faisons partie de la génération Y) et la norme veut que nous ayons tous un réseau social sur la toile. C'est plus pratique pour garder le contact, pour poster des photos, pour donner des nouvelles et organiser des soirées. L'avantage d'internet, c'est que la barrière de la timidité diminue voire s'efface. C'est plus facile, c'est plus pratique, tout le monde le fait, on se sent moins seul…. Tout ça tout ça. A l'heure où le consumérisme est à outrance, les relations internet le sont aussi et nous changeons.

Pourquoi ce changement ? Parce que l'on s'affiche et ainsi, nos petits secrets se dévoilent, avec ou sans permission. Et d'un profil qui montre qui l'on est, on passe à un profil qui correspond à ce que les gens s'attendent de nous. Est-ce un bien, est-ce un mal ? Je ne crois pas. C'est une autre façon de vivre. Vous avez un personnage d'apparat et votre personnalité propre bien cachée.

Une réflexion ludique sur nos comportements en devenir.

Je vous l'ai déjà dit mais nous sommes dans l'ère du consumérisme et du multitâches. Les frontières entre le pro, le perso, le familial, les relations amoureuses et les relations clients s'estompent de plus en plus. Ainsi, on choisit des partenaires de vie jetables. On se dit qu'on a le temps, que se caser pour longtemps, ce n'est pas si important car l'on se garde une liberté. le bilan de Facebook m'a tuer montre surtout un grand retour de la solitude. Car nous gardons des contacts beaucoup plus superficiels et l'on ne prend plus le temps pour les contacts privilégiés. Il devient certes facile de faire des connaissances ou de nouer une relation d'un soir. Qu'en est-il de l'amitié et de l'amour ? Nous devenons tous des produits de consommation et nous sommes clients et friands des autres produits.

Ce livre, je l'ai dévoré, et je me suis reconnue dans quelques un de ces chapitres. Bien entendu, je ne me considère pas comme quelqu'un d'exceptionnelle, j'ai plutôt tendance à vouloir me fondre dans la masse. Ce qui ressort de ce livre c'est que les gens ont peur tout simplement. Peur de se dévoiler et peur de la solitude. Il montre que nous sommes tous des animaux sociaux en fin de compte, encore et toujours. C'est juste notre mode de communication qui change.

Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Acheté pour le boulot. Lecture juillet 2015.
Un essai intéressant pour comprendre ce que les réseaux sociaux ont changé dans nos comportements et notre quotidien.
Avis aux amateurs de facebook et autres, c'est assez décapant !
Facile d'accès et représentatif d'une part des internautes, mais une part seulement. L'analyse comprend de nombreux portraits de Face-addict ou téléphone-addict, du cadre qui ne parvient jamais à déconnecter du travail, en passant par la consumériste amoureuse, la surbookée, la mère de famille-espion ... Il y en a surement un qui vous ressemble ?
J'ai même trouvé le mien.
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Alors j'en ai pensé quoi de ce livre ?? J'ai adoré tout simplement.

Le livre se divise en petites saynètes plus truculentes les unes que les autres.

Il y a d'abord ce constat simple et terrifiant: "Nous sommes tous de la génération Y". Je ne peux pas dire le contraire (voir l'article sur mon blog). Puis les auteurs vont disséquer nos petits travers, nos habitudes face au géant FB et autres réseaux sociaux. Meetic et Adopteunmec.com auront aussi le droit à leur quart d'heure de gloire. Notre vie est résolument connectée, une sorte d'esclavagisme moderne sous le regard constant de l'autre. Nous nous y soumettons avec complaisance, voire ravissement.

Retrouver son ex? Pas de souci, Google et FB sont là ! On peut fouiller et apprendre sa bio juste avant de le ou la revoir. Pour l'effet de surprise, on repassera! Et si l'autre ne l'a pas fait, on se sent un tantinet vexé(e) (saynète : Tous fouché ) . Mais le plus important dans tout ça, c'est d'apparaître le plus à son avantage sur les photos qu'on poste (saynète: Narcisse 2.0 ). Et puis, il faut envoyer du rêve aussi...Les vacances qui se transforment en reportage photo (pour FB) en témoignent. le moment n'est jamais aussi beau que vu à travers l'écran de son Smartphone ( saynète : J'ai fait Bali!). Mais la popularité se mesure aussi aux nombres d'amis qui répondront présents à La soirée du siècle à laquelle on les convie. Et pour ça, FB a pensé à tout. Créez votre événement et régalez-vous avec la réponse "peut-être" (saynète : je viendrai "peut-être) . C'est pareil pour les anniversaires, plus besoin de faire l'effort de mémoire, FB est là (saynète: Birthday Calendar) et on peut ainsi mesurer à quel point nos amis nous aiment ! Et puis si au milieu de tout ça, certains n'ont pas répondu présents soit on les blackliste, soit on les interpelle. Et qui sait, on arrivera peut-être à se voir dans la Real Life (saynète: "Faut qu'on se voie") et si on n'y arrive pas, on se débrouillera avec notre conscience (saynète: "Faut absolument que je l'appelle").

Mais la Real Life, au fait, ça donne quoi? Deux amis qui s'organisent une petite bouffe en ayant leur portable à côté d'eux et en jetant un oeil dessus toutes les deux minutes ? (saynète: armes de distraction massive) Les rencontres qu'on fait suite à un échange sur Meetic ou Adopte ? (saynète: Karen consomme les mecs).

Je pourrais continuer ainsi pendant des heures (sur mon ordi, sic ! ) tellement j'ai passé un très bon moment de lecture. Mais peut-être que le mieux que vous ayez à faire est de lâcher votre ordi, tablette, smartphone pour tout simplement ouvrir ce livre.

Ah, juste pour vous faciliter la tâche: les pages d'un livre, ça se tourne ;-)
Lien : http://jeveuxtoutlire.unblog..
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Que dire de ce livre, à part que je me sens encore plus en marge de la société. J'ai beau avoir un compte facebook je n'y consigne pas les moindres détails de ma vie dessus pour paraître intéressante. J'ai eu l'impression que les gens n'ont plus de limites entre vie privé et vie publique. Tout ce raconte, tout se dit. J'ai même découvert, grâce au livre, un site où les gens indiquent quand ils ont fait l'amour, la position et le lieu, Ceci n'est pas censé rester privé ? Ou la société d'aujourd'hui a tant besoin de reconnaissance que les gens sont prêts à tout pour l'avoir ? Pas mal de choses m'ont interpelées, comme le fait que si on n'est pas en couple sur son statut facebook cela veut dire qu'on ne l'est pas. Mais si la personne ne souhaite pas le partager est-elle donc moins en couple que celle qui le proclame haut et fort sur facebook ? Parce qu'on a tous des contacts avec des « je t'aime chéri » puis quelques mois plus tard ils sont plus ensemble. Ou alors des gens qui partagent les moindres actions qu'ils font ou que leurs chers enfants font. Et je pourrais continuer longtemps comme ça.


En conclusion, J'ai adoré ce livre, je le recommande à tout le monde, surtout à ceux qui passent leur vie à actualiser leur profil facebook, twitter cela leur ouvrira peut-être un peu les yeux. On nous appelle la génération Y, mais après avoir lu ce livre je m'en sens très loin de cette génération. Même si lorsqu'on me Google on ne me trouve pas je ne vais pas en mourir bien au contraire ^^.
Lien : http://petitemyu01.blogspot...
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L'histoire : Pas une histoire mais de nombreuses petites histoires... Celles de tous les jours, qui se trouvent "médiatisées" par le biais des divers réseaux sociaux. Des histoires privées, parfois très privées, qui se trouvent partagées avec dix, vingt, cent ou plus utilisateurs. Qui se trouvent "likées" "tweetées" et "retweetées"....

Les personnages : Vous, moi, votre voisin, mon cousin, le vendeur de télé, le chauffeur de taxi, la secrétaire du cabinet de dentiste... Tout le monde, tant ces petits bouts de quotidien peuvent à un moment ou un autre ressembler à la vie de quelqu'un qu'on connaît, aurait connu, pourrait avoir connu...

Le style : le style est très clair, simple, direct. J'ai retrouvé ici le style de témoignages "sociologiques" sans l'analyse poussée de spécialistes, avec jargon et tout et tout. En gros, cela s'arrête aux témoignages commentées.

Et la couverture alors ? La référence est claire, est-elle vraiment amusante (et se le veut-elle ?) ? Une couverture assez banale...

En conclusion ? Un livre que j'ai fini par abandonner, même si je n'étais pas loin de la fin. Les témoignages se succèdent, s'interprêtent, sont parfois drôles ou émouvant. Ils font réfléchir à notre propre rapport aux réseaux sociaux, c'est sur. Peut-être modifie-t-il pour certain la façon de pratiquer ces modes de communication. Mais je me suis lassée assez vite, et ayant beaucoup d'autres livres à lire, j'ai préféré arrêté de le lire.

Pourquoi ce livre ? Parce que je suis "tombé dessus" à la médiathèque et que le titre m'a intrigué...
Lien : http://sofynet2008.canalblog..
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