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Premier roman de Diego Zuniga,auteur chilien.
Un garçon de vingt ans raconte son histoire personnelle (autobiographique ?),celle aussi de ses parents et de sa famille.Une histoire intime sans pathos,ni sentimentalisme,écrit dans un style minimal,sec,sans effets,qui m'a beaucoup plu.Une construction narrative qui se joue sur deux pôles,sur plus du trois-quarts de ce court récit.Le narrateur avec de très courts chapitres va et vient entre sa mère (au passé) et son père (au présent), séparés;Car il est en train de voyager avec ce dernier de Santiago où il vit avec sa mère,à Iquique où vit son père et son grand-père.Après un séjour à Iquique,père -fils continueront jusqu'à Tacna,à la frontière péruvienne.......
Un garçon,immature,ingénu,perdu entre une relation fusionnelle avec sa mère et distant avec son père,il essaie de se raccrocher à une enfance non consumée.
Le titre du livre la "camanchaca "est le nom d'une brume des côtes du Nord du Chili,une brume dense où l'auteur nous plonge vers la fin du récit,où passé et présent se mêlent et s'annulent.
Un magnifique récit qui m'a beaucoup touchée
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Remarquable premier court roman de ce jeune auteur chilien.

Un adolescent est tiraillé entre ses deux parents séparés et l'auteur utilise ce tiraillement jusque dans la présentation de son roman, une page où son personnage nous parle de sa mère avec en vis-à-vis le voyage qu'il accomplit avec son père, d'abord en Argentine, puis après un retour à Santiago, à la frontière péruvienne.

Adolescent engoncé dans son embonpoint protecteur face à une mère qui l'engloutit et un père qui est champion dans l'art de l'esquive.

Belle découverte.
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Lors d'un voyage avec son père sa belle-mère et son demi-frère, le jeune narrateur évoque ses souvenirs en alternant sa vie avec sa mère qui l'a élevé après le divorce, une femme dépressive entretenant une relation fusionnelle limite scabreuse et qui fait porter à son fils une charge affective trop lourde et le père, un ado attardé...Le voyage a pour but de soigner le jeune qui risque de perdre ses dents.

Ça démarrait bien, j'étais bien calée pour faire le voyage, un road-trip au Chili, direction la frontière péruvienne, une histoire de famille intimiste où l'on découvre progressivement les dessous de l'histoire familiale illustrée par une série de portraits attachants. La construction était intéressante, avec une alternance de chapitres très courts pour évoquer sa vie avec chacun des deux parents; mais en cours de route mon intérêt s'est essoufflé, le côté universel s'est effacé devant des épisodes plus anecdotiques et la tension s'est perdue en cours de route. Les époques se brouillaient et la Camanchaca (la brume chilienne) a eu raison de mon attention ; après avoir refermé le livre, il ne me reste plus beaucoup de souvenirs de ce roman.
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Le narrateur est un jeune homme de vingt ans, en surpoids, plutôt passif, alexithymique, qui vit à Santiago avec sa mère dans une certaine pauvreté. Beaucoup de non-dits entourent les événements marquants de sa famille - qu'est-il arrivé à son oncle Neno, y a-t-il un lien avec la rupture de ses parents ? -, et les informations qu'il obtient n'aident pas à dissiper son brouillard… et le nôtre. Les chapitres alternent entre sa vie avec sa mère, et le voyage qu'il fait, tantôt avec son père, sa femme et son fils, tantôt avec son père seul qui le conduit chez le dentiste. Je m'étais faite une toute autre représentation du roman en lisant le quatrième de couverture, m'attendant à traverser avec dépaysement le désert d'Atamaca, au Chili, avec ce père et ce fils distants l'un de l'autre, et ce n'est pas tout à fait l'angle que choisit l'auteur. Un malaise certain se dégage de ce que le narrateur évoque de ses relations avec ses parents, et certaines scènes sont plutôt dérangeantes. Néanmoins, la construction de ce personnage fait de ce court roman quelque chose comme une pépite.
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Premier court roman d'un jeune auteur chilien en devenir.
Un texte intimiste sur la relation entre un fils et ses parents – que je n'offrirai néanmoins pas aux miens (pas assez ouverts…).
Souvenirs courts (maximum une page) en alternance entre sa vie avec sa mère et un voyage avec son père, à deux époques différentes qui se rejoindront à la fin.
Ça commence très bien, mais le roman s'essouffle et on y perd un peu, beaucoup, le fil.
Encore un peu de travail pour cet auteur.
A suivre.
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Un père, un fils, une voiture et en toile de fond le Chili.
Depuis Santiago, un fils voyage avec son père pour rejoindre tout d'abord Iquique où ce dernier vit pour ensuite se rendre à la frontière péruvienne chez un dentiste car le jeune homme perd, tout comme sa mère avant lui, ses dents.
Le jeune homme vivra chez le grand-père qui a transformé la maison familiale en pension et non dans l'appartement de son père.
Le jeune homme, nous décrit ses vacances et de plus, à travers des va-et-vient, il nous raconte ses souvenirs d'enfance, sa vie à Santiago avec sa mère très spéciale, ses précédentes vacances avec son père à Buenos Aires et ses interrogations sur certains mystères qui planent dans sa famille.

Ce jeune homme, dont l'on ne connaîtra jamais son prénom, donne l'impression d'un personnage avec un développement intellectuel très limité, presque simplet. Des causes que l'on découvre à travers le livre.
Dans Camanchaca, Diego Zúñiga soulève le malaise qui ébranle les relations familiales. Deux contradictions se mêlent, une complicité trop forte auprès d'un parent d'un côté et à l'opposé un malaise pour communiquer avec l'autre parent. le personnage principal manque réellement d'enthousiasme dans sa vie insipide, refusant sans doute de grandir et de prendre sa vie en main. Ses seuls plaisirs étant de manger et le second de jouer à faire ce qu'il aurait aimé être si sa vie aurait été sans doute autrement. Et pourtant, l'on peut sentir de petits changements qui s'opèrent en lui.
Une très belle lecture bouleversante.
Lien : http://atasi.over-blog.com/2..
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