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Citations sur Vingt-quatre heures de la vie d'une femme (536)

Quelqu'un qui n'éprouve plus rien ne vit plus que par les nerfs, à travers l'agitation passionnée des autres,comme au théâtre ou dans la musique.
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Vous avez parfaitement raison; la vérité à demi ne vaut rien,il la faut toujours entière. Je rassemblerai toutes les forces pour ne rien dissimuler vis a vis de moi même ou de vous.
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Il ne faut pas beaucoup de bonne volonté ( et vous avez une bonne volonté étonnante, ajouta t'elle en souriant légèrement) pour découvrir dans chaque crime une passion et, grâce à cette passion,une excuse.
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Il paraissait un décès êtres privilégiés, à qui le sentiment d'être agréable aux autres par un visage souriant et un charme juvénile donne une grâce nouvelle.
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Chaque regard de ses yeux doux était une caresse ; tout dans sa personne était tendre, flatteur, aimable
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Une moustache blonde et soyeuse caressait des lèvres, d'une chaude sensualité
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Vieillir n’est, au fond, pas autre chose que de n’avoir plus peur de son passé.
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Vieillir n'est, au fond, pas autre chose que n'avoir plus peur de son passé.
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La plupart des gens n'ont qu'une imagination émoussée. Ce qui ne les touche pas directement, en leur enfonçant comme un coin aigu en plein cerveau, n'arrive guère à les émouvoir ; mais si devant leurs yeux, à portée immédiate de leur sensibilité, se produit quelque-chose, même de peu d'importance, aussitôt bouillonne en eux une passion démesurée. Alors ils compensent, dans une certaine mesure, leur indifférence coutumière par une véhémence déplacée et exagérée.
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On ne vit une heure pareille qu'une seule fois dans sa vie, et cela n'arrive qu'à une personne parmi des millions; moi non plus, je ne me serais jamais doutée, sans ce terrible hasard, avec quelle force de désespoir, avec quelle rage effrénée un homme abandonné, un homme perdu aspire une dernière fois la moindre goutte écarlate de la vie; éloignée pendant vingt ans, comme je l'avais été, de toutes les puissances démoniaques de l'existence, je n'aurais jamais compris la manière grandiose et fantastique dont parfois la nature concentre dans quelques souffles rapides tout ce qu'il y a en elle de chaleur et de glace, de vie et de mort, de ravissement et de désespérance. Et cette nuit fut tellement remplie de luttes et de paroles, de passion, de colère et de haine, de larmes de supplication, d'ivresse qu'elle me parut durer mille ans et que nous, ces deux êtres humains qui chancelaient enlacés vers le fond de l'abîme, l'un enragé de mourir, l'autre en toute innocence - nous sortîmes complètement transformés de ce tumulte mortel, différents, entièrement changés, avec un autre esprit et une autre sensibilité.
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