La formule de Dieu

Ami lecteur,
Oublie un peu Tomas Noronha et son papa, oublie aussi le professeur Augusta Siza, oublie encore le Bodhisattva Tenzin Thubten et oublie surtout les autres faire-valoir imaginaires ! Les héros secondaires de cette histoire, d'un coté Albert Einstein, subtil et malicieux, Niels Bohr, la science sous son Aspect le plus moderne et de l'autre Lao Tseu, Bouddha, la sagesse par méditation orientale nous emmènent par des voies différentes sur les traces du héro principal ...
Il y a une beauté intrinsèque, mystérieuse et secrète recluse au fond des mathématiques, elle se matérialise et s'exprime dans les vibrantes couleurs des majestueuses galaxies autant que dans les danses effrénées des particules élémentaires ou, plus accessible, simplement dans la nature sur cette terre. Dans cette beauté, pour celui qui y est sensible, se révèle le grand architecte de l'univers. Plus nos connaissances progressent et plus nous approchons la magnificence de Dieu. L'auteur nous apprend qu'Einstein, sous l'intuition de la beauté maximale, caressait l'espoir de découvrir la loi unique qui expliquerait le tout. Une loi unique qui sous conditions particulières se déclinerait soit en la relativité pour l'infiniment grand, soit en la physique quantique pour l'infiniment petit.

Unique serait la loi de l'univers comme unique était la force qui le dirigeait en son commencement avant de se décomposer en 4 forces distinctes, au fur et à mesure de son extension et de la complexité croissante l'accompagnant. Les répercussions du cri primal émis il y aura près de 15 milliards d'années peuvent être captées par nos physiciens. Comme un chant d'espérance (*) étrangement proche du Om des lamas tibétains. Tout dans l'univers est issu de l'effet de cette force unique, du passage de la lumière, de l'énergie pure en un magma d'une masse gigantesque. de cette immense soupe sortent les mêmes infimes particules originelles qui finirent par former aussi bien les étoiles que les hommes ou ... les papillons.

Il faut aussi prendre le temps d'en parler et de l'espace qui lui est si intimement associé. le temps contient sa propre décrépitude. La flèche du temps est une flèche en plein coeur, pas de retour en arrière ! Le temps est relatif, ce qui est déjà passé en un point de l'espace peut être encore à venir en un autre point. L'extension de l'univers dans l'espace et l'accélération du temps doivent se terminer soit par le big freeze, soit par le big Crunch soit par la voie du milieu c-à-d un improbable équilibre qui serait en soi une divine surprise.

Passons à l'autre volet du livre : le recoupement des dernières découvertes scientifiques par la sagesse orientale au travers de la méditation. A travers L'infini dans la paume de la main (*), j'ai été ébloui des capacités de l'esprit humain à découvrir par la méditation des vérités identiques à celles dévoilées par les mathématiques. Par le présent livre, je me sens conforté dans la logique que tout émergeant du même magma originel, tout étant fait des mêmes particules élémentaires, la loi universelle rêvée par Einstein soit aussi présente dans les hommes que dans les étoiles.

Alors pour moi, c'est 4 étoiles dans ce firmament et principalement pour son expansion sphérique qui ouvre, dans mon imagination, la porte à des hypothèses bien plus belles encore que celles couvertes par ce livre. 4 et c'est bien payé car la fin retombe lamentablement sur l'hypothèse égocentrique de l'homme but de l'univers. Hypothèse malfaisante, à combattre absolument pour son obscurantisme, qui a déjà conduit à faire tourner le soleil autour de la terre ! Non les hommes ne sont pas le centre du monde ! C'est aussi absurde que si une de mes cellules venait à déclarer que j'ai été créé pour elles ! Voilà, je l'aurai dit. Sur ce, je m'envole, papillon éphémère de ce bel univers, vers d'autres lectures.

(*) cf mes critiques précédentes

La formule d'un best-seller ?
Il parait en tout cas. La couverture annonce la couleur, rouge. Plus de deux millions d'exemplaires vendus. Forcément, si les gens l'achètent, ça doit être bien. Comme 50 nuances de bleu marine ou bien un moment avec la Valérie...
Ben la formule de Dieu, de José Rodrigues dos Santos, elle doit être magique, je vois que ça. Remarquez que je m'y suis laissé prendre aussi, j'ai acheté le livre. On me promettait du Dan Brown au pays des sciences, de l'Einstein à la portée du caniche, le paradis. Et puis il, y a même des lamas dedans. Pas ceux qui crachent, ceux qui se la jouent Casimir chez les drag-queens avec leurs robes orange.
Avis au lecteur attentif mais désoeuvré de ma critique. Tu auras peut-être décelé une infime pointe de sarcasme dans mon avant-propos. Je meuble. Façon Ikéa, pas cher et vite monté. Car pour parler du livre, il ne reste pas grand-chose à dire. C'est un navet. Je suppute qu'ils ont extrait les fibres de la plante pour faire du papier sur lequel imprimer l'histoire.

Commençons par dire que c'est mal écrit. Où bien alors mal traduit, mais comme je ne lis pas le portugais dans le texte, j'irais pas vérifier. Dès le premier paragraphe, je me suis souvenu de mes rédactions laborieuses au collège. Je crois que le livre est encore plus mauvais. Au moins mes dissertations s'arrêtaient après une paire de copies doubles. Là, on signe pour plus de 700 pages.
Il parait que la forme ce n'est pas le plus important. Alors on va parler du fond, on va même le toucher le fond. Les personnages ne sont pas crédibles, ils sont plus minces que la feuille de navet sur lequel ils sont imprimés. le narrateur, expert mondialement reconnu de la cryptographie. Brillant mais pas trop, vu qu'il met plus d'un tiers du bouquin à décoder une bête petite phrase codée. Ah, il y a aussi le terrible agent de la CIA, qu'est ce qu'il fait peur celui-là. Il en sait des choses, par exemple que le Hezbollah, c'est des méchants, et qu'il y en a plein en Iran. J'ai failli oublier l'héroïne, qui vit une fabuleuse histoire d'amour avec le narrateur. Sauf qu'en fait mis bout à bout, la romance prendrait moins de trois pages. Je ne parlerais pas du père du narrateur, qui passe le bouquin à mourir d'un cancer. Quoi de mieux pour se rapprocher de son fils avant sa mort que de discuter physique quantique ?
Le reste de l'histoire, pour le coup on se promène. de l'Egypte au Portugal, puis en Iran, au Népal. Dommage que ce soit en charter low-cost. le fond de l'histoire, il parait que les Iraniens ont récupéré un manuscrit inédit d'Einstein. Bon, vu qu'ils ne sont pas très finauds, et que le texte parle de physique quantique, ils ont rien compris. Mais vu qu'il y a une petite phrase cryptée au début, forcément ils font appel au narrateur. Surtout pas à un physicien, ni à un mathématicien.

Pour les naïfs qui espéraient comme moi trouver de la vulgarisation scientifique, romancée pour la rendre digeste. Passez votre chemin. Les discours interminables des personnages, qui expliquent patiemment au narrateur, parce qu'il est un peu béta, les théories de la relativité pour les nuls. Ca lasse. D'autant plus que ça se répète.
Pour finir, je vais dévoiler justement la fin du livre. Ca vous évitera d'aller l'acheter. Histoire qu'ils ne refassent pas une couverture avec plus de 3 millions d'exemplaires vendus. Ca frise par trop l'escroquerie.
Donc voilà la formule de Dieu : Fiat Lux, que la lumière soit, ça veux dire Big Bang. Et Dieu à créé le monde en six jours, donc Dieu existe. D'ailleurs le monde est cyclique, alors peut être qu'on peut sortir une suite à ce roman.
Pour les romantiques, le papa du narrateur finit par mourir. Et puis le narrateur couche avec la jolie Iranienne. Par contre on ne nous dit pas s'ils vont vivre heureux et avoir plein d'enfants.

Lien : http://oiseauchanteur.blogsp..

Quelle déception, car j'attendais beaucoup de ce livre. A aucun moment, je n'ai cru au personnage principal, Tomas Noronha, cryptologue portugais. Ce "rat de bibliothèque" commence par se faire aborder dans la rue par une beauté fatale, une de ces beautés que l'on rencontre en général dans les magazines de mode. Ensuite, cette beauté lui propose de se rendre en Iran contre rémunération pour décrypter un manuscrit rédigé par le grand Einstein. Pour finir, la CIA le recrute comme agent double (avec une rémunération doublée) et lui révèle que le fameux manuscrit donne la formule pour fabriquer une bombe nucléaire.... Et notre rat de bibliothèque qui accepte tout, consent à tout... A peine s'il se pose quelques questions.... Tomas Noronha est trop naïf, trop innocent pour être vraiment crédible et porter cette histoire.
Et puis il y a la manière dont est construite le roman : une alternance entre les aventures trépidantes de notre héros et des cours magistraux pour néophytes sur l'origine de l'univers. Insupportable !

C'est la première fois et certainement la dernière que je lis cet auteur.
Ce livre est beaucoup trop scientifique pour moi. En fait j'en ai lu moitié, c'est-à-dire ceux où il était question de l'enquête proprement dite. Ceci-dit, beaucoup de suspens quand même. Mais les passages scientifiques sont très soporifiques (pour moi puisque c'est mon ressenti).
Très bon auteur, très belle plume mais peut être pas accessible à tout le monde.

C'est un très bon thriller scientifique qui nous entraîne encore dans le sillage du cryptologue-historien portugais Tomás Noronha qui doit partir à la recherche de la signification d'un manuscrit de Albert Einstein.
La première page est codée, et le décodage sera particulièrement difficile.
Iran, Tibet, les pistes sont nombreuses et les risques très élevés.
Après avoir découvert les geôles iraniennes, notre héros devra interviewer des savants, dont son père, mathématicien, qui vont l'aider à mieux comprendre la pensée de Einstein.
De grandes explications très intéressantes sur le Big Bang et le devenir de l'Univers.
C'est passionnant et cela reprend les dernières découvertes récentes, notamment l'expérience de Alain Aspect et son équipe de Paris-Sud qui ont montré en 1982 les propriétés des particules "intriquées".
J'ai passé un bon moment de lecture mais je crois que j'ai préféré l'autre roman du même auteur "La clé de Salomon", car j'ai été un peu déçue ici par la fin .. que je ne dévoile pas...

J'ai longtemps oscillé dans ma lecture entre une note à 3 ou 4 étoiles pour ce livre. J'ai eu l'impression d'un remix entre le Da Vinci Code (dont je n'avais pas du tout apprécié l'absence de qualités littéraires) et le Monde de Sophie (dont j'avais beaucoup aimé le côté didactique tout en restant ludique).

Du Da Vinci Code le livre garde l'esprit résolution d'énigmes combiné à l'intrigue de type thriller. Il garde également une certaine simplicité littéraire, mais qui ne confine pas à la médiocrité comme j'en avais parfois eu le sentiment chez Dan Brown.

Ce qui sauve le livre à mon sens est l'enseignement des théories scientifiques et leur confrontations aux différentes religions. L'auteur n'évite pas certaines lourdeurs et on se perd parfois dans des explications qui cherchent pourtant toujours à se mettre à la hauteur de la plupart des lecteurs. Mais qu'il est tout de même agréable de trouver autant d'intelligence partagée dans un best-seller, de ressortir de la lecture plus cultivé qu'avant, de voir parler de religions très variées sans forcément de jugement de valeur, en cherchant les rapprochements plutôt que les divisions.

C'est ce dernier argument d'un livre rassembleur dans une époque qui cherche plutôt à multiplier les affrontements qui a emporté mon choix d'une quatrième étoile. Malgré certains défauts, ce livre est bon, dans le sens où il cherche à nous mener vers plus d'humanité dans le divin.

Entre science vulgarisée, aventure, ésotérisme, enquête et romance... Pas du tout dans mes lectures habituelles, évidemment ça m'a rappelé fortement Da Vinci Code, j'ai apprécié le rythme de l'enquête. On peut regretter les situations un peu convenues, je n'aime pas trop le fond d'amourette, mais globalement c'est un bon thriller ésotérique, avec plein d'explications scientifiques qui ne nous perdent pas pour autant...
Agréable mais pas transcendant !

Passionnant.... Les éléments de physique et d'astrophysique sont nécessaires mais parfois rendent la lecture un peu ardue (pour un non scientifique !!)
Lu après l'"Ultime secret du Christ", qui aurait du être lu en premier.
Absolument renversant, remettant en question toute l'éducation judéo-chrétienne dans laquelle nous avons, à des degrés divers, vécu notre enfance.
Passer du dogme à la question de la création basée sur des concepts scientifiques ne peut qu'amener à nous interroger sur l'"aujourd'hui", mais surtout sur l'"Apres"....
A lire absolument pour se confronter à ces réalités
Je le relirai certainement dans quelques temps

#souvenirdelecture avec aujourd'hui un auteur portugais, vacances obligent 🇵🇹
📗📘📙
"La Formule de Dieu, de J. R. Dos Santos"

J'ai adoré ce roman, même si ce n'est pas de la grande littérature. Mais justement ! On y trouve à la place une rapidité d'action et une mise en place immédiate de l'aventure, d'Israël au Portugal, de l'Iran au Népal, avec un arrière-plan mystico-scientifique qui interpellera le lecteur, tout en l'initiant aux théories physiques modernes telles que la relativité, le Big Bang et la mécanique quantique.
Un très bon moment de lecture qui m'a laissé d'excellents souvenirs, et que je conseille vivement.

Amateurs de littérature et de suspense : fuyez!!!
Mal écrit et/ ou mal traduit, muni d'un scénario inexistant et de rebondissements tellement absurdes et caricaturaux que cela en devient comique, cette Formule de Dieu est une purge infâme de plus de 700 pages dont on se lasse après les 200 premières, qui devient insupportable après 400... Répétitif, verbieux et pédant : ce pavé inepte nous refourgue tour après tour sous un couvert de vérité scientifique (si, si...c'est dans l'avertissement au début du livre) et avec un systématisme qui frôle l'indigestion des explications à n'en plus finir sur le big bang,le big crunch, la physique classique ou quantique, le Boudhisme, le Taoisme, la Tora, la Bible et le Coran, le tout enveloppé dans un salmigondi (et non je ne sais pas si c'a s'écrit comme ça) historico philosophique qui laisse bouche bée... N'attendez aucune révélation : il n' y en aura pas...Les chapitres s'égrènent sur des fins "à suspense" tellement répétitives qu'elles prêtent à sourire. Les dialogues sont ineptes, ou à défaut en langue étrangère pour bien vous faire toucher le côté exotique de l'histoire, et quand à la page 640 le héros découvre que "see sign" est l'anagramme de "genesis" on se dit qu'il est temps d'aller reprendre un verre. Je suis le premier à juger habituellement qu'il est injuste de tirer une phrase d'un livre mais pourtant je ne résiste pas au plaisir d'en prendre une (parmi trop d'autres) :"Puis il la pressa contre son corps. Un geste tendre et innocent destiné à la réchauffer. Un geste qui déclencha bien autre chose. Il senti sa peau douce, sa respiration plus rapide, le parfum de lavande de ses cheveux. Il la regarda, vit ses lèvres s'entrouvrir et se pencha lentement, le corps frémissant de plaisir;".......Un conseil : relisez SAS de Gerard de Villiers, c'est à cent coudées au dessus de tout ça....