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3,6

sur 322 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ouverture du bal 2024 avec, comme en 2023, un pavé d'un auteur portugais que je ne connaissais pas.

J'ai le chic de débuter mes années par une découverte littéraire des plus inintéressantes.

L'année dernière, c'était le best-seller le Chardonneret (Pouah !), glané dans une cabane à livres. En 2024, c'est Vaticanum que j'ai également sorti d'une cabane, pas la même, et qui nous propose de pénétrer dans les secrets de la papauté. Pour ce thriller, nous suivons un historien-archéologue polyglotte en langues mortes et modernes qui se prend pour un inspecteur de police.

Dos Santos est historien de métier. Il aurait mieux valu qu'il s'y cantonne. Il n'est pas nécessaire d'écrire un pavé pour un bon roman. C'était soporifique. Etaler sur plusieurs chapitres, une liste des malversations que le héros découvre dans les comptes du Vatican est dénué d'intérêt. le lecteur n'est pas obligé d'avaler le « menu maxi best of, maxi large » !

Donc, je ne recommande pas ce roman, trop long (mais comment ai-je fait pour me coltiner ces longueurs ?).

J'espère que l'année 2025 s'ouvrira sur une belle découverte et non sur roman qui ne sert qu'à vendre des pages. En attendant, d'autres lectures m'attendent en 2024. Yeah ! et bonne année à tous !
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Je n'ai pas été séduite par Vaticanum de JR Dos Santos malheureusement.

Nous faisons la rencontre de Tomas, historien alors qu'il est au Vatican. le Pape fait appel à lui car il craint le pire pour sa vie, il pense qu'il est le dernier pape en raison de la prophétie de Malachie, mais aussi parce qu'Etat Islamique cherche à l'éliminer. Tomas pense qu'il ne s'agit que de superstition jusqu'à ce que le pape se fasse enlever…

Dès le premier chapitre, on se rend compte que l'auteur est à lui seul une mine de connaissances. C'est intéressant mais c'est aussi un peu bourratif si je peux me permettre l'expression. On sent que l'on va avoir droit à un exposé historique tout au long de l'histoire et de fait, c'est ce qui se produit. C'est effectivement très bien documenté, on apprend énormément de choses mais j'ai presque envie de dire trop. On croule par moments sous les informations et je me suis sentie parfois à la limite de l'oppression. Moi qui n'aie absolument aucune connaissance en ce qui concerne le Vatican ou la religion de manière générale, ça fait beaucoup d'informations à digérer d'un coup.

Le rythme du récit m'a également un peu perturbée. En effet, certains événements sont longs, d'autres courts et c'est assez difficile à suivre. Ne serait-ce qu'au début du roman, la première conversation entre le Pape et Tomas dure tout de même huit chapitres ! J'ai également été un peu perplexe face aux répétitions du roman. Certaines choses sont dites plusieurs fois, de manière certes différente mais ça donne un rythme itératif au récit assez lourd. En revanche, si l'on omet cela, j'ai trouvé que la narration était aussi sympathique parce qu'à la fin de chaque chapitre, il y a une espèce de suspens de clôture. Ça me donnait l'impression de regarder une série dans laquelle les épisodes se termineraient par une sorte de retournement de situation qui donnait envie de connaître la suite.

J'ai été intéressée par l'intrigue en elle-même et des détails de celle-ci comme le business des saints pour être canoniser par exemples. Et puis j'ai été assez captivée par des éléments plus importants comme tout le côté finance et corruption du Vatican qui est pourtant une entité censée être non lucrative.

Cependant, les à-côtés m'ont moins plu, comme le personnage de Tomas qui est pourtant le protagoniste. Cela est peut-être dû au fait que je suis une femme mais je n'ai pas ressenti beaucoup de sympathie à son égard, notamment en raison de son côté macho. Cela peut s'appliquer à l'histoire de manière assez générale, les filles étant présentées comme des potiches sans véritable importance. Tomas a une petite amie mais flirte avec Catherine, une française qui collabore avec le Vatican comme si résister à un être humain de sexe féminin relevait de l'impossibilité. Et puis il y a eu à la fin la phrase type qui a achevé de me faire une idée négative sur le personnage : « Tomas avait réussi, au fil des années, à ne pas s'engager définitivement vis-à-vis de Maria Flor, non qu'il ne l'aimât pas, il l'aimait, mais parce que s'il y a une chose que les hommes chérissent par-dessus tout, c'est bien leur liberté. Comment pourrait-il continuer à vivre librement, à agir sans être tenu par des devoirs et des responsabilités, et même à flirter comme il l'avait fait avec Catherine, en étant marié ? ». Bref, je pourrais disserter trois ans sur cette phrase donc je m'arrête tout de suite.

En définitive, le contexte historique et toutes les intrigues ayant trait à la corruption et la manipulation au sein du Vatican m'ont beaucoup intéressée cependant, je n'ai pas été séduite par tout le reste et ne garde donc pas une impression très positive du roman. Je vous laisse vous faire votre propre avis en lisant, d'autres lecteurs ayant au contraire beaucoup aimé !
Lien : http://www.casscrouton.fr/va..
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Un thriller quelque peu décevant.
Quelques actions aux rebondissement plus que prévisibles. Une description détaillées, trop détaillées puisque répétées à chaque page, sur la corruption du Saint Siège et de la banque vaticane et quelques 600 pages pour un suspens qui doit, selon l'histoire, se dérouler en moins de 24 heures, un dénouement quelque peu tiré par les cheveux.
Même si on se rend compte du travail de documentation que ce roman a dû nécessité, je suis resté quelque peu sur ma faim .
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" Hormis le sujet des prophéties qui sont intrigantes au demeurant ; la disparition du pape est presque acceptable ; par contre, la récupération du discours populiste du terrorisme est un premier mauvais coup porté à l'histoire. Ce qui achève la solidité du projet c'est la théâtralisation du comportement humain dans la majeure partie des situations proposées dans le roman, qui ne le nécessite pas franchement. Et modélisées de la sorte a eu tendance à rendre les scènes presque ridicules alors qu'elles étaient sensées apporter une touche dramatique – encore fallait-il que ce soit au moment opportun. J'ai envie d'ajouter que le procédé usité pour scénariser un instant important dans l'histoire semble être désaxé par rapport à l'époque à laquelle elle se joue. Prenons l'exemple de l'évolution de l'enquête, celle-ci fait penser à un premier polar des années cinquante ; l'attendu prend la place de son contraire envisagé. C'est la marque de fabrique d'un bon roman de gare qui fera des émules à n'en pas douter. En conséquence de ce qui a été dénoncé plus haut et en plus de faire office de répétition par rapport à l'ambiance décrite d'un instant T ; les dialogues en prennent un coup et ils deviennent plats souvent, voire inutiles parfois.
Même si le manque de complexité est une carte à jouer qui touchera un grand nombre, je ne ferai pas partie des aficionados de Mr Dos Santos. "
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Je ne connaissais l'auteur que de nom avant d'avoir lu ce livre et c'est avec une certaine appréhension que je me suis lancé dans cette lecture, redoutant un ersatz de Dan Brown. Une appréhension justifiée mais pas complétement vérifiée car la différence notable c'est que l'auteur part de faits réels, ici l'opération "Mains Propres" et le blanchiment d'argent opéré par la banque du Vatican. Un exposé sur les malversations vaticane réussi et parfaitement documenté mais qui alourdit l'action et casse le rythme de ce thriller. Un thriller plombé par une intrigue décousue et abracadabrante et desservi par un style très pauvre. Les personnages sans relief et caricaturaux n'aident pas le lecteur a se plonger dans ce policier souffrant d'un manque de rythme criant. Quand au héros, Tomas Noronha, j'ai rarement vu un personnage aussi fat et transparent qui se retrouve dans les situations les plus périlleuses et qui s'en sort avec un minimum de dégâts. Après 3/4 de Dan Brown, l'auteur nous sort une dernière partie fortement inspirée par Agatha Christie et son Hercule Poirot avec une scène de dénouement attendue et convenue. Ma note 4/10.

Merci aux éditions H.C et Agnès Chalnot pour m'avoir proposé ce livre.
Lien : http://desgoutsetdeslivres.o..
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Un soufflé ... Cela m'arrive rarement, mais ici, j'ai passé des dizaines de pages. Tous les "cours" donnés par les deux héros sur les traficotages budgétaires du Vatican . J'avais acheté le livre comme un thriller, c'est un "documentaire" financier. L'auteur a fait des recherches et il a TOUT recopié. Et des redites, et des reprises (comme dans les feuilletons : on s'arrête et après la pub on reprend quelques images, ici quelques lignes) Et le truc des écrivains de feuilletons au XIX e quand ils étaient payés à la ligne : les dialogues bourrés de répétitions s'enchaînent dans le genre : "Vraiment ? - Oui, je le crois. -Vous me dites que vous le croyez, mais ... - Oui, oui je le crois. -Vous me l'assurez? Elle leva le visage -Je vous l'assure. - Alors si vous me l'assurez... -Oui ... etc etc etc J'ai fini par lire en diagonale ! Déçue !
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Je ne connaissais par cet auteur et craignais un peu de trouver un genre de Da Vinci Code" que je n'avais pas aimé.
Bon, j'ai préféré celui-ci mais... très cliché, assez prévisible. Les chapitres traitant des magouilles au Vatican sont très instructifs mais franchement trop trop longs à mon goût et pas d'une grande utilité pour l'intrigue, le très grand nombre de malversations ainsi que les détails m'ont fait sauter des pages sans pour autant perdre le fil de l'intrigue. Quant au héro, c'est vraiment un héro, Zoro n'a qu"à bien se tenir ! Il est parfait cet homme, un peu trop donc peu crédible. Je suis surprise qu'il n'y ait pas de scène érotique mais on n'est pas passé loin, l'auteur a su s'arrêter à temps pour ne pas tomber dans la mièvrerie. Autre chose : un des derniers dialogues au sujet des portugaises (ceux qui liront comprendront) est vraiment très très malvenu car de très mauvais goût me semble-t-il. Ai quant même réussi à aller au bout...
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