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191x - La Grande Guerre (Le Naour)

Série de 5 livres (Terminée). Écrite par Jean-Yves Le Naour (5),


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1916 : L'enfer

Plutôt que d'écrire mon commentaire à la fin de l'ouvrage, je vais donner mes impressions au fur et à mesure de la progression de ma lecture.

Page 50 : le titre du livre est sans appel, 1916 sera une année terrible !

Le décor se met en place, les acteurs sont prêts, le sang coule déjà, mais le pire reste à venir...

Page 150 : le massacre est permanent, l'horreur est présente derrière chaque chapitre, le style de Jean - Yves Le Naour permet de percevoir l'effroyable alors que les mots sont difficiles à trouver pour décrire cette horreur.



Une fois le livre terminé, le lecteur reste stupéfait devant cette hécatombe continuelle...



Je me dirige néanmoins vers l'année 1917, une autre année cauchemardesque.
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1915 : L'enlisement

On continue dans la lignée du premier tome, tout simplement passionnant, l'auteur maîtrise son sujet à la perfection !
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1916 : L'enfer

Parue il y a dix ans, à l'occasion du centenaire de la guerre de 14-18, cette série d'ouvrages : 1914,1915,1916,1917 et 1918, dont je termine le troisième volume, est plus que jamais d'actualité, et même d'une actualité brûlante. Car, à l'heure où la guerre à nouveau frappe à notre porte, n'est-il pas urgent de se renseigner sur la manière dont nos aïeux ont affronté l'une des plus terribles épreuves que puisse connaître l'humanité? Et comme de surcroît l'auteur excelle à narrer les évènements avec une alacrité de ton bien nécessaire pour mettre à distance, non les souffrances des peuples, mais les illusions, les malentendus, les calculs et les petites mesquineries qui les ont accompagnées, on ne peut qu'être emporté par son récit. Imprévoyance, impréparation, imprudence et indécision, voilà comment l'on commence les guerres. On reste stupéfait devant la somme des erreurs commises par la plupart des responsables politiques et des généraux (Joffre!) en ces temps (heureusement révolus?). Certes, nous n'étions pas à leur place, l'horreur d'un conflit à l'âge industriel était sans doute inimaginable, mais les archives sont bien là pour témoigner d'une médiocrité de nos élites assez déconcertante. Il faut aussi prendre la mesure de l'aveuglement et de l'imbécilité de la presse, par ailleurs soumise à une censure tatillonne. Bref, à ce véritable casse-pipe des réputations, rares sont les personnalités qui surnagent (le général de Castelnau?), ainsi que quelques syndicalistes et députés lucides, assez courageux pour affronter une réprobation quasi générale pendant longtemps. Une leçon à en tirer? Hélas, si l'on se souvient du récit de Jules Vallès dans l'insurgé où il raconte les débuts de la guerre de 1870, où il voit de vieux révolutionnaires dresser des plans de campagne pour envahir la Prusse, on ne peut qu'en douter.
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1914 : La grande illusion

Voilà un ouvrage très bien écrit,

très immersif, sans langue de bois, et finalement assez objectif, autant que je puisse en juger.

Alors, que demander de plus ?



Ben, la suite, tout simplement !



C'est donc parti pour 1915, l'enlisement...

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1914 : La grande illusion

“1914” débute une fresque en 5 tomes sur la Grande Guerre, un par année, de 1914 à 1918.



Jean-Yves Le Naour est un spécialiste reconnu et convoqué à la télévision chaque 11 novembre !



“Plutôt que de privilégier l’histoire diplomatique, militaire, politique, sociale ou culturelle, nous avons tenté de les solliciter toutes pour restituer l’année 1914 dans un esprit de synthèse, au plus près de la façon dont elle a été vécue par les contemporains.”

Aussi ai-je voulu vous proposer des extraits (voir citations) :

- sur l’enthousiasme à s’engager dans la guerre (vu du côté allemand pour changer !),

- sur les motifs de la guerre,

- sur la représentation des Allemands et le dénigrement de leur armée,

- sur les prédictions des voyantes pour l’année 1914 !



La partie consacrée à la diplomatie comporte les erreurs des paroles politiques durant les dix jours qui ébranlèrent le monde.

Tel Louis XVI qui écrivait “rien” le 14 juillet 1789, parce qu'il était revenu bredouille de la chasse, le Tsar Nicolas II confie à son journal : “Je suis allé me promener seul. Il faisait très chaud. Ai pris un bain délicieux.” Un vrai emploi du temps de monarque ! Pourtant il venait de sceller le sort de l’Europe.

On mesure avec effroi qu’il eut peut-être suffit d’un petit rien pour arrêter l’engrenage.



Vous suivrez quand même quelques faits militaires comme la bataille de la Marne, où la réquisition de tous les taxis Renault permit de convoyer 5000 combattants pour renforcer le front.

“La légende a fait de ces taxis de la Marne les instruments de la victoire, mais, comme toute légende, celle-ci est bien exagérée : ce ne sont pas quelques milliers de soldats jetés dans la bataille qui ont fait la différence.”



L’historien donne une représentation réaliste de la guerre comme lorsqu’il décrit les uniformes de l’hiver 1914-1915 : “ Il faut se représenter des soldats bigarrés qui tiennent à la fois du clown et du clochard.”



Il sait captiver son lecteur en lui faisant partager sociologiquement, historiquement et humainement la situation des hommes au regard de la description documentée des événements décrits.

D’ailleurs, François Busnel ne s'y est pas trompé qui nous affirme : “Voici un livre qui va vous ravir et qui se lit comme un roman”.



Alors à suivre…

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