Club N°56 : Manga non sélectionné

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On découvre l'art du rakugo, forme de théâtre traditionnel japonais, à travers les yeux d'une jeune passionnée qui a vu son père se faire évincer de son école de rakugo.



Plusieurs années après elle décide de devenir la meilleure pour "venger" son père.



Mel

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On suit à travers ce manga le parcours d'une jeune fille d'aujourd'hui passionnée par un art ancestral, qui évolue dans un milieu très masculin.



C'est à la fois intéressant et intrigant.



Marine

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Manga de niche sur un sujet vraiment particulier.



Pas trop mal.



Anthony

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Ce manga nous fait découvrir l'art du Rakugo qui est une forme de spectacle humoristique où chaque personnage est interprété par une personne assise sur scène.

L'histoire ici est assez classique : un père doit abandonner son rêve de devenir professionnel dans ce domaine, mais sa fille qui en est fan veut réaliser ce rêve grâce au maître de son père.

Mais voilà, les pages se tournent à grande vitesse et on se surprend à voir apparaître les différents personnages lors du Rakugo, et à entendre les différentes intonations.



Une histoire certes un peu classique dans sa structure mais dont la narration nous emporte dans cet univers

Cette fois-ci ce sont deux femmes qui font la couverture, dont Akane, et elles ne comptent pas pour des prunes. On peut dire qu'elles se sont imposées dans le monde du rakugo, même si la route reste encore longue pour Akane et qu'elle a bien des choses à apprendre. Ce bout de fille est vraiment une très bonne raison de laisser sa chance à cette série.

Akane a décidé de se venger sur scène, et il faut se l'avouer c'est bien vu et jouissif, malheureusement les conséquences seront lourdes. Il faut dire qu'il y a peu de temps encore, les femmes n'étaient pas bien vu dans le monde du rakugo. Akane et sans doute le lecteur aussi continuent à apprendre les exigences de ce monde, ce par quoi il faut passer. Akane se rend compte entre autre qu'elle a besoin d'élargir son répertoire, elle ne connaît pas assez d'histoires. Mais elle déchante assez vite quand elle cherche à élergir ses horizons, pour autant elle ne se laisse pas abattre.

Maître Urara, la femme blonde de la couverture, va nous impressionner, nous faire passer par un arc-en-ciel émotionnel et nous présenter son rakugo à elle, encore bien différent de ce que l'on connaît. Mais en tout cas, elle a eu à faire à la difficulté d'être une femme dans ce milieu. Heureusement pour Akane, elle a aucun mal à aller vers les gens et s'exprimer, c'est aussi ainsi qu'elle saisit la moindre opportunité. Nous allons aussi assister au rakugo de Rokuro. Quelle diversité et quelle plongé dans ce milieu ! Certains voient pas mal de potentiel en Akane et ont envie de la tester et de voir si elle déploiera ses ailes, et quel sera son rakugo.

Au début les personnages et l'histoire nous sont resitués, à la fin quelques bonus sur le rakugo. Le tout nous entraîne et nous passionne, et ça c'est du grand art aussi.

Lu et dévoré à la vitesse grand V !



J'ai encore une fois passé un agréable moment de lecture, malgré l'abondance de personnages (à mon goût)... J'ai déjà certaines difficultés à retenir ceux qu'on a déjà rencontrés, qu'on nous en présente de nouveaux. Et encore des prodiges : j'avoue avoir du mal avec cela, pourquoi faudrait-il qu'ils ou elles soient toujours plus forts et talentueux les uns que les autres ? C'est typiquement l'un des clichés shonen qui m'agace le plus (je lis beaucoup de shonen, c'est mon genre préféré, il ne faut pas prendre mal ce que je dis ^^). Malgré tout, j'ai pris plaisir, comme toujours, à suivre Akane. Elle se rends compte de ses limites, des points qu'elle doit améliorer, de ses ''erreurs'' passées... Il faut bien avouer que l'envers du décor du rakugo peut rebuter, avec tous ses codes et ses règles parfois contraignantes ; c'est loin d'être évident. La modernité peut-elle rencontrer la tradition ? Telle est la question.



« Comment est-ce que tu veux atteindre ton but... Si tu ne parviens pas à nous surpasser ? »



Outre le nombre de personnages, de maîtres, de rakugoka super trop doués [ce qui explique que ce tome n'est encore pas mon préféré], notre jeune Akane continue son bout de chemin sans baisser les bras. J'ai hâte maintenant d'assister à son prochain spectacle ! Vivement la suite. :-)

Ce manga sur le rakugo-, un art traditionnel japonais fusion entre conte et one-man-show,- est toujours aussi drôle et passionnant au cinquième volume. Akane est toujours aussi impertinente et étonnante. Elle rencontre des maîtres qui se démarquent les uns des autres par leur personnalité et leur style. Dans ce tome on découvre Rokuro un énigmatique et flegmatique rebel et Urara une voie sensuelle et féministe du rakugo qui tous deux s'intéressent à Akane...

Extrait :

Akane va montrer ses progrès à son ainé Kyoji, après tout, c’est lui qui lui a conseillé de travailler quelque temps dans un bar restaurant. Elle va aussi, enfin, pouvoir le voir en action, et nous également ! Le rakugo est une pratique vraiment fascinante, et plus j’avance, plus je suis curieuse à son sujet, je pense même rechercher des prestations sur youtube, avec des sous-titres. C’est impressionnant de pouvoir faire vibrer une scène en étant seul, mais en incarnant plusieurs personnages, et sans bouger les membres inférieurs (de ce que j’ai compris). Encore une fois, avec un anime il serait sans doute encore plus puissant, par contre, ça sera du travail pour les doubleurs !



Ce qui est cool et pratique avec le rakugo, c’est qu’on peut le pratiquer partout ! Comme il suffit juste d’un coussin, d’un éventail et d’un mouchoir (ainsi que la tenue). Des salles semblent y être dédiée, mais il est donc aussi possible d’intervenir dans des maisons de retraites ou ailleurs. Une manière de continuer de le pratiquer, de varier les expériences, et surtout, de continuer à faire connaître cette discipline surtout auprès des plus jeunes. D’ailleurs, ce manga participe aussi à connaître celle-ci, comme d’autres séries ont fait connaître des sports ou des jeux comme le go. D’ailleurs, cette culture japonaise arrive parfois à traverser les frontières, comme toutes les cultures, tous les arts. Même si les différents récits ont une base similaire, le rakugoka est libre d’interprétation, il peut donc changer une partie de l’histoire (pas son déroulement ou sa chute, mais les noms des protagonistes, ou de certains objets). Pour Kyoji, par exemple sa patte c’est d’utiliser son air sérieux au maximum, pour que cela dénote avec son récit et fasse donc rire le public. Chacun à son petit truc pour se dénoter, et cela se ressens bien dans la série également.



Bien évidemment, le manga permet certaines exagérations notamment sur les traits du visage. Il est aussi plus facile pour le lecteur de prêté différente voix, une pour chaque personnage présenté par le rakugoka. La réalité est bien sûr quelque peu différente. On peut voir Kyoji utiliser un des accessoires, le mouchoir (qui peut servir, de lettre, de livre, ou autres). Il y a aussi l’éventail, qui peut servir à imiter une pipe par exemple. Le manga traite vraiment le sujet avec sérieux, puisque l’on voit l’utilisation de ses accessoires, mais aussi le retrait d’une partie du kimono, annonçant le changement de partie du récit. Ce retrait, a lieu lorsque le rakugoka passe de l’introduction, au récit. Malgré tout, la série n’explique pas toute les nuances, elle introduit petit à petit, ce qui peut nous faire louper des éléments si on n’y connait rien. Par exemple, j’ai remarqué l’utilisation du mouchoir, et le retrait de vêtement, après avoir feuilleté à nouveau le tome (et avoir vue une vidéo explicative). Cette gestion des informations qui arrivent au compte-goutte, m’a donné envie de m’y intéresser de mon côté, en plus, cela évite aussi de noyer le lecteur. Certains éléments étaient sans doute déjà expliqués dans le premier tome, mais j’avoue ne pas avoir tout retenu.



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Lien : https://sunread26.wordpress...

J'aime beaucoup ce manga. Au fil des tomes, il me fait découvrir un Japon que je ne connaissais pas. Je pense que c'est une des raisons qui me fait aimer les mangas : on peut vraiment plonger dans des univers très différents et apprendre de nouvelles choses. Et avec Akane Banashi, je découvre le rakugo et tout son univers. En plus, j'adore Akane, je trouve que c'est un personnage très inspirant.

« En tout cas, elle est tellement déterminée... qu'on ne peut pas s'empêcher de la soutenir. »



Moi aussi, j'ai envie de soutenir Akane. C'est toujours un plaisir de la retrouver, même si cette fois-ci, j'ai attendu d'avoir le tome 5 en ma possession avant de me lancer dans ce quatrième !



[Cet avis peut légèrement spoiler.]



Ce n'est peut-être pas mon tome préféré, néanmoins, je l'ai trouvé globalement plaisant et agréable à lire. Il y a certes quelques bémols que je pourrais souligner, mais je ne peux m'empêcher d'en faire abstraction, tellement cette saga me plaît et a su me convaincre.



En plus d'avoir eu (enfin) la réponse à une question que l'on se posait tous depuis le premier tome, de nombreux personnages sont introduits dans ce volume 4, particulièrement avec la fédération de rakugo et tous ces maîtres et autres professionnels.

Le temps est passé vite à un certain chapitre - huit mois exactement - et cela m'a un peu frustrée, bien que ça dynamise ainsi le récit avec un ''nouvel arc'' (= le concours des étudiants est terminé, on passe à autre chose), où la jeune fille continuera son apprentissage d'une autre manière.



C'est donc toujours avec joie que je compte découvrir la suite, bien décidée à en apprendre davantage sur l'art du rakugo et à suivre l'évolution d'Akane. :-)