AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Shogun (Callidor)

Série de 2 livres (En cours). Écrite par James Clavell (2),

Shogun, tome 1 par Clavell
tome : 1
Shogun, tome 2 par Clavell
tome : 2

Vous aimez cette série ? Babelio vous suggère

882 lectures
2 livres
1606 lectures
2 livres
12701 lectures
3 livres
5347 lectures
5 livres
1763 lectures
2 livres
5477 lectures
3 livres
48779 lectures
6 livres

Dernières critiques
Shogun, tome 1

C’est une traduction entièrement revue et augmentée de près de 500 pages que nous proposent les éditions Callidor avec la parution de "Shōgun". En commençant ce premier tome, je cherchais à retrouver le plaisir que m’avait procuré la lecture du "Clan des Otori" il y a dix-douze ans ; j’ai donc été très agréablement surprise d’être aussi facilement embarquée dans cette aventure aux enjeux pourtant si complexes ! Cette œuvre de fiction met en scène l’ascension du daimyo Toranaga (inspiré de Tokugawa Ieyasu (1543-1616)) et l’arrivée du navigateur anglais John Blackthorne (William Adams (1564-1620)) au Japon après le naufrage de son navire qui ébranle l’échiquier géopolitique.



A l’échelle mondiale, l’Espagne et le Portugal (catholiques) affrontent l’Angleterre et les Pays-Bas (protestants) pour le contrôle des routes commerciales. Et sur le sol japonais, les Jésuites cherchent à étendre leur mainmise mais doivent composer avec les marchands espagnols et portugais qui préservent le commerce plutôt que la religion chrétienne, plus ou moins tolérée par les seigneurs locaux. Ces derniers voient d’ailleurs leur pouvoir remis en question au rythme de complots et trahisons quasi-permanents.



Que les amateurs de littérature japonaise soient prévenus, la plume reste très occidentale et loin de Yasushi Inoue, Eiji Yoshikawa ou Ryōtarō Shiba pour ne citer qu’eux. Cependant, je salue le talent de James Clavell qui distille énormément d’éléments sur la société japonaise, ses mythes, son histoire politique, économique, religieuse, sa langue, ses rites sociaux et culturels…en maintenant l’attention de son lectorat. De plus, les scènes de batailles sur terre comme sur mer sont théâtrales et très lisibles ce qui rend d’autant plus logique la nouvelle adaptation de l’ouvrage en série.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          64
Shogun, tome 1

Shōgun est un roman de James Clavell paru en 1975. C’est le premier roman de sa longue et intense saga asiatique.



Ce livre m’a surpris, de manière positive, car je ne m’attendais pas à l’aimer autant. Dans Shōgun j’apprécie les protagonistes, les rôles secondaires intéressants, une politique incroyablement labyrinthique, des intrigants intelligents, une romance douce-amère, un bon rythme qui vacille rarement, des batailles, des évasions audacieuses, des scènes humoristiques et comiques, un moment et un lieu inhabituels pour un décor. Face à tout cela, les défauts ne sont que mineurs.



Je connais un peu l’histoire du Japon et même si l’auteur a commis des erreurs, il ne faut pas oublier que c’est une saga épique romancée.







Mon évaluation de ce livre est basée sur des facteurs stylistiques et narratifs, c’est-à-dire l’histoire en elle-même..



Le récit est pour la plupart tellement rapide et si sinueux qu’il garde le lecteur intéressé jusqu’à la fin.



Je ne pouvais pas lâcher le livre et regarder les premiers épisodes de la superbe série 2024 de Disney + m’a vraiment plu.







Cette édition cartonnée, « hard cover » de Callidor est belle et bien réalisée.



Le style d’écriture est incroyable. Vous pouvez sentir les vagues, sentir les eaux salées, ressentir les émotion des personnages.



Shōgun plonge les lecteurs dans l’époque tumultueuse du Japon de l’ère Edo, lorsque les samouraïs dominaient encore les champs de bataille et que les geishas étaient les confidentes des puissants.



Très recommandé et vivement le tome 2 et la suite de la série !
Lien : https://blog.lhorizonetlinfi..
Commenter  J’apprécie          60
Shogun, tome 1

Faute d'abonnement à Disney+, j'ai succombé à l'achat de cette magnifique réédition de Shôgun (tome 1/2) par la maison d'édition Callidor. Je suis dans ma période Japon alors ça tombait on ne peut mieux : après avoir découvert l'animé Netflix "Blue Eye Samouraï", avoir revisionné "Le dernier samouraï" et lu "Geisha" d'Arthur Golden, j'ai eu envie de prolonger l'aventure nippone.



On s'échoue au début du XVIIe siècle sur les côtes du Japon avec John Blackthorn - pilote anglais pour le compte de la marine hollandaise - et son équipage. Les survivants sont emprisonnés, certains torturés pour l'exemple, tous considérés comme des pirates mais surtout barbares puants, ingrats et inférieurs. Mais Blackthorn tire astucieusement son épingle du jeu, et apprend à se soumettre aux mœurs japonaises des samouraïs qui le détiennent, non sans l'arrière pensée d'obtenir un jour sa revanche. Honneur et dévotion sont les maîtres mots des samouraïs. Blackthorn découvre au fur et à mesure les coutumes locales et le "bushido" auquel les guerriers japonais se soumettent. Il comprend qu'il a une chance de survie et de rentrer chez lui s'il prouve son utilité. Et ça tombe bien, car à cette époque le Japon ne dispose pas du génie maritime, qui est justement le domaine de compétence de Blackthorn. Ainsi, le "daimyô" (gouverneurs de provinces) Toranaga qui détient Blackthorn captif comprend bien que disposer de vaisseaux de guerre pourrait l'aider dans sa quête de suprématie contre les autres "daimyô" pour s'emparer du titre ultime de Shôgun.



J'ai plongé grâce à James Clavell dans le Japon féodal et j'ai découvert en même temps que Blackthorn les mœurs japonaises de cette époque. La confrontation avec l'éducation et les coutumes occidentales est passionnante. Clavell dissémine régulièrement des explications sur les rôles d'empereur, taikô, kampaku, shôgun, daimyô etc qui permettent de mieux comprendre l'organisation politique en place. J'ai eu parfois du mal à m'y retrouver entre tous les personnages qui prennent part à l'aventure et les liens qui unissent certains, car les mariages arrangés en signe de paix entre deux familles étaient coutume, de plus il semblait courant d'avoir une femme mais aussi des concubines qui pouvaient porter les enfants et héritiers, il y a également les espions et toutes les stratégies pour devancer voire éliminer ses concurrents... Le rythme est relativement lent mais sur les 650p de ce premier tome il y a quand même de l'action, autrement dit on ne s'ennuie pas. J'attends désormais le tome 2 pour poursuivre l'aventure.



A noter que cette très belle réédition comporte une traduction revue mais surtout complétée d'environ un tiers par rapport à la traduction française d'origine d'il y a 40 ans.
Commenter  J’apprécie          90

{* *}