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Citations de Barcella (74)


- Vous êtes manifestement d’une grande sensibilité, chère Marie Mariposa.
- Je suis à fleur de peau depuis ma tendre enfance. Mon coeur s’emballe sans frein au nez des injustices. Je vis tout à l’excès. Le bon comme le sévère. En fait, je crois que « j’ai mal aux autres », comme le disait Brel. Moi, je veux croire encore en la beauté du monde. Ma sensibilité est ma force, monsieur. Pleurer vos papillons me semble raisonnable car ne pas s’en soucier serait mourrir un peu. Et puis les prénoms ne mentent pas ! Le mien me destinait à aimer sans répit.
- Que voulez-vous dire ?
(…)
- Marie : M-A-R-I-E. C’est l’anagramme d’aimer. A-I-M-E-R. Vous ne le saviez pas ?
- Non je ne le savais pas.
- Ben, j’aime voilà tout. Avec un grand A. J’accueille quoi, je chéris, j’embrasse, je vibre, je murmure. Les animaux, les fleurs, les enfants, les rivières, j’aime le feu qu’ils distillent et je brûle de cela. Vivre c’est s’abreuver de la beauté du monde, c’est boire chaque paysage, et c’est apprendre à voir.
Elle réveillait l’enfance qui s’absentait de moi.
- J’aime pour le goût d’aimer, pour les saveurs sucrées qui font nos vies gourmandes. Pour la beauté des ciels qui nous offrent chaque jour un tableau différent. Mais ceux qui détruisent tout ça, je ne comprends pas. Ça me déchire le coeur.
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Je vis d’abord ses pieds dans ses ballerines dorées, puis les bracelets de chevilles qui les illuminaient. Ils étaient si mignons, si petits, si parfaits. On aurait dit qu’Esthète, le dieu des proportions, les avaient dessinés.
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Un brin de nostalgie butine à mon oreille
Lorsque tout est fini vibre l'essentiel
La chance d'avoir goûté le bonheur avec toi
Et d'avoir su chanter à l'ombre de tes pas
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À ces mots, l’horizon vint clore notre jeu de rôle, et nous nous fîmes cueillir par la beauté du site. Fidèles au rendez-vous, il y avait là la mer et le ciel azuré qui s’embrassaient au loin, tutoyant la lagune, sous le regard serein d’un soleil rouge couchant. Les vagues berçaient la toile de leur fine mousse légère. Fraternelle, la brise nous caressait. Quelques bateaux au large faisaient danser leurs voiles, et au milieu du Tout, juste elle et juste moi, libres comme deux enfants.
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Pleurez sur mon épaule, j’ai … le cœur parapluie.
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L’adolescence est une cruelle épreuve pour les tendres rêveurs. Elle inflige des fardeaux dont on peine à s’extraire : singer, paraître, se taire. J’ai conjugué tout cela pour éviter les coups, et j’ai suivi la meute pour ne pas être l’agneau. Enfouissant ma tendresse sous mes cheveux hirsutes, j’y ai plus qu’étouffée ma sensibilité. Endossant mon armure, je m’y suis oublié pour naître aux yeux des autres.
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Il faut raison garder. Analysons la chose de manière objective : « Au cas où si » ???
J’en perdais une oreille. Parce que « au cas où si » … C’était juste inaudible. Ce genre de chaos linguistique avait de fait tous les atouts pour éteindre le coeur des amoureux des mots !
Je n’eus pas de mal à déduire qu’elle ne serait pas mon style même dans la vie d’après, tant sa conversation se limitait à elle. Mais là, je débandais, syntaxiquement parlant.
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Ma sensibilité est ma force, monsieur. Pleurer vos papillons me semble raisonnable car ne pas s'en soucier serait mourir un peu. Et puis les prénoms ne mentent pas ! Le mien me destinait à aimer sans répit.
- Que voulez-vous dire ?
Elle voyait l'évidence qui m'échappait sans doute.
"Marie : M-A-R-I-E. C'est l'anagramme d'aimer. A-I-M-E-R. Vous ne le saviez pas ?
- Non je ne le savais pas.
-Ben, j'aime voilà tout. Avec un grand A. J'accueille quoi, je chéris, j'embrasse, je vibre, je murmure. Les animaux, les fleurs, les enfants, les rivières, j'aime le feu qu'ils distillent et je brûle de cela. Vivre, c'est s'abreuver de la beauté du monde, c'est boire chaque paysage, et c'est apprendre à voir."
Elle réveillait l'enfance qui s'absentait de moi.
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L'avenir appartient à ceux qui rêvent tôt.
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Nos cœurs imprimaient au creux de nos mémoires la douceur alcaline de ce tendre baiser.
Ses lèvres étaient ambroisie. Et je les degustais comme on goûte aux étoiles. Plus rien ne me heurtait. Car, en mon ventre ému, virevoltaient, fanfarons, une pacifique armée de lépidoptères heureux.
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Nos déjeuners au lit, nos cinés, nos sorties, nos clafoutis maison, les dimanches sous la couette, et tout ce qui compose une vie de poésie lorsqu’on conjugue à deux nos verbes préférés. Être , aimer, chanter. Danser sous les étoiles, fondre, se consumer, ressentir et verser quelques larmes heureuses. Tout cela vint écrire les pages de notre histoire.
J’y vécu les chapitres les plus doux de ma vie. Jolie valse à mille temps qui nous offrit le temps d’honorer le présent.
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L’émotion l’envahit, puissante. Et elle fondit en larmes. Le silence en partage, nous effacions l’ardoise.
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J’aimerais vous la dépeindre avec moins de cynisme et plus de poésie, mais elle était ainsi. Indéniablement creuse. Cruche eût été trop doux. Et c’est à moi somme toute qu’elle piétinait la patte sous la table dressée. À quérir l’attention ou plutôt la tension de la sorte, elle lançait ses hameçons à qui voulait s’y pendre, cherchant son poisson rouge, indubitablement.
Observateur muet, je lisais dans son jeu toute la futilité d’une vie insipide. Il lui fallait briller à défaut d’éclairer. Là était toute sa quête ! Qu’on la voie, qu’on la veuille, qu’on ne jure que par elle. Voilà toute l’ambition qu’elle maquillait à peine, bien qu’elle eût du ricil jusque sur les pommettes.
En d’autres termes : son cul guidait son cœur.
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L'adolescence est une cruelle épreuve pour les tendres rêveurs. Elle inflige des fardeaux dont on peine à s'extraire : singer, paraître, se taire. J'ai conjugué tout cela pour éviter les coups, et j'ai suivi la meute pour ne pas être l'agneau.
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La vie chantait ses droits tout au coeur du chaos, comme les fleurs poussent parfois aux cicatrices des murs.
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Cette artiste, qui qu’elle soit, semblait voir des fabriques à nuages à la place des usines et j’aimais sa façon de repeindre le monde.
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Mon coeur s’emballe sans frein au nez des injustices. Je vis tout à l’excès. Le bon comme le sévère. En fait, je crois que « j’ai mal aux autres », comme le disait Brel. Moi, je veux croire encore en la beauté du monde. Ma sensibilité est ma force, monsieur. Pleurer vos papillons me semble raisonnable car ne pas s’en soucier serait mourir un peu.
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- Ben, j'aime voilà tout. Avec un grand A. J'accueille quoi, je chéris, j'embrasse, je vibre, je murmure. Les animaux, les fleurs, les enfants, les rivières, j'aime le feu qu'ils distillent et je brûle de cela. Vivre, c'est s'abreuver de la beauté du monde, c'est boire chaque paysage, et c'est apprendre à voir.
page 70.
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Ne pleure pas trop le passé… Tu sais, la vie en noir et blanc, c’était pas que du bon. Fais la tienne en couleurs, et uses-en tes pinceaux.
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Sourire. C’était sans doute la clef. Les enfants savent cela, les adultes l’oublient. Sourire avec le coeur, la bouche et puis les yeux. Cela paraît si simple quant tout est à sa place. Si complexe pourtant quand les ombres s’en mêlent.
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