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Citations de Barcella (74)


Nous échappions au temps, émus que nous étions d’être libres comme l’air. Libres. C’est le mot qui convient. Défaits de toutes attaches, cancres sans artifices. Comme si nos deux passés n’avaient plus raison d’être, comme si seul le présent se réchauffait de nous.
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Sourire. C’était sans doute la clef. Les enfants savent cela, les adultes l’oublient. Sourire avec le coeur, la bouche et puis les yeux. Cela paraît si simple quand tout est à sa place. Si complexe pourtant quand les ombres s’en mêlent.
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Une Amélie Poulain sommeillait en cette fille. Une Mary Poppins, au cœur doux parapluie. Marie : la Rose Dawson de mon Titanic, la Betty Boop en fleur de mes jardins d’hiver.
Yvonne avait vu juste : il y avait une Blanche-Neige tout au creux de cette fille. À ses côtés, la vie me semblait moins cruelle, bien qu’elle me fit passer de Joyeux à Grincheux, de Timide à Simplet, au gré de ses envies …
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Toujours au creux du ventre, j’ai ce « je n’ sais quoi » qui me fait t’adorer. Vous le voyez, mon ventre ? dit-elle à l’assemblée, y déposant mes paumes. C’est là que tout se trame, au creux de ce chaudron. Là que fleurit l’amour, que bruissent les papillons dont parlent nos poètes. »
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Ne pleure pas trop le passé … Tu sais , la vie en noir et blanc, c’était pas que du bon. Fais la tienne en couleurs, et uses-en tes pinceaux !
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Pierrot embrassa la vieille sur le front, comme on étreint une mère au couchant de sa vie. Thérèse rougit, en regardant ses pieds, gênée, mais satisfaite. Que de délicatesse.
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La bibliothèque me semblait soudain prendre des allures de cabinet de curiosités. (…)
Les statues s’y baladaient-elles à la nuit tombée ? Les personnages de roman conversaient-ils entre eux derrière les portes closes ? Les livres oubliés déployaient-ils leurs feuilles pour rejoindre l’espace des auteurs à succès ? Tout me semblait possible en ce lieu singulier.
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Ma mère, ma tendre mère, m’apparut tout en fleur : façon Flower Power, sillon de patchouli, fidèle à sa jeunesse. Elle en perdait vingt ans et “soleillait” pour nous.
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Marie
Puisqu’il faut vivre à s’en rompre le cœur
Bien que la vie s’épuise a nous causer chagrin
Je veux passer la mienne à chiner tes bonheurs
Et à défaire tes noeuds comme tu défais les miens

Toi,
Tu as cette étincelle qui me fait chavirer
Cette unique lueur dont je veux m’abreuver
Je me suis vu renaître en croisant ton chemin
Depuis je me surprends à chanter tes refrains

Alors,
Peut-être est-il trop tôt pour jouer à ce jeu
Mais tout est fragile que je ne puis attendre
À quoi bon faire semblant et étouffer ce feu
Qui fait que mon coeur sait, qui fait que mes mains tremblent

Je t’aime belle hirondelle mais te rêve pas en cage.
J’ai pour te le prouver un pacte à proposer
Brassens me l’a soufflé comme un heureux présage
Aussi belle anagramme
Me ferais-tu l’honneur de ne pas m’épouser ?
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Au petit matin, alors qu’elle dormait encore, je l’observais, silencieux, et contemplais avec minutie chaque petit centimètre de sa peau.
Sa nuque, si souple, si douce, ses fines et blanches épaules, ses bras faits pour éteindre, ses seins coquins, ses courbes andalouses, son ventre, calme vague et son joli nombril.
Je repensais à la veille.
Tout comme moi, Marie avait un grain. De beauté. Là, dans les plissements de l’aine. Et je me demandais si sa peau l’avait dérobé à la mienne cette nuit-là. Je possédais le même, exactement au même endroit.
Encore un point commun, une même ponctuation.
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Le vent soufflait son spleen sous ces nuages d’aigreurs, et mon vaste univers s’habillait tout de gris.
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Savait-elle que j’aimais tout ce qu’elle n’était pas ? Les filles simples, pudiques, dont la beauté vous prend au détour d’un sourire ? Celles dont on croise la route sans les avoir cherchées, parce que la vie s’en mêle quand on ne s’y prépare pas, quand on ne les attend plus, quand le sucre vous prend comme une envie d’aimer ?
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Connaissez-vous l’empreinte qu’elle laisse au creux de l’être ? Le triste puits sans fond qu’elle s’applique à creuser ? C’est cela, l’impuissance : une vie dérobée, un amour désarmé, une impossible paix.
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Souriez. (…) L’avenir appartient à ceux qui se rêvent tôt !
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L’empreinte des disparus … Ce qu’ils nous laissent à terme, une fois qu’ils sont partis. C’est comme si ils sommeillaient en nous. Et leur présence est telle qu’ils nous semblent éternels. Tant que nous vivons, eux ne meurent pas, nous cohabitons. Enfin, c’est ce que je crois … ils ne sont jamais loin.
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C’était une dame âgée à la peau fissurée, au visage parchemin. Courte sur pattes, toute tassée sur elle-même, carrée, « rubik’scubienne ». Les joues rondes et dodues, avec de blancs cheveux fermement attachés. À géométrie variable, elle me semblait sortir d’un vieux conte pour enfants. Mais elle n’avait en elle rien d’une méchante reine.
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Nous attendîmes sans mot que le soleil se couche, pour ne pas altérer la splendeur de l’instant. Et, sans préavis aucun, elle embrassa ma joue d’un baiser d’autrefois, les deux lèvres collées sur ma peau rougissante. Allongés sur le sable, à deux pas des étoiles, loin de toute assemblée, ce jour-là nos deux âmes venaient de se trouver.
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Ce gaillard fait de pierres, d’eau vive et de tendresse , qu’il était attachant ! Comme il avait du charme sous ses rides barbelées.
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(…) voici qu’Yvonne débarquait, enrobé de plaisir. Elle avait sous la couenne de quoi ravir la troupe, encore et toujours plus. Quelques blagues, de bons mots, et surtout la tendresse qu’elle cultivait pour tous. Dans sa robe à petits pois, on aurait dit la fève d’une galette ardennaise. Elle était affublée d’un chapeau à bord large qui ventilait ses yeux et empruntait faussement des airs de Castafiore.
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Dieu qu’elles étaient parfaites ses lèvres bohémiennes … Ciselées et charnues. Les pinceaux de Renoir s’y seraient égarés.
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