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Critiques de Barjy L. (82)
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Aponi, Poppy et Monsieur Cantrell

Envie d’un roman tout doux et émouvant, qui se lit tout seul et vous fait sourire tout en vous prenant aux tripes ? Ce livre est pour vous. Découvrez le quotidien de Poppy, de sa « presque » fille Apony et de Monsieur Cantrell ; une famille hors norme avec un cœur sur la main, et de bien beaux sentiments, qui font du bien en ce moment.



« Le choc qui suit est tellement brutal que son chariot dévie de 90 degrés. Obnubilé par l'heure, Warren en a oublié de regarder devant lui. Il relève les yeux pour croiser plusieurs clients à la mine accusatrice. Il leur offre un rictus de contrition puis se tourne vers la droite et l'autre chariot qu'il vient littéralement de défoncer.

Derrière celui-ci, un homme hébété et entre ses mains, à hauteur de poignée, une petite fille apeurée. » Warren Cantrell est le vice- président d’une société de télécommunications, mais il passe ses week-ends à fabriquer des déguisements de tous genres pour les « cosplayeurs ». Un jour où il s’approvisionne en matériaux dans un magasin de bricolage, un moment d’inattention fait que son chariot heurte brutalement celui d’un autre client, Todd, accompagné de sa fille de sept ans, Apony.



« Il vient juste de décider que Todd et sa fille, qui ne l'est pas vraiment, feront partie de sa vie, d'une manière ou d'une autre. Peu importe la place qu'ils accepteront de prendre dans son existence. Tant qu'ils voudront bien partager un bout de route avec lui, tout lui va. » Entre les deux hommes, on ne peut pas parler de coup de foudre, mais d’une attirance très forte l’un pour l’autre. Un téléphone oublié, un coup de fil, et le rapprochement se met en place, lentement, respectant les deux expériences de vie de nos deux principaux protagonistes.



Au final, un roman très doux, dans lequel les sentiments ont la part belle. On compatit avec Todd sur l’histoire de la petite Apony, née d’un père démissionnaire et d’une mère du genre irresponsable, qui vit comme un électron libre, à la découverte des quatre coins du monde. J’ai aimé la poésie du texte malgré quelques maladresses textuelles ; j’ai aussi aimé la tension palpable entre les différents protagonistes du fait de leurs histoires respectives, mais j’ai regretté la répétition de certaines situations. En bref, à lire si vous aimez les histoires pleines de bons sentiments et sortant des sentiers battus.

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Aponi, Poppy et Monsieur Cantrell

Une bien jolie histoire, où s'entremêlent les amours entre une fille de 7 ans et son presque-père, entre deux hommes qui cherchent enfin un amour fort et durable, et où les personnages vous rempliront le cœur de joie. Si une petite larme point à la fin, c'est normal, vous avez un cœur d'artichaut comme moi et ce livre était fait pour vous. Parfait quand on a un peu le bourdon.
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Aponi, Poppy et Monsieur Cantrell

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Aponi, Poppy et Monsieur Cantrell de Barjy L



Je remercie mon partenaire, les éditions Haro, pour ce nouveau service presse





Mon résumé :



Aponi a 7 ans. Sa maman, Alicia, n’a jamais su retenir son envie de parcourir le globe et l’a confiée, bébé, à son meilleur ami, Todd. Surnommé affectueusement Poppy, le petit duo vivote tranquillement. Puis, au détour d’un accident de chariot de courses, voici que le percutant Monsieur Cantrell, déboule dans leur vie.





Todd est manager dans une papeterie. Depuis 5 ans, il élève la fille de sa meilleure amie, Aponi. Une vie rythmée par le boulot, le judo du vendredi soir et un déguisement de papillon à confectionner pour le spectacle de l’école.



Monsieur Cantrell, Warren de son prénom, est vice-président de Revolux, une entreprise en pleine expansion. Une Lexus, un duplex classieux et des costards hors de prix, voilà à quoi ressemble la vie de cet homme. Mais pour garder les pieds sur Terre, il est également fabriquant de cosplay.





Mon ressenti final :



Les romans de Barjy tournent tous autour de la famille. Celle-ci est toujours atypique et on s’y attache à la vitesse de la lumière. Étant donné que je crois bien les avoir tous lu, je suis déjà fébrile juste en ouvrant ma liseuse. Je sais, à l’avance, que je vais verser toutes les larmes de mon corps. Et effectivement…



Poppy s’est retrouvé à élever la fille de sa meilleure amie, Alicia. Il s’en est parfaitement sorti et j’ai aimé qu’il maintienne un lien entre la mère et l’enfant. Il a expliqué la situation à Aponi, et la gamine a établie une routine faite de photos, de lettres et de visio avec sa maman. Et ça lui suffit.



Aponi est absolument adorable. Elle a la candeur des enfants de son âge, qui comprennent mieux qu’on ne le pense et qui n’hésitent pas à prétexter avoir envie de faire du vélo dans le parc du quartier, pour y croiser par hasard, un certain pilote de caddie de courses.



Warren est tellement tellement parfait. Il est le gentleman, le confident, l’oreille attentive, celui qui répare le cœur d’une enfant blessée. Vice-président, il relâche la pression en vendant des cosplay. J’aime sa capacité à laisser son costume au placard pour devenir l’amoureux. Il est bon, affable, calme. Tenace, aussi, un peu.



Autour de nos protagonistes, végètent des amis fidèles. Timothy le chéri d’Apony et sa maman Marjorie, Lydia la secrétaire de Warren, et son caractère bien trempé, les parents des deux hommes sans oublier leurs collègues de travail. Chacun a sa place et son rôle après de nos amoureux et on aime les savoir bien entourés.



Comme à son habitude, l’auteure nous plonge dans son univers de la famille parfaite mais pas trop, qui traverse les difficultés avec tout l’amour dont elle est capable. L’écriture est tellement douce et délicate, qu’on aimerait les connaître. Ces tranches de vie qui nous font détester un peu Alicia, ses choix égoïstes et son retour si craint. A contrario, on aime découvrir le rapprochement entre Todd et Warren, leurs petits gestes au quotidien. C’était comme une évidence.



Si vous voulez venir voir Aponi au spectacle de l’école, c’est ici : https://amzn.to/3S0ZpxO

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Aponi, Poppy et Monsieur Cantrell

C'est rare que je valide une romance mm du début à la fin, mais celle-ci... c'est Laurence. J'aime quasiment tout ce qu'elle fait et cette histoire est topissime. Remplie de douceur, d'optimisme et d'intelligence. Même si je la préfère dans les récits plus sombres, lorsqu'elle écrit du feel good, Laurence se débrouille pour en extraire quelque chose de subtil. Les existences qui gravitent autour d'Aponi et qu'elle bouleverse sur son passage sont passionnantes à suivre. Des tranches de vie rythmées par un quotidien facétieux où la joie côtoie des moments pleins d'émotions qui se dévoilent tranquillement, ponctués de ces petits riens qui rendent les existences ordinaires plus palpitantes. Le tout est écrit avec beaucoup de bienveillance et transmet de belles valeurs.



Très belle lecture pour ceux qui, comme moi, ont apprécié "Une famille si ordinaire".
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Printemps



Vous le savez, je n’arrête pas de le dire mais j’adore les recueils ! Et l’exercice est difficile. Écrire une histoire courte est compliqué, car il faut être succinct, clair, explicite mais prendre son temps… Ici, défi relevé !

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J’ai dévoré ce recueil ! J’ai également découvert la plupart des auteurs, leurs styles et leurs univers. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils sont doués. J’ai pu apprécié chaque nouvelle à sa juste valeur.

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Caleb m’a fait mourir de rire ! Je me suis vraiment bien amusée à lire les péripéties de cet étudiant un peu gauche, venu passe ses vacances chez sa grand-mère acariâtre. Une tranche de vie dans l’air du temps, avec une écriture pertinente et un sens de l’humour décapant.

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Eve m’a brisé le cœur. Un tout jeune homme en plein cœur de la guerre est contraint de cacher son homosexualité. Mais j’ai aimé cette touche de fantasy et la pointe d’espoir qui transparaît à travers le pire. Moi qui n’aime pas du tout lire de romans écrits à cette époque, je n’ai eu aucun mal à me plonger dans cette nouvelle très bien écrite.



Seana aussi m’a brisé le cœur. Un homme a perdu l’amour de sa vie et presque dix ans après, n’arrive toujours pas à faire son deuil. J’ai eu vraiment beaucoup de peine pour cette âme blessée et perdue, noyée dans sa douleur. Un poète, anciennement prolifique, n’arrive plus à écrire une seule ligne. C’était vraiment très triste.

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Charly m’a complètement transportée dans son univers ! Moi qui n’aime pas particulièrement la fantasy, alors là ! Je dois dire que j’ai adhéré rapidement et complètement à cette invasion digne d’un walking dead grandeur nature. Rajoutez à cela, une histoire d’amour un peu tendue à certains moments et cela donne un très très bon moment de lecture !

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Barjy L m’aura étonnée. Je suis une grande fan de ses romances, qui m’arrachent les larmes à coups sûr. Avec cette nouvelle, je découvre qu’elle est capable d’écrire avec beaucoup moins de douceur, et dans un registre un peu plus noir. Encore un couple qui évolue dans une époque révolue, où l’homosexualité était un péché. Rajoutez à cela, un fils de bonne famille et un jeune homme issu d’un milieu plus modeste et vous obtenez des complications. Je ne vous en dévoile pas plus mais j’ai eu vraiment beaucoup de peine pour les deux protagonistes. Mais encore une fois, il y a ce personnage dans l’entourage des amoureux qui aide, qui soude, qui permet et ça m’a fait du bien de savoir qu’ils avaient cette chance.

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Alessia a choisi de traiter un thème d’actualité. Les dérives des jeux vidéos, ou comment ils influencent la vie de nos ados, notamment d’un point de vue émotionnel. L’univers est assez froid, un peu flippant au bout d’un moment. J’ai beaucoup aimé car son écriture est précise, les émotions sont palpables, les réactions des parents de Haru ainsi que celles de l’ado sont cohérentes et transposables à notre propre réalité.





Comme je le disais, chaque auteur a son univers, ses mots, sa façon de nous embarquer avec ses héros imaginaires ou plus humains. Comme à son habitude, Haro nous livre des textes de qualité, immersifs, vibrants, noirs, d’une époque à une autre.

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Une famille si ordinaire

J'ai eu beaucoup de plaisir à lire ce livre. Je me suis attaché aux personnages au point qu'ils m'ont manqué une fois la lecture terminée. L'autrice sait comment nous faire adhérer à ses univers et nous invite à un magnifique voyage, celui de l'amour. Les deux protagonistes vont apprendre à se connaître progressivement. Ils vont se dévoiler et s'apercevoir que les choses se font naturellement, tout simplement. Les enfants portent un regard criant de vérité et participent à rendre ce livre adorable. A lire ou à relire... mais aussi à offrir !
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Une famille si ordinaire

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Une famille si ordinaire de Barjy L



Je remercie mon partenaire @editionsHaro pour ce nouveau service presse





Mon résumé :



Après la mort de sa femme Clara, Kyle accepte de vivre sous le même toit de Josiah, leur meilleur ami gay. Au fil des mois, cette famille atypique trouve son équilibre. Équilibre qui vacille lorsque Kyle fait la rencontre de Paige.





Josiah est informaticien. Ouvertement gay, il entretient une liaison libre avec Reginald. Meilleur ami de Clara, il prend Kyle et les enfants sous son aile à son décès. Mais les sentiments évoluent et J préfère garder certaines choses bien enterrées.



Kyle est mécanicien, propriétaire de son propre garage. Veuf, père de Chadwick 10 ans et Jewel, 6 ans, il vit sous le même toit que Josiah, leur meilleur ami. Celui-ci fait partie intégrante de la famille et tout le monde s’entend bien comme cela.





Mon ressenti final :



Encore un roman qui m’aura fait verser des larmes.



Ce n’est plus une surprise, j’ai aimé chacun des romans écrits par cette auteure et je sais que cette famille va me hanter durant de longs mois.



Kyle a perdu sa femme, Clara. Atteinte d’un cancer, elle laisse son mari brisé, avec deux enfants à charge. Heureusement, Josiah les prend sous son aile et la famille s’installe sous le même toit. Passés les premiers temps de deuil, une routine se met en place et panse les blessures de cette famille. Finalement, le temps fait son œuvre, soude ces êtres incroyables entre eux, et autour de qui gravitent des personnages hauts en couleur. Nous sommes en présence des personnes les plus parfaites qui soient, à mon sens. L’hétéro broyé par la mort de sa femme, les gamins qui vivent avec deux hommes à la maison, un gay qui se cache pour souffrir. Je me suis immédiatement attachée aux personnages et j’ai adhéré aussi sec au concept un peu hors cadre de cette famille. Kyle est un papa attentionné, Josiah est génial avec les gosses et ce noyau de personnes a touché mon petit cœur.



En fait, ce roman n’est qu’une multitude de tranches de vie d’une famille qui a besoin de ses membres pour survivre à la perte de l’un des leurs. Et quand les cœurs ont cicatrisés, grâce à l’intervention divine d’un Reginald plus excentrique que jamais, pas à pas, les choses changent.



Lorsque Kyle se sent enfin prêt à rencontrer une femme et que Paige fait son apparition, j’ai perdu tout contrôle. J’ai haïe cette femme comme je n’ai jamais haïe quelqu’un dans ma vie, livresque ou réelle. Je me suis surprise moi-même, d’être capable de ressentir une telle animosité… Elle mettait en péril la sérénité de cette famille et j’ai eu beaucoup de mal à le supporter.



L’auteure a toujours cette facilité à m’emporter dans ses histoires, grâce à son écriture d’une incroyable justesse. J’ai été touchée par la douceur des mots, par la manière dont elle a façonné ses personnages. Tous ont leur importance. Qu’il s’agisse de Piper, d’Oncle Jimmy, de Zach, de Madi, peu importe, tout ce petit monde m’a plongé dans un cocon dont je n’avait pas envie de sortir.



Le déroulé du roman est tellement parfait et cohérent. Les situations se tendent, certaines serviront de déclencheurs, d’autres vont exploser, mais c’est narré en toute logique et cela nous permet d’apprécier l’histoire.



Avec ce roman, l’auteure a encore une fois réduit mon cœur en miettes. J’ai beaucoup souffert à la lecture de ce roman, j’ai rit aussi, car certains dialogues et personnages dédramatisent les situations et permettent d’alléger un peu certains moments. L’auteure a un souci du détail qui maintient le lecteur en haleine, concentré sur l’action suivante, forcé de tourner les pages.



J’aime les histoires d’hétéros qui découvrent l’homosexualité et l’auteure prend son temps pour placer l’histoire, le couple, leurs doutes, leurs faiblesses, les questions légitimes de Kyle et les peurs de Josiah. J’ai compris cet attachement viscéral entre Kyle, J et les enfants, et j’ai trouvé cela magnifique.



En somme, une romance parfaite et convaincante, qui m’a tenue éveillée une bonne partie de la nuit et que j’ai savouré pleinement. J’ai adoré ‘’les gosses’’, comme les adultes les appellent mais surtout leur maturité et leur fraîcheur, j’ai adoré l’amour qui transpire de chaque protagonistes, j’ai adoré l’évidence de l’amour entre deux hommes.







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La parenthèse

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La parenthèse de Laurence Barjy Zimmermann





Je remercie chaleureusement mon partenaire, Mix Editions pour ce service presse





Mon résumé :



Chip est entrepreneur, il rénove des maisons aux quatre coins des US. Ce qu’il aime dans son métier, c’est le voyage, le dépaysement, et les plans culs qui vont avec. Pas d’attache, juste du plaisir. Lorsqu’il débarque chez Frances pour rénover sa belle bâtisse, il fait la connaissance de Teejay, le voisin un peu bizarre.



Chip est un homme qui ne cherche pas à se poser. Les plans culs lui conviennent parfaitement, alors pourquoi s’encombrer d’un régulier ? En débarquant à Ledfort, il n’avait pas vraiment prévu d’être si bien accueilli et intégré à la population. Il n’avait pas non plus prévu de tomber sur le voisin bizarre de la femme dont il rénove la maison.



Teejay est un singulier personnage. Communiquer avec les autres est difficile pour lui, depuis que des évènements tragiques lui aient retiré un être cher. Se préservant autant qu’il le peut, il se rapproche dangereusement de Chip, l’ouvrier de sa voisine, Frances. Sans filtre, tantôt direct, tantôt fuyant, il réussi néanmoins à tisser des liens avec Chip, tout en gardant à l’esprit que celui-ci n’est là que pour deux mois.





Mon ressenti :



Ce roman est juste... wouah.



Je suis complètement chamboulée, mon cœur est retourné, mes yeux sont humides. Ce roman est absolument exceptionnel.



Chip débarque à Ledfort pour rénover la demeure victorienne de Frances, une veuve qui s’est enfermée dans sa solitude. Logé à l’hôtel du coin, Chip et sa bonne humeur font rapidement l’unanimité dans cette petite ville. Alors qu’il travaille sur le chantier, voilà que débarque un étrange personnage. Adepte de thés, taciturne, bizarre, un beau brun s’invite régulièrement, à heures fixes, sous le porche de Frances, sans demander son avis à personne. D’abord déstabilisé, Chip finit par s’habituer à cet homme attachant malgré tout.



Mon dieu... si j’ai aimé Chip et sa patience légendaire, j’ai été attendrie par Teejay, que j’ai aimé de tout mon cœur. Ce contraste évident, flagrant et déstabilisant entre les deux hommes m’a fait les adorer. Teejay est le plus touchant des deux, cependant. Énigmatique, il donne tantôt tout durant un instant puis s’enferme dans un mutisme écrasant la seconde d’après. Lorsque l’on en apprend plus que son parcours de vie, j’ai fondu en larmes devant tant de douleur et d’épreuves. Puis vient l’évidence. L’évidence du fait que Chip ne sortira pas indemne de cette relation dont il cherche constamment à tenir les rênes, sans jamais y parvenir. Il a beau se répéter inlassablement qu’il finira par partir à la fin du chantier, on saisit les sentiments qui se développent entre les deux hommes et on prie pour que ce jour n’arrive jamais, finalement.



Les personnages secondaires sont géniaux et jouent tous un rôle important. Tout le monde y met de son grain de sel, pour faire prendre conscience à Chip que Teejay peut être celui qui vaut la peine qu’il se pose enfin. Une mention spéciale à Georges, le chat de Teejay, qui est incroyablement mignon.



Je découvre cette auteure avec un grand plaisir. Une écriture un peu déstabilisante au début mais rapidement assimilée. Un roman addictif, d’une fluidité sans égal et bourré de sentiments forts et justes. Cette romance est une ode à l’acceptation, au droit d’être différent, à l’amour de l’autre tel qu’il est.



Si vous souhaitez boire le thé en compagnie de Chip et Teejay, c’est ici : https://amzn.to/2LIrsV0
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La parenthèse

Une romance tout en délicatesse qui évoque la peur de l'engagement à travers le personnage de Chips mais surtout la "singularité" avec celui de Teejay, un homme original, pas comme les autres et à qui l'auteur, heureusement, ne colle pas d'étiquette: cet homme est différent, asocial et le lecteur devra se satisfaire de cette description. La force de cette romance est aussi la présence des personnages secondaires qui accompagnent ce drôle de couple dans leur histoire. Une romance toute chaudoudoux qui fait du bien.
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Aponi, Poppy et Monsieur Cantrell

Un roman agréable à lire, tout choupinou pour l'histoire d'amour qui se construit, sans heurts. En parallèle, une réflexion sur la maternité et la façon dont les femmes s'investissent et s'épanouissent ou pas dans le rôle de mère.

Un agréable moment de lecture.
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La parenthèse

Le résumé m’intriguait, j’ai donc commencé cette lecture avec beaucoup de curiosité. C’est l’histoire de Chip qui aime réparer les maisons ainsi que sa liberté. Il n’est pas prêt à s’installer quelque part. Cette fois-ci il se retrouve à Ledfort où il va donner un petit coup de jeunesse à la maison de Frances. Il ne s’attendait pas à ce que le voisin de Frances, un homme un peu singulier entre dans sa vie et la bouscule. Et pourtant Teejay va se faire une place en lui.



L’écriture des dialogues m’a paru un peu étrange au début, mais je me suis vite plongée dans le roman et finalement j’ai trouvé qu’il y avait des très beaux passages. Les personnages sont très intéressants, j’ai surtout adoré Chip et Teejay. L’un très sociable et enjoué, l’autre difficile à saisir et pourtant si attachants. Leur relation évolue très vite (peut-être un peu trop), et ça devient assez rapidement sexuelle entre eux. C’est tout ce que veut Chip, il refuse de s’attacher et de laisser tomber sa vie de nomade. Les scènes de cul m’ont fait tiquer, je n’aime pas ça, j’ai donc décidé de les zapper complètement. Le reste était beaucoup mieux, le rapprochement des deux protagonistes, les doutes de Chip, leurs conversations parfois sans queue ni tête. L’histoire d’amour qui se tisse m’a beaucoup plu.



J’étais curieuse de voir ou tout cela allait mener puisque leur histoire semblait impossible à faire durer. La fin m’a touché et émue, je n’ai pas été déçue. C’était une belle histoire, si « le plan cul » se met peut-être un peu trop vite en place, l’évolution des sentiments est bien faites, et j’ai apprécié ma lecture.
Lien : https://jetulis.wordpress.co..
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À la croisée des destins

TW : viol, violence physique et mentale, abus, abandon familial, maltraitances



Merci à Mix !

Dans À la croisée des destins, nous allons suivre deux personnages : Raiden et Kian. L’un et autre ont eu des vies extrêmement dures et traumatisantes, que ce soit le premier avec sa vie familiale remplie d’abus et de coups ; ou le deuxième qui a passé trente ans de sa vie enfermés dans un grenier, à subir maltraitances et sévices de toutes sortes.

Ils vont se rencontrer dans un hôpital psychiatrique, où Kian est un patient et où Raiden est nouvellement embauché en tant que technicien de surface. Dès le départ, il y a un lien entre les deux hommes. Ténu, délicat, mais quand même bien présent. Au-delà de ces deux hommes bien cabossés, il y a tout un tas de personnages secondaires, tous intéressants, soudés autour de Raiden et Kian. Ils vont tous évoluer au fur et à mesure de l’intrigue. Une intrigue bien ficelée et intéressante : par contre, ne vous attendez pas à des fleurs, des arcs-en-ciel ! Même si il y a des victoires, des réussites, le tout est quand même sombre, et un vécu comme celui de Raiden ou de Kian ne s’efface pas à coup de bons sentiments ou d’un coup de cuillère à pot.

À la croisée des destins est un livre souvent dur mais également très touchant. Je ne le recommande pas aux personnes souhaitant se changer les idées avec une histoire légère. Par contre, si vous voulez un livre qui remue et qui prend aux tripes, foncez !
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Une famille si ordinaire

Je sors de cette lecture sereine, mais avec le cœur qui bat plus vite… Une étrange sensation de bonheur et de tristesse pour avoir quitté Kyle, Josiah et les enfants… Trop tôt… Et j’ai envie de dire « Bon sang… Quelle leçon de vie. »



« Une famille si ordinaire », c’est l’histoire de la famille Leager et de Josiah Ellis. Une famille qui survit tant bien que mal après le décès de Clara, mère et épouse tant aimée, mais aussi l’amie tant chérie de Josiah.



Après des soucis financiers, Josiah propose à Kyle de s’installer tous ensemble dans la même maison, afin de faire des économies. C’est ainsi que quelques années plutôt toute la famille s’installe ensemble dans une grande demeure. Au fil des semaines, des mois, des années, cette famille si peu ordinaire a trouvé son équilibre, sa façon de vivre et qui n’est pas si totalement « peu ordinaire ».



Kyle a trouvé en Josiah un ami, le meilleur qu’il n’est jamais eu. Il n’envisage pas un seul instant de vivre sans lui… De ne pas avoir J dans sa vie, celle des enfants, dans sa famille et dans leur maison. Les enfants, Chad et Jewel, sont aussi attachés à Josiah que leur père.



Quant à Josiah, lui est amoureux de cette famille qui l’a sauvé une dizaine d’années de cela, une famille qui est devenu la sienne… Un ami qui représente tout pour lui, un ami pour qui, il ferait tous les sacrifices possibles… Quitte à en souffrir… A en être meurtrie durant de longues années… Mais Josiah à lui aussi trouvé un équilibre et grâce à son ami/amant Réginald, il a lui aussi un peu de bonheur. Il sait depuis le premier jour que les sentiments qu’il éprouve pour Kyle ne seront jamais partagés, il s’en est fait une raison.



Cette organisation, cette routine, si bien établie, se voit chamboulé avec l’arrivée de Paige…



Josiah se demande, qu’elle sera sa place. Aura-t-il la force de continuer comme cela, de voir l’homme qui l’aime refaire sa vie avec une autre que lui ?



Et Kyle, saura-t-il de nouveau ouvrir son cœur ? Ouvrira-t-il les yeux sur cette étrange amitié qui le lie à J… Aura-t-il le courage de changer les choses pour le bonheur de sa famille ?



Une magnifique histoire d’amitié, qui n’est au fond pas que cela… La dévotion de Josiah pour cet homme, cette famille est la plus belle chose que l’on peut voir. « Une famille si ordinaire », c’est l’histoire de sacrifice, de douleurs cachées, d’un amour à sens unique, d’égoïsme et de l’équilibre d’une famille.



La plume de l’autrice est d’une superbe tendresse, mais aussi d’une implacable dureté dans la réalité des questions, des peurs et des choix que font ces personnages… Ces personnages, qui sont bien construits et si réels… Cette plume est aussi addictive qu’émotionnelle… Comment ne pas ressentir les émotions qu’elle dégage. J’ai pleuré… Pas mal… Mais c’est ce qui rend ce roman si extraordinaire.



Cependant… Je suis partagée… J’avoue que j’ai du mal à lui donner une note et à savoir s’il fait partie de mes coups de cœur… L’histoire est magnifique, la plume de Barjy L. l’est tout autant, mais le choix de la mise en page des dialogues ne m’a pas plu. Je n’ai pas réussi à mis faire, cela a compliqué ma lecture et sa fluidité. Alors je m’interroge, serait-il juste que cette histoire et cette plume en pâtissent ? Mais, en même temps, c’est le premier roman de cette auteure que je lis et cela est peut-être tout simplement son style… Alors après de mûres réflexions… J’ai décidé de laisser l’histoire et les émotions, qu’elles m’ont fait ressentir, dicter ma note…



Ce sera donc un❤❤ coup de cœur❤❤ .



Maintenant, je vous laisse découvrir ce petit bijou, et à vous de vous en faire votre propre opinion.
Lien : https://enmaledechroniques.w..
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La parenthèse

Je me suis récemment plongé dans cette lecture, et dès les premières pages, j'ai été charmé par l'atmosphère agréable et apaisante qui émanait de ce livre. C'était comme se lover dans un cocon de douceur littéraire, et je suis sûr que tous les amateurs de lectures réconfortantes apprécieront ce roman.

L'histoire, bien que basée sur des éléments classiques, offre une touche d'originalité qui la distingue. Les personnages principaux sont si bien développés qu'il est difficile de ne pas s'attacher à eux, de ressentir leurs émotions et de suivre leur parcours avec un intérêt sincère. De plus, les personnages secondaires ajoutent une profondeur supplémentaire à l'histoire et contribuent à créer une histoire belle et touchante.

C'est l'un de ces livres que l'on peut dévorer en une seule séance, emporté par le flot de l'histoire.
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Les Invisibles

Je referme tout juste ce livre en pleurs, pas que la fin soit triste, mais tellement la teneur des “mots et des maux" m’a percuté de plein fouet.



Barjy L. a une manière unique de nous délivrer ses récits. Avec une plume incisive et d’une justesse incroyable, elle nous offre là un roman qui restera longtemps dans mon esprit et mon cœur.

Elle nous offre l’histoire d’un parcours, d’une reconstruction, d’un amour en toile de fond.

C’est fort, c’est dur, c’est juste, c’est beau, c’est brillant !



Respire, Expire…

Respire, Expire… C’est exactement ce que j’ai fait à chaque page tournée, à chaque chapitre dévoré tellement l’émotion, les flashbacks, l’horreur, la peur, l'abnégation, la résilience m’ont submergé, enveloppé, emporté …



LES INVISIBLES c’est l’histoire de Brian, mais c’est surtout un hommage poignant, criant de vérité, à tous ces hommes qui ne sont pas revenus indemnes de ces combats.



Il est compliqué pour moi de vous parler de ce magnifique roman, sans risquer de trop en dire ou de trop en dévoiler… Alors un seul conseil, lisez-le !



“Un rire qui pue la peur du lendemain, un rire qui pue la trouille de s'attacher à cet homme encore plus qu'il ne l'est déjà. Un rire qui sent la peur de tout perdre. Cette même peur viscérale qui lui donne envie d'y croire.”



“Seul avec sa souffrance, seul avec l'inexprimable, l'inextricable. Toujours vivant, se raccrochant à cette flamme qui continue pourtant de lui brûler les ailes. Il n'a pas le droit d'abandonner, mais il est fatigué de se battre. Son corps lâche, petit à petit.”
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Les Invisibles

Coup de cœur ❤



Dans la famille de Brian, ils sont militaires et si lui préférait les livres, il les a rangés pour endosser l'uniforme. Homme de peu de mots et assez fermé de par son éducation, il fera la connaissance de Vince par un ami commun. Vince, disquaire comprend le soldat grâce à son oncle revenu du Vietnam mais ayant laissé une part de lui là-bas.

Ils vont vite se rapprocher et s'apprivoiser mais l'armée est une maîtresse accaparante alors rapidement Brian repartira, accompagné de ses hommes qu'il espère protéger comme eux le protégeront. Vince découvre la difficulté d'attendre des nouvelles quand l'un est déployé et que l'autre reste en base arrière à ne sortir de son apnée qu'en de rares occasions, avec un sourire sur l'écran qui aide à respirer.

Entre retrouvailles, peur de se perdre et éloignements, ils vont s'apprivoiser avec patience, force et faiblesse.

Un Afghanistan de trop et une perte énorme sera le glas de cette histoire. Vince sera repoussé et Brian commencera à se murer dans le silence tout en éloignant ses proches, comme un fantôme, il deviendra ce que l'armée a fait de lui : un Invisible...



J'attendais beaucoup de cette histoire et encore une fois je n'ai pas été déçue par les mots de l'auteure. J'ai toujours eu une sensibilité particulière avec ses romans, totalement conquise par les émotions qu'ils dégageaient et une fois de plus, j'ai été prise dans le monde des personnages.

En même temps ce n'est pas difficile pour moi, femme de militaire qui ai vécu en mode "armée" pendant douze ans et qui le vit toujours d'ailleurs.



Là on parle des hommes qui donnent leur vie pour l'armée dans des guerres qui engendrent plus de pertes que de réussites et qui laissent des soldats amochés de cicatrices visibles ou invisibles. On parle aussi de l'abandon que ressentent ses soldats quand ils rentrent au pays voire même l'indifférence qu'ils reçoivent en même temps que leur carte de Vétérans. Surtout les blessés, ceux qui ne réussiront pas à quitter la guerre qui fait encore rage dans leur tête de jour comme de nuit alors qu'ils ont atterri sur le bord d'un trottoir ou dans un refuge car la vie civile les a avalés et recrachés comme des inutiles...



L'auteure a su mettre en lumière les défaillances et les oublis, les chiffres effrayants qui reflètent le peu de considération que les vétérans reçoivent pour avoir consacré leur vie à leur pays.

J'ai aimé le ton et la façon choisie pour la narration, on pourrait croire à un récit décousu alors que personnellement j'ai trouvé que ça donnait une forte intensité aux émotions, sans parler des vies en parallèle.

Parlons émotions d'ailleurs, on en a un sacré panel que ce soit de Brian ou de Vince. Brian est amer, en colère, il vit dans la peur, sursaute, se perd dans ses cauchemars éveillés comme endormis, en hypervigilance encore plus dans les endroits peu sécurisants pour lui. Vince aussi va perdre le contrôle, il va se cacher derrière des faux sourires et des abus jusqu'au jour où il retrouvera l'espoir et décidera de se battre pour retrouver ce qu'il avait.



Entre conversations silencieuses et regards qui parlent, les étapes de la reconstruction sera longue, compliquée et douloureuse un peu comme les étapes qui accompagnent un deuil.

Il y a aussi tout une brochette de personnages secondaires. Des frères d'armes en réadaptation à la vie civile ou les amis qui sont là pour soutenir et les équipes accompagnantes. On sourit à leurs victoires et on pleure pour leurs échecs.



C'est un slow burn plein de difficultés mais surtout d'humanité. Il n'y a pas de "je t'aime" mais des "je suis là" pour l'un et des sourires discrets pour l'autre et ça a son importance.

J'aurais pu en dire plus (j'ai trois pages de notes) mais je préfère vous laisser découvrir ça à votre rythme et votre propre sensibilité. Mes mots ne sont pas aussi forts que l'histoire que je viens de lire mais à défaut d'arriver à exprimer ce qui a fait battre mon cœur tout au long de ma lecture, je vous dirais que derrière l'ombre se cache la lumière... Et parfois un petit geste peut rendre visible un invisible... et celui qu'à fait Laurence est magnifique, merci pour ça et merci pour eux.





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La parenthèse

C'est un roman que j'ai découvert il y a quelques mois. Une lecture "coup de coeur" qui fait partie de ces romans qui restent en mémoire, avec des personnages qu'on regrette de quitter à la dernière page et qu'on a envie de retrouver.

C'est donc une relecture aujourd'hui.

Et j'ai retrouvé le même attachement pour ces héros atypiques, pour Teejay singulier et touchant, pour Chip "très beau, plein d'imperfections". Le même plaisir de suivre l'évolution de leur relation, de vivre cette parenthèse avec eux et avec les habitants de Ledfort.



J'ai trouvé un peu déroutant cette façon particulière de supprimer les verbes d'incise. Je ne dirais pas que j'aime ça. Je peux même dire que je trouve moche cette manière de présenter les dialogues qui me fait penser à un script de cinéma, et c'est la seule chose que je reproche à ce roman. Mais, totalement prise par l'histoire et séduite par ces personnages, j'ai fini par en faire abstraction.



Je recommande vivement ce roman, aussi beau que sa couverture.
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Au delà des ombres

Je remercie les éditions Milo, l'auteure pour l'envoi et pour leur confiance.



Cette romance m'a bouleversé. C'est puissant mais comment vous dire que je suis tombée amoureuse de Jed, Duncan, Cooper, Daniel et tous les persos secondaires.



Les sujets abordés par l'auteur comme le handicap, la prostitution, l'abandon, l'humiliation sont poignants, déchirants, dures.



C'est le second roman que je lis de l'auteure et elle a cette capacité de me transporter dans son monde et j'adore.



Ce n'est pas juste une romance, c'est plus profond car il faut savoir s'accepter même avec un passé compliqué. Il faut laisser entrer la lumière car au bout c'est peut-être un bonheur qui n'a pas de prix. L'amour d'une famille peut tout balayer si on se laisse une chance.



Au-delà des ombres est une pépite que je vous recommande. Ne passez pas à côté et laissez-vous happer par l'histoire de Jed et Duncan.

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Au delà des ombres

Je ressors bouleversé de cette lecture, que d’émotions, des personnages différents, mais blesser chacun à leur manière. La dure réalité de ce qui peut arriver dans les familles, ce qu’on ne s’est pas toujours dès que les porte se ferment.



Deuxième lecture que je fais de cette auteure et c’est vraiment une plume à connaître, elle est fluide, attractive et addictive. Les pages ont défilé à une vitesse folle, qu’arrivé à l’épilogue, je me suis dit déjà. Je serais bien resté un peu plus longtemps auprès de Duncan, Jed et Cooper, mais aussi tous les autres, qui chacun à leur manière apporte un plus à l’histoire.



Des thèmes forts, des personnages bouleversants, une histoire pas comme les autres, une histoire qui prend son temps, l’ombre qui plane autour d’eux est palpable, mais cet amour qui ressort des pages est magnifique.



Merci aux éditions Milo pour ce service presse et surtout merci à l’auteur.
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À la croisée des destins

Raiden Killingan bouillonne de rage et de colère, il en veut à la terre entière et il tente de se défaire de tout ça dans des combats clandestins d'une violence inouïe, dans la Cage, ou il enchaine les victoires et encaisse les gains en s'en fichant, comme il se fiche de tout. Quand il se retrouve une énième fois face au procureur Milegraw, il est furieux de ce que lui impose le magistrat : un stage rémunéré obligatoire de 6 mois à St Gerry Hall, l'hopital psychiatrique de la ville. Ce stage, c'est pour Milegraw une façon d'offrir une dernière chance à Raiden de surmonter les traumatismes qu'il a vécu durant ses 30 premières années, une dernière chance avant de partir à la retraite. Raiden n'a pas vraiment le choix, il ne sait pas encore que ce qui l'attend derrière les portes de l'institut va bouleverser une nouvelle fois sa vie.



St Gerry Hall, aile est, 3ème étage, chambre 14.



Bien qu'il soit adulte, l'occupant de cette chambre est le tristement célèbre enfant du grenier. Quelques mois plus tôt, il a été découvert dans le grenier d'une maison dont l'occupante venait de mourir. Il était affamé, effrayé, traumatisé, muet, plein de cicatrices. Après un passage traumatisant à l’hôpital, pour les blessures physiques les plus visibles, il a fini dans cet institut, où il passe ses journées à regarder par la fenêtre, sans parler, en pyjama, où le personnel le nourrit et s'occupe de lui avec dévotion et beaucoup de patience. Cet homme a passé les 30 dernières années de sa vie, brutalisé, affamé, enfermé dans un grenier, sans mettre un pied dehors... Le personnel l'a nommé Kian, personne ne sait d'où il vient, personne ne sait son nom, son histoire, ce qu'il a vécu.



Et quand Raiden fait un remplacement dans l'aile est de l'institut, qu'il entre dans la chambre 14, c'est un petit miracle qui semble se produire. Les regards des deux hommes se croisent, se percutent, semblent trouver une résonance à la douleur, au traumatisme, à l'horreur. Et cette connexion va permettre non seulement à l'équipe un peu atypique de l'institut de trouver un début d'espoir de thérapie pour Kian, mais finalement aussi pour Raiden. Kian qui va petit à petit dévoiler les horreurs qu'il a vécues et qui l'ont fait s'enfermer dans son monde et Raiden qui va devoir faire face à Noah, son jeune frère, à sa culpabilité, à la promesse qu'il lui a faite.



Le roman permet de suivre le très lent éveil de Raiden et de Kian, mais aussi, avec de nombreux flash-backs, de plonger dans l'horreur de leurs passés respectifs. J'ai le cœur serré en pensant à eux, à Noah, à ces années de souffrance, d'indifférence, de silence.



C'est assez paradoxal en fait d'avouer que j'ai adoré ce roman qui montre ce que l'humanité peut avoir de plus ignoble et de plus abject. Mais en même temps, la relation entre Raiden et Kian est tellement belle, tellement forte, tellement magique, tellement porteuse d'espoir. Ils sont entourés d'une équipe absolument formidable, dévouée, pleine de bon sens, prête à faire passer l'instinct avant les protocoles.



Ce roman n'est pas une romance, avec une fin où par miracle tout se répare et où les deux protagonistes partent main dans la main dans le soleil couchant. Ce roman est une histoire d'amour au sens le plus noble et le plus fort du terme et il m'a littéralement retournée. C'est le premier roman de Barjy L. que je lis et ce n'est certainement pas le dernier.
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