On a tous en tête au moins un prof qui a marqué notre scolarité, magicien, psychologue ou tout simplement humain. Pour lui, ce fut sans doute trois fois rien mais pour nous vraiment beaucoup. Alors à une époque où ce métier est décrié, critiqué et qu'on arrive au cas extrême d'en assassiner un de ses représentants - énorme pensée à Samuel Paty- ce livre est un livre qui fait du bien.
Il rend sa place à nos mentors, nos modèles, nos premiers représentants de ce qu'est la société au delà de notre cercle familial.
Il est la preuve que l'enseignement joue un rôle fondamental dans la construction de l'individu en devenir que sont les élèves.
C'est non sans une certaine émotion que je l'ai lu. J en dédie la lecture aux merveilleux professeurs qui ont été les miens (j'ai franchement été super gâtée dans ma Zep lensoises) et aussi à ceux que je côtoie au quotidien et qui déplaceraient des montagnes pour permettre à nos élèves de se trouver et de devenir des citoyens éclairés.
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Dans ce recueil nous découvrons des témoignages venant de différentes personnalités envers leurs enseignants. Il s'agit de beaux récits, touchants, inspirants qui sont tous très différents.
Certains vont raconter des souvenirs, d'autres remercier des enseignants précis alors que certains vont remercier différentes personnes qu'ils ont rencontrées tout au long de leur parcours scolaire.
Par ailleurs Plantu participe à ce titre en parsemant quelques dessins au fil des pages que j'ai adoré découvrir.
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Ce recueil de souvenir m'a bouleversé. Je me suis identifié à certaines personnes car j'ai moi aussi en tant qu'étudiante des professeur(e)s qui ont "changé" ou du moins marqué ma vie. Et ces professeurs là, je les remercie, je leur adresse ma reconnaissance car ce sont eux qui construisent notre futur.
Ils nous apprenent la vie technique pour la mettre en pratique une fois dans la vie "réelle".
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Le roman est très bien écrit, de la prose poétique touchante et sensible. Mais l'histoire... Certes autobiographique et triste mais mal narrée, le récit est faussement naïf, on est dans la cour de récré du début à la fin si bien que ça n'engage pas tellement le lecteur. Dommage...
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Cavale ça veut dire s'échapper :
On quitte le petit garçon de 6 ans pour l'adolescent en quête d'amour, qui cherche sa place dans sa bande de potes, et qui cherche sa voie-voix dans la musique.
Changement de style d'écriture.
J'ai moins aimé que le premier roman, mais il reste important pour comprendre ce à quoi peuvent mener les blessures de l'enfance.
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Un homme de feu raconte les autres hommes. Ses proches et ses disparus, ses passants majuscules, ses modèles simples et ses héros. Il collecte les brins de vies, minuscules et fugaces, éternels et vivifiants. Des hommages et des souvenirs qui prennent vie. Des traces de vivant. « Clip de quelques secondes », polaroïd de mots, croquis qui se mettent à bouger. Tout l’art de Cali est ici : une enfant joue, un grand-père boxe, un chanteur prend la parole. Cali écrit comme on filme en 16 mm, avec du tremblé, du grain et du cœur. Conversations capturées, bouts de nuits et de promesse, mots d’amour sur un fil et caresses à la dérobée. Conteur du minuscule à la manière d’un Richard Brautigan qu’il vénère, le poète est tout entier poète : en équilibre, sincère, à fleur de peau et en irrévérence bienveillante, debout le bras tendu. Ça respire la peine qui prend le temps de sourire, les éclats de rêves les soirs de pluie, la promesse de l’amitié et la beauté qui danse sur les pores de la peau. Oui, Cali électrise la poésie.
Invenit.
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Ce livre me laisse une étrange sensation, car même si je l'ai trouvé bien mené et émouvant, il y a quelque chose qui sonne faux. Le décalage est beaucoup trop grand entre l'âge du petit héros et son langage et surtout ses émotions qui sont celles d'un adolescent. Il n'a pas six ans, puis sept ans, mais bien quinze ! Les images qui me restent ne sont pas du tout celles d'un enfant !
Dommage !
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Je ne savais pas à quoi m’attendre en choisissant ce livre. J’étais surtout curieuse. J’ai été encore plus surprise de voir que c’était un livre audio (je n’avais pas du tout fait attention en faisant mon choix sur babelio).
Après un début surprenant, j’ai vraiment essayé de me mettre dedans, en vain.
Je ne saurais dire si c’est l’histoire en elle même ou bien le fait que ce soit le support audio qui m’aie dérangé. Quoiqu’il en soit j’en ai abandonné mon écoute.
Cali a une belle voix de conteur, on se laisserai bercer... Peut-être trop...
J’essaye toujours de me « forcer » d’habitude, je n’aime pas abandonner. Mais là je n’arrivais même pas à visualiser l’histoire. Je ne suis peut être pas faite pour les livres audio tout simplement.
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"Seuls les enfants savent aimer" retrace une partie de l'enfance de Bruno, qui a perdu sa maman à l'âge de 6 ans. On y retrouve un petit garçon à la recherche d'amour, que ce soit au travers de ses nouvelles amitiés, de son amour d'enfance ou encore de son entourage familial, notamment avec un père à la dérive. Même si le style est simple, le texte est facile et rapide à lire, et on se met facilement à la place de Bruno avec lequel on partage de l'empathie. Il passera par plusieurs étapes du deuil, et Cali souligne bien le titre de son roman à travers son œuvre.
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Il est difficile de perdre sa maman quand on est un jeune garçon et que les adultes ne donnent pas beaucoup d'explications. Avec une écriture simple, imagé, Cali nous narre son enfance : "la guerre des boutons" dans la campagne de Perpignan, le rapport avec les autres enfants, les premières amours et amitiés.
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Un roman exutoire ! Le petit Bruno a perdu sa maman, il a 6 ans. Cali met ses tripes dans son roman. Je n’ai pas aimé lire son livre. C’est trop triste. Pas que je me moque de son histoire, bien au contraire. Je le comprends tellement ce petit Bruno. « Jusqu’à quand vas tu mourir ? » un phrase si touchante d’un enfant qui se sent abandonné. Et qui a l’impression de distribuer le chagrin autour de lui. Pourtant sa famille l’entoure et Alec, surtout Alec. Je lierai la suite dans Cavale sa veut dire s’échapper, sans voyeurisme, juste beaucoup d’empathie.
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Cali, je connaissais le chanteur, que j'apprécie, je découvre qu'il s'est mis à écrire, de façon pas si différente finalement : son style littéraire rappelle le parolier. Des phrases très courtes, des refrains, des redondances, une valse à trois temps, entre Bruno, sa maman et la mort, entre Bruno, Alec et "nous ne mourrons pas", entre Bruno, le silence et l'autour.
Je ne connais pas la chanson qui porte ce même titre.
C'est un roman que j'ai trouvé infiniment triste, qui donc ne m'a pas procuré de plaisir à la lecture, mais qui m'a émue. Emue parce que Cali est sans complaisance envers lui-même : il n'est pas là pour s'apitoyer, il raconte juste l'absence, la difficulté de faire son deuil pour un enfant de 6 ans (il me semble que le deuil, c'est avec l'écriture de ce livre qu'il l'a fait), les erreurs des grands (avoir voulu le tenir à l'écart pendant l'enterrement - le mettre en colo), ses accès de fureur et de méchanceté (tuer des bêtes - casser la tête à un de ses camarades qui l'avait bien mérité...), toute la douleur d'un petit garçon à l'âme meurtrie, mais que le corps va ramener à la vie, ou en tout cas la maintenir... par le contact avec Alec, son ami pour toujours, par les seins de Patricia, par les câlins de sa mémé...
Touchant donc et pas larmoyant, bien écrit, avec quelques longueurs cependant, un joli premier ouvrage!
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Une histoire triste avec ce petit Bruno très attachant
Bien aimé ce livre
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Ou comment se retrouver avec les larmes aux yeux dans une salle de bar en attendant un ami... un roman très fort émotionnellement et qui m'a profondement touchée. La fin m'a un peu déçu, j'ai eu l'impression que Cali s'etait perdu dans ses émotions et sentiments, c'est un peu brouillon, j'ai eu un peu de mal à terminer les 20 dernières pages.
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Bruno 6 ans a perdu sa maman d'une maladie. Avec son père et son frère et ses soeurs, ils essayent de reprendre le quotidien.
On a vraiment l'impression que c'est un enfant de 6 ans qui a écrit. Tout est simple, mais pas dans le mauvais sens. Il aime sa maman, c'est simple. Sa maman est morte, c'est simple.
Je pense que je n'étais pas du tout préparée pour ce livre, je l'ai trouvé triste, il est tellement bien écrit que l'on sent tout le désespoir de cet enfant. Et en tant que lecteur on ne peut rien pour lui mais le pire c'est que personne ni même son père ne peut y faire quelque chose. J'aurais aimé voir le sourire de cet enfant, mais on ne ressent que le malheur.
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