Je ne sais quoi dire. Déjà, je n'ai pas compris le titre. J'ai lu le mot 'vulgarité' dans l'autre critique de cette pièce. C'est à peu près ça. De plus il y a une bonne dose de vulgarité gratuite.
Effectivement il y avait là un très bon bon sujet à traiter : l'homosexualité dans les pays soviétiques.
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Cet album paru en 1977 est typique de l'oeuvre de Copi : le personnage de la dame au gros nez ,assise , minimaliste et monolithique ,y règne en maîtresse avec parfois le poulet,un petit monsieur à chapeau , un martien ,j'en passe et des plus bizarres . Un univers foutraque ,aux dialogues délicieusement surréalistes .
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Ce roman est tellement difficile à décrire.
C'est une histoire étourdissante, une valse à contre-courant, un grand feu d'artifice.
Une galerie de personnages hauts en couleur se désirent, se détestent, se poursuivent, s'aiment et puis non, tout est fantastique, tout est fantasque, tout est drôle et grave à la fois, c'est de l'ordre de l'ineffable mais c'est un sacré bon moment de lecture!
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Une dame au gros nez sempiternellement assise sur sa chaise,sa famille très recomposée (voire décomposée) :une petite fille(qui pond des oeufs),un poulet (qui de ressemble pas à un poulet) ,ses amours :un poulet,un escargot....Le dessin est épuré,les dialogues délicieusement absurdes.C'est l'univers de Copi.J'aime!
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Voilà un roman provocateur à souhait, déjà rien que dans son titre (un jour, sans aucun doute, des personnes bien pensantes exigeront qu’on change son titre) et dans son résumé.
Dedans, c’est encore pire : drogues, alcool, sexe à gogo, pipes, sodomies, sperme, fornication, hermaphrodites…
Bref, la vie sexuelle des homos sans complexe, débridée, où si une bite a la longueur d’un bras, cela fait tourner toutes les têtes (et dresser les autres bites dans la pièce, ou dans les calebutes).
Ma foi, au départ, c’était drôle, inhabituel, amusant, décalé, politiquement incorrect et je pensais prendre du bon temps avec cette lecture plus que décalée (ce roman fut publié initialement dans Hara-Kiri, à l'aube des années 80, sous forme d'épisodes).
Lorsque le récit a commencé à partir en vrille et dans tous les sens, avec des têtes coupées, du sang qui gicle et autres trucs totalement loufoques, j’ai commencé à perdre pied, mais j’ai continué, péniblement, tant ça devenait lourdingue.
Et puis, à un moment donné, j’ai eu l’impression que l’auteur et ses personnages avaient fumé autre chose que de la moquette, des herbes aromatiques ou la pipe (honni soit qui mal y pense) et là, j’ai décroché complètement.
Trop barré pour moi, sans aucun doute ! Mais au moins, j’ai découvert un roman de plus… Un roman que je classerai dans les inclassables !
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4/5
Ce livre est du genre comique absurde mais de tout les copi que j’ai lu c’est celui qui l’est le moins ! Je pourrai le conseiller comme première lecture de cet auteur. C’est une pièce cruelle et rigolote à la fois. J’ai passé un bon moment de lecture
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C'est très perché ! J'ai bien aimé cette dimension métathéatral (théâtre dans le théâtre). Il y aussi pas mal d'humour et les personnages sont plutôt cools ! En fait tout, est dit dans le résumé : c'est burlesque, il y a un peu de drama, cela amène une réflexion sur le théâtre... Bref, une bonne pièce dans son genre.
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La vie est un tango de Copi ; (une erreur de ligne dans la réservation d'un livre "la vie est un tango de Lorenzo lunar") m'a fait découvrir celui-ci.
Il est parfois des actes manqués qui nous font dénicher des lectures sur lesquelles ont ne se serait peut-être pas arrêtées.
Les mésaventures loufoques, rocambolesques, ubuesques, de Silvano sont une sorte de condensé de la vie du père de l’auteur ( mort en 1982 au fond d'une grotte située sur sa propriété) et de Copi lui-même.
Dans la première partie, on découvre le personnage, ses différents postes au sein d'un journal.
Dans la deuxième partie du roman, intitulée « Les coulisses », le personnage assiste en direct aux événements de Mai 68
il se lie d'amitié avec des personnages hauts en couleur et avec des pratiques peu orthodoxes mais qui seraient à l'origine de son génie.
Dans la dernière partie, c'est un retour au pays, aux sources où il finira sa vie avant de disparaître à l'âge avancé de 100 ans.
Une vie riche tant en rebondissement qu'en expériences de tous genres. Une vie à 100 à l'heure .
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On connaît Copi surtout pour ses bandes dessinées et moins pour ce qu’il a écrit. Voici l'Uruguayen.
« Les uruguayens prononcent en moyenne 3 mots par jour, et encore! »
Que veut-il dire par cela? Que les argentins déblatèrent trop?
« Lorsque 2 d’entre eux prononcent habituellement le même mot, ils deviennent « hermanos de sangre ».
Euh, bien sûr, pour une petite drôlerie, l’uruguayen devient un ami. La simplicité du pays, sûr!
« En rentrant de la plage je me suis aperçu que les rues avaient changé de place (…) enfin (…) le vent ici n’arrête jamais et les dunes n’arrêtent pas de changer de place ».
Oui, en effet, il vente en Uruguay!
Tout cela pour dire que si on connaît un peu l’Uruguay, il sera plus aisé de lire ce livre qui est tout proche du délire. Du passé militaire et dictatoriale du pays où, pour un oui ou pour un non, on pouvait mourir pour rien, à la merci des caprices et des folies.
Texte court, presqu’une nouvelle.
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Pierre, jeune amant romain de l'auteur lui-même, est mort. "Et le roman se compose tout seul dans la douleur que sa mort me provoque... " Copi va effectuer de nombreux va-et-vient dans le temps, mais aussi entre Paris, Rome, Ibiza et New York. Au milieu du
Paris interlope, Copi aura fort à faire avec Marylin, sorte de reine des "folles" calquée sur la fameuse Marie-France, qui le tyrannise à travers le récit.
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Dans ce roman picaresque et fou, on apprend que le nombril de Pierre est une zone érogène, on croise Sempé et Goscinny, du sexe, un boa qui coûte une jambe à Copi, un requin, encore du sexe, des triplés... La fiction se confond avec la réalité, mais les cadavres s'empilent -à moins que, comme Pamela dans Dallas, on ne se rende compte que tout n'était qu'un rêve... C'est cru, crade, Cillel et
monstrueux. Copi se demande d'ailleurs si le roman sera publié -son éditeur n'en est pas sûr, il le trouve "abominablement snob".
En exergue de sa postface, le dramaturge Thibaud Croisy cite Pierre Bourgeade.
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Les dames de Copi , cheveux raides ,gros nez et poitrines tombantes ,leurs chaises ,leurs dialogues à la Ionesco (voire Beckett) .L’univers de Copi l’un des plus étranges et dérangeants (avec celui de Gébé).
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Pâle copie du "Père Noël est une ordure". Tout y est : 31 décembre au lieu du 24, Bouffe immonde, le meurtre et le cadavre à "gérer", des personnages aussi stupides les uns que les autres, le huis-clos dans un appartement... Si les personnages du "Père Noël" sont risibles et grossiers, ici nous tombons dans la vulgarité. Dommage...
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Cette pièce ressemble étrangement à du Boris Vian. Une histoire surréaliste avec une bonne dose de morbidité. De bonnes idées au départ mais l'auteur se perd vite dans des impasses comme à son habitude.
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A chaque fois c'est la même chose. Dès qu'on commence une pièce de Copi, on se dit que l'on va se régaler, pour ensuite déchanter très vite. Des homosexuels déportés en Sibérie ? C'est un bon sujet ! Mais pourquoi en faire des personnes "opérées" et déshumanisés ? L'histoire n'est pas crédible, on a envie de la réécrire. Et pourquoi toujours autant de vulgarité ?
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Ceci n'est pas une pièce de théâtre au sens propre ! Malgré le talent de Copi, on se retrouve dans une longue répétition des gesticulations d'une Evita droguée, ridicule et repoussante. Le personnage qui meurt n'est pas celui auquel on pense. Pourquoi ? Aucune idée !
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