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Critiques de Diglee (680)
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Je serai le feu

Superbe anthologie de 50 poétesses.

Déjà l’objet livre est un vrai petit bijou de poésie avec sa reliure tissu toilé rose pâle et le brillant du feu qui fait briller les yeux !



C’est un livre qui se picore plus qu’il ne se lit d’une traite .



On y découvre 50 portraits de femmes répertoriés par « famille » de manière personnelle par Maureen (Les insoumises, les mélancoliques, les excentriques ...)

A chaque fois introduites par une beau portrait à l’encre noire suivi d’une biographie et enfin d’une sélection de poèmes .

Toutes ces femmes sont très inspirantes et donnent beaucoup de force !



J’ai pu remettre un nom : Rosemonde Gérard ,puis un visage sur les vers connus « aujourd’hui plus qu’hier et moins que demain... » à lire ici dans sa version complète mais dont le nom de l’autrice était parti dans les poubelles de l’Histoire.

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Libres !

Ovidie déclare : '' La seule certitude qu'il nous reste en matière de sexe : nous sommes les seules décisionnaires de ce que nous faisons de notre corps et rien ni personne ne devrait nous dicter notre conduite. ''



Rien de plus vrai mais nous sommes tous et toutes influencés par les médias, les clichés et les apparences. A travers divers thèmes comme l'épilation, les règles, le poids ou encore la différence homme/femme dans les médias et la sexualité en couple, Ovidie met une claque à toute cette surenchère de performance. On nous demande partout et tout le temps, dans les magazines, les blogs, à la télévision ou dans la société d'être au top de notre forme, de notre beauté et de d'avoir une certaine sexualité, ni trop débridée ni trop coincée. Mais que veut-on réellement ? Est-ce que ressembler à ce que nous demande les médias est la clé de notre bonheur ou ne vaudrait-il pas mieux s'écouter un peu plus et vivre comme on l'entend.



Agrémenté d'illustrations humoristiques et on ne peut plus vrai comme sait si bien le faire Diglee, ce petit essai de la sexualité du 21eme siècle n'est pas un guide sexuel mais surtout un livre drôle et touchant, vrai et déculpabilisant !



Pas uniquement réalisé par et pour les femmes, Libres ! - Manifeste pour s'affranchir des diktats sexuels est également une manière pour les hommes de voir comment leurs corps et leur couple est vu par la société. Il faut arrêter de croire qu'ils ne sont pas sensibles à ces thématiques ni même aux soucis des femmes. Nos questionnements rejaillissent sur eux et sont aussi préoccupés que nous.



Un petit ouvrage pour prendre conscience de l'évolution de notre société et de notre image dans celle-ci. Court, écrit simplement et avec humour, ce manifeste déculpabilisant est parfait pour se sensibiliser aux questions du féminisme mais pas que ! Abordant des thèmes larges, ces deux femmes nous ouvrent un débat plus étendu et complexe que le simple féminisme. A lire et à partager !
Lien : https://topobiblioteca.wordp..
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La sirène et la licorne

La sirène et la licorne de Erin Mosta est un premier roman de littérature pour adolescents très abouti, découvert grâce à net galley et les éditions Rageot Editeur.

Tout les oppose, pourtant elles s'attirent, et vont vivre une très belle histoire d'amour au cœur de l'été.

La licorne, c'est Lili. 17 ans, cheveux longs couleur arc-en-ciel, ballerines pailletées. Elle est passionnée par les effets spéciaux et le maquillage au cinéma. Elle a été harcelée sur le Net par les élèves de sa classe. Pour oublier, elle quitte la banlieue parisienne et part en vacances chez sa tante près de l'océan.

La sirène, c'est Cris. Cheveux courts, baskets défoncées, vieux jean trop large. Passionnée de voile et de natation, elle est plus à l'aise sur l'océan qu'au milieu de la foule. En vacances dans la maison de vacances familiale, elle tente de guérir d'une blessure.

Nous avons ici un roman pour adolescent(e)s mettant en scène deux jeunes filles qui ont leurs faiblesses, leurs fêlures, leurs fragilités..

A priori tout les oppose mais elles vont devenir amies et s'aider pour remonter la pente. Et en plus de l'amitié, l'amour pointe le bout de son nez...

C'est un très joli roman, un bel hymne à la tolérance. Elles vont devoir affronter des difficultés, tout ne sera pas résolu le temps de l'été mais c'est très bien écrit, très bien ficelé et assez crédible.

Les sujets sont très actuels, j'ai apprécié que ce livre traite de la différence notamment de l'homosexualité mais aussi du look, du harcèlement sur Internet.. Des sujets lourds et forts sont traités ici sans que l'auteure n'abuse des clichés ou n'en fasse trop.

Je mets un énorme cinq étoiles à La sirène et la licorne que je viens de prendre plaisir à lire d'une traite ce matin.

Une très bonne idée de lecture pour les adolescent(e)s et leurs parents :)

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Forever, Bitch

Dès le départ, le ton est donné : ni élégance, ni délicatesse, juste les aléas de la vie et ses petits bonheurs mis à plat, avec plus ou moins d’humour. Pour vous donner une idée du ton, je vous livre la 4e : Sortir avec son ex, c’est comme ravaler son vomi : c’est toujours acide. Maud

Quand je vous parlais de délicatesse…

Chaque planche illustre un épisode de la vie de ces copines, sans fioriture, sans langue de bois, avec le langage cru qui est, apparemment, celui des jeunes femmes d’aujourd’hui. Finement observée, leur vie est rendue avec précision et drôlerie. Ruptures, mariage, jalousie, détresse… semblent être le quotidien des trentenaires. N’est-ce pas un peu caricatural ?

Dialogues truffés de termes à la mode, de verlan, de vulgarité… cela m’a très vite lassée. Bon point cependant : les dessins. Un coup de crayon précis et des situations prises sur le vif parfaitement croquées.

Cette chronique aigre-douce de trentenaires paumés ne m’a pas séduite. Je dois avoir passé l’âge.

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Confessions d'une glitter addict

Tout est là pour nous faire rire : les anecdotes de la vie quotidiennes dans lesquelles on se retrouve toutes, le côté girly pastel et paillettes qu'on aime toutes même sans se l'avouer, les fou-rires,... un très bon moment de détente !
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Ressac

Ressac.



C’était immersif, nostalgique, ça remue le passé comme le ressac en fait.



Dépassée par la vie, Diglee décide de partir s'isoler dans une abbaye bretonne, le lecteur va la découvrir au gré de ses pensées. J’ai trouvé le récit très vrai et je me suis beaucoup identifiée à la narratrice. Diglee est ancrée dans ma réalité.



Mais le style trop ampoulé et la trop forte introspection ont parfois entaché ma lecture. Elle s’écoute un peu parler la petite dame... le lecteur en est presque réduit au statut de psychothérapeute, nous suivons un flux de pensées très intimes et aussi très vraies.



Mon avis reste plutôt positif et je remercie les Editions Points de m’avoir envoyé ce livre.

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Ressac

Je mets deux étoiles pour le style, qui je trouve est très beau.

Indéniablement Diglee possède une vraie et belle plume , et assurément une bonne érudition au niveau de la littérature.



Néanmoins, je suis restée sur ma faim , et j'attendais un peu plus d'un livre... que de me retrouver coincée entre les pensées de l'auteure, sa sexualité dont je me fiche un peu. Et puis il y a cette abbaye où il ne se passe fichetrement rien.

Eh bien oui moi aussi j'aurai eu besoin de fuite en lisant une histoire à rebondissements par exemple ^^





Le soucis c'est que c'est une auto biographie, Diglee est partie avec une structure déjà toute faite de l'un de ses voyages...et moi qui suis écrivaine amateur, et qui ai déjà écrit un roman: je sais le travail que représente le fait d'écrire une histoire de A à Z, tout en soignant les personnages et mon style. Je ne peux donc pas me satisfaire pleinement de RESSAC. Ce roman n'est porté que par son style, c'est le seul véritable atout de cette oeuvre.

De plus; il est vrai que par moment sa vision idéalisto-romantique peut un peu barber et on en a un peu assez avec le

Glitter, l'eau de rose et compagnie. On aimerait que le style redevienne juste un peu plus concret.

que d'être toujours immergé dans sa vision hyper esthétique.



Ceci étant dit, comme on sent un grand potentiel d'écrivain en elle.... peut être qu'un jour, très surement, je pourrai assigner à un roman de DIglee 4 ou 5 étoiles, il faudrait qu'elle prenne le risque d'écrire une fiction, quelque chose d'imaginaire.

Mais je suis certaine qu'elle en est capable 🙂
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Libres !

Sois ci, Sois ça, Soissons (rayez la mention inutile): j'accroche très peu aux propos féministes extrêmes qui remplacent les injonctions patriarcales par leur propre diktat du guide de la femme émancipée comme il se doit. Pour mon plus grand bonheur, Ovidie et Diglee ne cherchent pas à rajouter de l'huile sur le feu du barbecue ("casser une norme pour en imposer une nouvelle n'est jamais libérateur"). Le mot d'ordre ici est: tu as le choix (bord***!), tu es ta propre cheffe, prends conscience que tes automatismes viennent peut-être bien de normes pas si naturelles que ça, fais en fonction de ce qui te correspond et RESPECT, comme dirait Aretha Franklin. Bref, t'as le droit d'endosser les clichés si tu kiffes, t'as aussi le droit de les retourner comme une culotte sale quand t'en n'as pas d'autre de rechange. Cette philosophie de "tu es un être pensant, alors écoute-toi pour prendre tes propres décisions" m'a parlé. Découpé en divers thèmes, le texte est à chaque fois concis, avec une langue déliée, moderne, sans tabou et trouve un bel équilibre avec les illustrations drôles et révélatrices.
Lien : https://tsllangues.wordpress..
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La sirène et la licorne

J’ai trouvé ce roman léger, doux et c’était sympa de lire, pour une fois, quelque chose sans prise de tête.



Etant donné que l’intrigue est légère et que c’est une romance jeune adulte, on voit arriver à dix kilomètres les différents éléments qui la composent (j’avais peut-être de trop hautes attentes concernant ce bouquin ? Ou alors, je suis vraiment imperméable aux sentiments humains ? C’est sûrement cette deuxième solution).



Lili, la narratrice, est pleine d’humour et on s’attache très rapidement à elle. Bien que la relation entre Lili et Cris m’ait plu, j’ai trouvé l’intrigue secondaire sur la tante de Lili de trop, je n’ai pas compris l’intérêt de la placer dans cette histoire.



Ce roman, même s’il a quelques imperfections et est prévisible, a le mérite de mettre au premier plan des personnages LGBTQIA+ (ouf, on passe à côté de la romance hétéro clichée), mais pas que.



L’autrice met en lumière des sujets importants comme le harcèlement et le cyberharcèlement, l’homophobie, la différence, les non-dits dans les familles, la pression mise sur les enfants concernant les études et le futur.



C’est donc un roman que je vous conseille si vous souhaitez une lecture pour vous changer les idées, mais ne vous attendez pas à tomber à la renverse toutes les cinq pages à cause d’éventuels rebondissements, on reste sur de la romance et pas sur une dystopie prenant place dans un monde post-apocalyptique.
Lien : https://unbouquinetuncafe.wo..
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Allô sorcières, tome 1 : Viser la lune

"Allô sorcière Visez la lune" est le premier roman d'Anne Multon.

Aliénor, Itaï, Maria et Azza habitent à des milliers de kms les unes des autres mais quand Aliénor partage son avis sur une série télévisée que toutes les quatre adorent, leurs chemins vont se croiser. 4 filles différentes qui se rencontrent, se complètent et créent leur 1ère chaine YouTube axée sur leurs centres d'intérêts : jeux vidéos, maquillages, astronomie..... Une aventure qui n'est pas facile car elles ne sont pas soutenues par leurs parents.

Ce livre m'a plu parce qu'il est drôle, parce que j'ai bien aimé la façon dont il est écrit et illustré, parce que c'est le monde des ados d'aujourd'hui. Un roman impossible à lâcher qui parle d'amitié, de bêtises de leurs âges et d'adolescentes pas toujours très sérieuses !

Je recommande ce livre pour ceux qui aiment les histoires vraies, les aventures et...le rire !
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Le journal intime de Cléopâtre Wellington, tome..

J’avais passé un très bon moment avec le premier tome et cette suite a aussi été une réussite dans le genre journal intime d’adolescente. J’ai adoré retrouver Cléopâtre et ses amies. Il faut le dire, Cléopâtre a une sacrée personnalité bien affirmée et plutôt loufoque.



Je trouve que ce n’est pas forcément l’adolescente que l’on rencontre tous les jours mais c’est l’adolescente que l’on a envie de rencontrer: avec un super cercle d’amis, assumant ses délires personnels et avec beaucoup d’imagination. Elle a pourtant aussi des problèmes d’adolescente comme des peines de coeurs, des disputes avec sa mère, des parents divorcés… Comme pour le premier tome, je me suis demandée ce qui était autobiographique.



Au niveau de l’histoire, on avance doucement dans l’année scolaire et les intrigues, j’ai d’ailleurs été très frustrée de devoir abandonner là les personnages au bout de deux mois seulement. Je le sens bien que je ne suis plus la cible de cette lecture et c’est sûrement pour ça que j’ai trouvé que le tout passait trop vite. J’ai pourtant passé un excellent moment, attendrie et amusée par le personnage principal. Mais il faut le dire, je ne me suis pas du tout identifiée à Cléopâtre et à part quelques références, je n’ai pas non plus retrouvé mon adolescence. Je pense qu’avec mon regard d’adulte, c’est une adolescente que j’admire mais qui ne me ressemble absolument pas et que je n’aurais pas non plus voulu être. Ça n’a tout de même pas gâché mon plaisir.



Le gros bémol est que ça se lit beaucoup trop vite à mon goût et on ne passe finalement que les mois de novembre et décembre avec les personnages dans ce tome. A peine le temps de se replonger dans l’histoire! Je me dis que ceci est peut-être dû au fait que le public visé est jeune donc le livre doit rester court.
Lien : https://latetedansleslivres...
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Libres !

Ce manifeste porte bien son nom. On se sent vraiment plus libre après l'avoir lu, plus sûre de nous, moins seule, décomplexée. Je vous le dis : c'est un must-have de votre bibliothèque !



Dans cet ouvrage, Ovidie aborde divers sujets qui sont encore très souvent tabous de manière franche et directe. Elle nous parle de sexualité mais aussi du corps féminin (le poids, les poils, les règles par exemple). Elle ponctue tous ses écrits avec des anecdotes et des exemples pertinents qui donnent encore plus d'impact à ses propos. Sans apporter de révélations majeures, elle nous permet de prendre conscience de l'influence que notre société, notre culture, notre histoire exerce sur notre sexe, et comment accepter, ou plutôt remettre en question ses conséquences pour ne pas les subir.



Ce que j'ai beaucoup apprécié également, c'est qu'elle donne son point de vue sans jamais l'imposer ni juger qui que ce soit. Elle nous offre une vision de la femme, sa vision de la femme, que l'on valide ou non, mais elle a au moins le mérite d'ouvrir le débat.



Le livre est découpé en petits chapitres qui peuvent être lus dans n'importe quel ordre. Personnellement, pour ma première lecture, je l'ai lu dans l'ordre pour vraiment découvrir le contenu. Mais je vais certainement relire certains chapitres dans les jours, semaines, mois à venir car certains m'ont touché plus que d'autres. Et puis qui sait, d'ici quelques mois certains chapitres qui ne me concernaient pas me parleront peut-être.



Les propos d'Ovidie sont complétés de superbes planches et dessins réalisés par Diglee. Elle a un coup de crayon teinté d'humour et d'ironie qui vient parfaitement illustrer le texte. Mais mon coup de cœur reste pour la première page que je trouve vraiment superbe. Diglee a su représenter des femmes de tout âge et de toutes formes aussi belles les unes que les autres. Je ne cesserais de le répéter : la diversité c'est ce qui fait la beauté de notre monde.
Lien : http://mangeonsleslivres.blo..
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Confessions d'une glitter addict

Diglee a deux points communs avec moi, elle a un blog et elle habite à Lyon (sa ville natale, contrairement à moi), et ma curiosité s'était un peu arrété à ces deux éléments là, n'ayant pas lu son premier tome, Autobiographie d'une fille gaga, qui comme pour l'oeuvre de Pacco, était une publication de ses meilleurs billets de blogs.



J'avais en effet tendance à la mélanger un peu avec le reste de ses congénères, de la BD girly dont Pénélope Baguieu est evidemment le fer de lance. Je me disais que son coté hipster, fan de mode n'était pas forcément ma tasse de thé a priori.



Heureusement, son attaché de presse, Anne Quemy (que je remercie chaleureusement) m'a contacté pour que je fasse plus ample connaissance avec l'oeuvre de la demoiselle, et j'ai eu ainsi la chance de lire son second tome, Confessions d'une glitter addict qui est paru depuis le 1er juin.



Et je dois dire que j'ai totalement changé d'avis, tant la demoiselle a un talent très afffirmé pour imposer un univers bien à elle, d'où l'humour perle pratiquement à toutes les pages.



Ce second volet est celui où Diglee vole de ses propres ailes, où elle apprend tant bien que mal à quitter le cocon familial, et cette indépendance ne va pas sans quelques difficultés, forcément tordantes, pour le plus grand plaisir du lecteur.



Passées les premières pages peu convaincantes où l'intrigue est trop confuse et les archétypes pointent le bout de leurs nez ( la célibataire au chat, ses copains homos, sa soeur délurée...), Confessions d'une Glitter addict touche rapidement par l'acuité du regard de Diglee. En effet, l'auteur témoigne d'un vrai talent d'observatrice de son quotidien, et certaines situations ( les pires hontes sentimentales, les interventions de la maman dans le carnet de correspondance, les séances sportives quelque peu...pathétiques).ne peuvent que toucher par l'universalité et la justesse qui s'en dégagent.



Certaines pages font vraiment hurler de rire (le passage dans la vitrine présentant des boucles d'oreilles.... spéciales), d'autres touchent par leur évidente sincérité et maladresse assumée de l'héroine ( notamment la scène de la rencontre avec Julien Doré)



Les personnages secondaires perdent vite leurs cotés caricatural pour devenir vraiment attachants, et le graphisme, aéré,rond et finalement bien singulier contribue au réel plaisir pris devant ce second tome des aventures de Diglee, une fille qu'on aimerait bien avoir comme amie.




Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Le journal intime de Cléopâtre Wellington, tome..

Pas question de divulgâcher le pourquoi de ce titre (dont la référence ne sera peut-être pas saisie par la jeune génération, mais qu'importe). Toujours est-il que la fantaisie et l'humour de Diglee fonctionnent toujours dans ce dernier tome du journal de Cléopâtre Wellington. Les thématiques restent les mêmes (garçons, famille, collège...), mais les situations changent et les relations évoluent.



C'est d'ailleurs une bonne idée d'avoir situé les 3 tomes sur la même année scolaire, et même sur les 6 premiers mois de l'année de 4ème pour éviter les redites. Une année charnière pour Cléo et ses amis qui se découvrent et apprennent à mieux se connaître eux-mêmes.

Drôle et touchant.
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Ressac

J'ai toujours aimé flâner dans les brocantes, dénicher des objets de seconde main et imaginer leur histoire. Avec un peu de chance, il arrive qu'une rencontre avec un objet, ou une personne d'ailleurs, soit une une évidence. En un coup d'œil, on sait. Chacun trouvera naturellement sa place dans l'univers de l'autre, comme s'il en avait toujours fait partie.



C'est un peu ce qui s'est produit avec « Ressac », le récit

que Maureen Wingrove (alias @diglee_glittering_bitch )

nous partage d'un séjour passé dans une abbaye bretonne lors d'une période difficile de sa vie. Immédiatement, j'ai été touchée par ce besoin de respirer, de sortir de sa zone de confort et partir seule, pour mieux se retrouver. Dans son sac, des carnets, des stylos, quelques couleurs, tout le matériel nécessaire pour encrer ce séjour sur le papier.



De jour en jour, le poids invisible qu'elle semble porter à bout de bras s'estompe au gré des embruns salés de l'océan. L'isolement est propice au souvenir. Des moments de vie pourtant enfouis remontent à la surface. Aucune rencontre n'est anodine. Peu à peu, tout trouve sens, déliant le fil des noeuds familiaux, sentimentaux et personnels qui empêchaient de respirer.



Il y a quelque chose de mystique dans cette échappatoire, dans ces hasards - qui n'en sont peut-être pas réellement

- qui auraient guidé la narratrice dans cette quête d'elle-même. Face au deuil, aux traces laissées par le temps, chacun lutte et trouve refuge à sa manière.



A travers l'écriture de Diglee, on décèle l'âme d'une grande amoureuse dont la sensibilité m'a particulièrement touchée. Je me suis beaucoup retrouvée dans les petits détails de ce récit, qui sont parfois les plus importants.

Christian Bobin exprimait si bien cette sensation lorsqu'il disait : « Il ny a pas de plus grande joie que de connaître quelqu'un qui voit le même monde que nous. C'est apprendre que l'on n'était pas fou. »
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Atteindre l'aube

J'ai commencé ce livre un matin, il m'a hantée toute la journée, je n'ai pas su le reposer et voilà qu'à 22h, avec les yeux qui piquent un peu et beaucoup de détermination, je suis obligée de le refermer n'ayant plus de page à lire.

Je me suis dit qu'il serait intéressant de souligner quelques passages (cela dit, je n'écris jamais dans mes livres), le problème étant, tous les passages pleuvaient de beaux mots, de belles tournures. L'épilogue est magnifique, tout est douceur et tendresse.

Mon visage s'est déformé de dégoût lors d'un passage, et vous saurez lequel si vous l'avez lu, hormis celui-ci, tout était si doux.

Quelle découverte, quelle lecture, quel moment ! J'ai simplement envie d'y retourner et de me lover dans ce livre magnifique.



D'ailleurs, et tout cela n'a rien à voir, mais hier, j'ai lu un livre en une journée aussi. C'était sur l'amour d'un père à ses fils, et il s'appelait Ce qu'il faut de nuit.

Le lendemain, j'ai enfin atteint l'aube avec l'amour d'une femme pour sa grande tante.

La magie de la lecture.
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Atteindre l'aube

Plus qu’une ode à une personne chère disparue, ce roman revisite non seulement une vie, mais une filiation entière afin de mieux comprendre cette grand-tante Georgie, partie avec ses secrets. C’est avec une volonté farouche que l’autrice brave les usages et les attentes de ses proches qui préfèrent garder de leur disparue une image conventionnelle, quitte à trahir son authenticité.

Au travers de ce deuil et de ces découvertes, l’autrice se raconte et se rencontre elle-même, avec ce que cela soulève de plus doux et de plus douloureux, entreprenant un véritable travail sur soi.

Dans un style poétique qui vous prend au cœur, et vous colle parfois au mur, vous ne pouvez sortir indifférent.e de cette lecture.

Atteindre l’aube fait partie de ces lectures marquantes, de celles qui laissent une empreinte en vous.



Une lecture puissante.

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Je serai le feu

Je me suis fait un cadeau non raisonnable avec ce bouquin pas donné et il était sous blister donc je n'ai pas pu le feuilleter avant achat... Alors... Oui, c'est chouette de mettre en avant des poétesses. En tout cas, moi ça m'intéresse. Je pensais donc en découvrir, et lire plusieurs de leurs poésies. C'est le cas sauf que... Il y a très peu de poésies des dites poétesses puisque la place principale est prise par diglee, (?) l'autrice qui a rédigé et illustré cet ouvrage : la majeure partie de ce recueil n'est pas un recueil, ni une anthologie mais ce sont ses textes concernant son rapport à la poésie, l'histoire de son '' challenge '' sur un réseau social qui a donné lieu à cet ouvrage et donc, une illustration par poétesse, un long texte pour présenter chacune d'elle dans son lien avec diglee, et puis ( enfin !!) quelques poèmes de chacune de ces poétesses. Parfois deux ou trois seulement. Le plus souvent oui, deux ou trois poèmes de ces poétesses. Alors franchement, je suis bien déçue. Je ne suis pas spécialement séduite par Les illustrations de cette autrice que je trouve peu originales, et ses textes concernant chaque poétesse, ne m'ont pas particulièrement intéressée. Un peu de biographies bien tournées oui, et plus de poésies voilà ce que j'attendais ! Bref, à ce prix là, je considère que ça ne vaut vraiment pas le coup ni le coût, dommage....
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Ressac

Suite à un accident de la route de son beau-père qu’elle ne reconnaissait plus depuis quelques temps, enfermé dans des troubles bipolaires, Diglee s’évade dans une abbaye en Bretagne.



Cinq jours de retraite et de rencontres, un autre rythme loin des réseaux sociaux.



Le récit touchant d’une pause introspective entre femmes et sœurs, à la recherche de signes, d’une épiphanie, de réponses, de partages ou juste d’un moment, une parenthèse pour lever le pied
Lien : https://www.noid.ch/ressac/
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Je serai le feu

Je Serai le Feu est un magnifique livre-objet dont la seule couverture fait envie ! Mais le contenu est tout aussi magnifique. Il s’agit d’un recueil de poèmes, d’un hommage sublime à 50 poétesses.

Ce livre m’a fait un bien fou. J’ai rarement croisé le chemin de poétesses pendant mes longues études littéraires et, si je n’avais pas été familiarisée avec la poésie anglo-saxonne, j’en connaîtrais peut-être encore moins. Pourquoi la France est-elle si réticente à mettre en avant les femmes qui écrivent ?

Outre la joie de lire de la poésie écrite par des femmes, j’ai ressenti une profonde révolte. Beaucoup des poétesses de ce recueil ont été reconnues à leur époque, voire récompensées par des prix prestigieux. Pourquoi ne pas les avoir mises dans les programmes scolaires ? Pourquoi les effacer, laissant croire aux petites filles qu’elles ne peuvent s’identifier qu’à des hommes ?

Vous rencontrerez donc dans ce livre 50 poétesses, certaines très connues, d’autres méconnues. Diglee nous livre de brèves mais fascinantes biographies, des illustrations associées à l’univers de chaque poétesse et une sélection de poèmes. C’est un ouvrage très personnel, où l’autrice-illustratrice exprime ce que chaque écrivaine évoque pour elle.

Du 19ème au 21ème siècle, ces figures féminines parlent d’amour, de passion, de désir, du corps, d’ésotérisme, de la nature, et bien d’autres. Ce sont des femmes souvent passionnées par la psychanalyse et la spiritualité.

Ce recueil d’une grande sensualité valorise le corps, les émotions, les sentiments, la sensibilité. C’est un hommage sublime et émouvant.
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