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Citations de Dominique A (83)


"J'écris des poèmes pour prolonger les moments et pensées éphémères."

L'Iconopop
Des textes brefs, intimes et percutants
Des formes libres et variées
cris de colère, récits ou poésies

Une littérature d'aujourd'hui
Crue et sans tabous
A lire, à dire
A écouter
A vivre sur scène "
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Ce chat n'est pas å nous
mais vient nous visiter
tous les jours

Il nous a choisis
la maison et nous
l'odeur

Le matin il est là
posté dans le jardin

Il entre
choisit la chambre
et dort
toute la journée

Nous, nous sommes pris
dans l'élan des jours
l'étau des tâches
inquiets
affairés

seulement apaisés
par la présence
du chat qui dort

et dès qu'il sort
des heures durant
nous l'espérons

(Le chat qui dort)
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Etre saisi
par la rumeur
du soir s'infiltrant sous la pierre
des chants d'oiseaux qui
s'atténuent

Ce soir
je me suis résolu
à n'être rien
et à laisser peu

Toutes ces années
et j'arrive là

Sans doute la rumeur
a-t-elle changé
depuis le temps

(Relâchement)
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Mes livres se sont envolés
une fois dans leur vie de livres
Ils auront quitté la terre ferme

Dans un virage
Ils se sont écrasés au sol
certains sont écornés

J'ai presque l'impression
d'entendre l'un d'eux dire
"j'ai mal"

Pourvu qu'on n'apprenne pas
que les objets souffrent aussi
pourvu qu'on n'apprenne pas
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Et si la musique, plutôt que de l'éloigner de ce qui le rongeait, était ce qui l'y avait ramené, l'avait fait "replonger"?
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 Dominique A
C’est une musique inépuisable, dont on ne fait jamais le tour, parce qu’on ne peut pas comprendre comment elle a été conçue... Elle s’assène, elle contemple. Elle amène à contempler...

À propos de l’album Laughing Stock de Talk Talk, cité dans Mark Hollis ou l’art de l’effacement de Frédérick Rapilly
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Je n'ai pas toujours fait du rock n'roll, jai commencé en fait avec des doutes terribles... J'avais signé un contrat et il fallait enrgistrer un disque, c'était encore le stade où on foutait un mec derrière un micro et c'était terrifiant ce qui fait que j'ai commencé presque comme un crooner. Je ne dédaigne pas les crooners mais je n'étais pas tout à fait crooner non plus, j'ai donc fait quelques trucs qui ne me ressemblaient pas.
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La musique couvrait une fois de plus tous les bruits du monde.
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La musique était imbriquée à chaque portion de mon existence, elle avait partie liée avec tout ce que j'avais vécu depuis un quart de siècle, les rencontres, les amitiés, les amours.
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L'enfance, qui ne s'était jamais vraiment absentée, commençait à réclamer son dû, à s'immiscer dans ce que j'écrivais de façon plus frontale.
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Si je méprisais le succès, je redoutais l'échec.
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La poésie…


La poésie s’en est allée
Je la soupçonne d’être passé par chez toi
De s’être allongée dans ton lit
Et d’avoir écouté la pluie sur le toit …
La poésie s’en est allée
Je la soupçonne d’être passé par chez toi
De s’être allongée dans ton lit
Et d’avoir écouté la pluie sur le toit
Elle avait si peu à confier
Pas du genre à trop s’épancher quelques mots
Qu’elle a laissé sur ton bureau
Quelques ratures au stylo
Puis elle s’en est allée
Puis elle s’en est allée

Il nous a fallu quelques jours
Pour être moins aveugle et sourd et trouver
Que l’air était un peu plus lourd
Nos épaules un peu plus rentrées et penser
Qu’après avoir tant annoncé
Un départ mille fois reporté, elle rêve
Ôter le manteau du crochet
Où depuis des siècles il pendait
Puis s’en était allé
Puis s’en était allé

Sommes-nous des enfants perdus?
La forêt à perte de vue pour le soir
Refuse de nous abandonner
De laisser à l’obscurité tout pouvoir
Sur notre histoire mal engagée
La pleine lune est convoquée pour déjouer
Les pièges d’une nuit trop noire
Aux abords d’un abattoir
Sans un poème pour nous sauver
Sans un poème pour nous sauver
Je n’sais pas pourquoi je pensais
Qu’elle n’avait pas pu s’en aller, sans passer
Par chez toi et sur ton bureau
J’ai vu les ratures au stylo, quelques mots
Qui se sont glissés sur ma peau
Sur ton visage et sur tes mains ils ont pris
Le rythme d’un cœur en sursit
Et leur peau était faible aussi
Mais il faudrait s’y accrocher
Mais il faudrait s’y accrocher


//Chanson composée en hommage à Léonard Cohen.
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Je suis
Dehors à regarder le temps qui passe sans moi
Je suis
Dehors avec des gens et la joie et l'ennui
Il y a
Tant à gagner parfois quand le temps vous oublie.

in "Le temps qui passe sans moi".
p. 190
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Beaucoup de gens ne goûtent pas à cette liberté qu'on leur donne, elle les rebute. Ils veulent qu'on les prenne par la main, qu'on leur dise où s'asseoir. Avec Bashung, c'était placement libre. (Préface de Dominique A)
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Qu'avais-je voulu dire? La question revenait sans cesse. Que répondre, sinon : "Rien" ? Mais c'était un peu sec. Alors je répondais: "Je ne sais plus", ce qui n'arrangeait pas davantage mes affaires. Comme disait David Lynch, les gens veulent des explications à tout, mais acceptent très bien que leur vie ressemble à n'importe quoi.
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Je suis un auteur tout simplement, au sens large. (Dominique Ané)
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On se demande parfois de quoi on se souvient. Mieux vaudrait se demander comment. Dans mon cas, je le sais, c’est avec les chansons. Chaque période de ma vie a été définie, délimitée par les disques que j’ai réalisés et les chansons qui en sont ressorties.
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De ce qui est représenté, on ne saura ni où, ni quand, encore moins pourquoi. Et on ne veut rien savoir: le pire service que l'on puisse rendre à un rêve, c'est de lui demander pourquoi. On laissera alors à leur brume étrange des personnages comme égarés, détachés les uns des autres. L'image nous liera plus à eux qu'ils ne le sont entre eux, voire à eux même.
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On regardait le vinyle, le bras de l'électrophone balayer lentement sa surface en cercles jusqu'au rond central, et c'était une très belle façon de voir le temps s'écouler.
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Quand je pense à une mort idéale, je m'imagine sur un banc face à l'océan, ou derrière la vitre d'un bar en bord de mer. Seul.
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