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Critiques de Fabcaro (2537)
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Zaï zaï zaï zaï

Zaï zaï zaï zaï !!



Qu’est-ce qui peut être la pire des choses à faire lorsqu’on fait ses courses dans une grande surface ?



a) Se pointer à la caisse en ayant oublié de peser les cœurs de bœuf ?

b) Faire tomber une bouteille en verre de sirop de menthe dans une allée  et s’éclipser en catimini ?

c) Rouler avec le caddie sur des grains de riz répandus par terre et se satisfaire des petits bruits de craquement ?

d) Commencer un paquet de granolas parce qu’on a une petite faim ?

e) Picorer des grains de raisin sur les étals. Ben quoi ? Faut bien vérifier si on préfère le muscat ou le raisin italia …

f) Chercher dans toutes ses poches sa carte de fidélité et s’apercevoir qu’on l’a laissée dans son autre pantalon.



Pour connaître la réponse à ce mini quiz, je vous invite à lire Zaï zaï zaï zaï, le road movie de Fabcaro !

C’est burlesque, absurde et complètement décalé ! J’adore !
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Le discours

Lors d’un repas de famille, Ludo demande à son futur beau-frère de faire un discours lorsqu’il épousera sa sœur.

Et tout le long du repas, Adrien imagine ce foutu discours, tout en guettant un hypothétique sms de Sonia qui l’a quitté pour faire une pause, comme elle dit.

Adrien, c’est un introverti inadapté au monde, celui dont « on ébouriffe les cheveux ».

C’est un roman plein d’humour, très agréable à lire, qui nous plonge dans un interminable repas de famille. Interminable pour Adrien, parce que pour le lecteur, c’est un véritable plaisir.

C’est une satire attendrie des gens simples, le portrait émouvant d’un homme qui se déroule le film d’un amour perdu.

Avec un style simple, direct, sans fioritures, Fabrice Caro fait passer de belles émotions où se mêle une bonne dose d’humour.

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Moins qu'hier (plus que demain)

Un homme, une femme. Différents pour chaque strip d'une page - sauf Géraldine & Fabien, personnages récurrents.

En vrac : première rencontre, bilan d'une relation, scènes de la vie conjugale...



J'ai savouré l'album, pour l'humour de Fabcaro, du même genre que dans 'Zaï zaï zaï zaï' : à la fois loufoque, grinçant, bien vu, noir, politiquement incorrect.

Et parce que, comme avec la série TV des années 2000 'Un gars, une fille', on trouve des échos avec les côtés pas réjouissants de sa propre vie de couple, forcément : doute, mauvaise humeur, mesquinerie, agacement, mauvaise foi, manque de tact masculin et susceptibilité féminine et autres divergences hommes/femmes (je pense que ce n'est pas uniquement une construction sociale)...



Pas de couple homosexuel dans cet album. Dommage : je me demande parfois si ça fonctionne mieux, s'il y a moins de malentendus et de sujets de discorde au quotidien entre deux personnes de même sexe...



Dans ce style, en plus convenu : 'Du moment qu'on s'aime', album d'Antoine Chéreau.
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Les nouvelles aventures de Gai-Luron, tome ..

Pixel Vengeur et Fabcaro prennent le relais de Gotlib pour nous livrer la suite des aventures de Gay Luron. Rhââ Gotlib ! C'est vraiment le genre d'humour que j'affectionne. Toute jeune, je piquais les "Fluide Glacial" de mon frère dès qu'il avait le dos tourné parce que ce gros vilain ne voulait pas me les prêter : "T'es trop bête, t'es une fille, les filles ça lit pas ça, les filles ça lit OK ! et Podium." Et moi : "Mais euh, hein, pourquoi d'abord ?"

Bref, le Gay Luron nouveau est arrivé (en fait il est arrivé en 2016 mais je suis toujours un peu en retard), toujours accompagné de Jujube, toujours aussi "enjoué" et toujours amoureux de Belle-Lurette. J'ai plus ou moins retrouvé le petit truc qui me plaisait dans le travail de Gotlib même si toutes les planches ne se valent pas et je trouve que l'esprit de Gotlib est respecté.

Pour ce qui est du dessin, je suis loin, bien loin d'être spécialiste mais il m'a paru fidèle lui aussi.

Et puis on retrouve avec plaisir la petite souris et comme la coccinelle de la "Rubrique-à-brac", le monde n'est plus le même sans ces petites bêtes.
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Carnet du Pérou : Sur la route de Cuzco

Carnet du Pérou est un carnet de voyage assez étonnant, son auteur n’a jamais mis les pieds au Pérou !

Tout commence à la manière des chroniques de Guy Delisle, avec de beaux dessins en noir et bleu. Mais très vite, tout dérape. On découvre l’auteur travaillant laborieusement sur son projet, interrogé ironiquement par sa fille. Comment se fait-il que « ses péruviens » portent des chapeaux mexicains ? Fichtre, l’auteur appelle son éditeur, la conversation assez embarrassante qui suit, prête à sourire. Fabcaro insère alors une série de photos sur lesquelles on découvre un nouvel interlocuteur, un technicien de plateforme informatique, avec lequel il tente de trouver le logiciel capable de corriger cette erreur.

Le ton original et plein d’humour de cet album est donné. Fidèle à sa veine autobiographique, Fabcaro entraine le lecteur jusqu’au bout de son projet avec un grand sens de l’autodérision et des clins d’œil aux auteurs qu’il admire avec plusieurs scènes reprenant leurs styles.

Le périple imaginaire est sans arrêt interrompu par les tourments artistiques de l’auteur et cela prête vraiment à sourire. Mais derrière ces situations assez désopilantes, Fabcaro se pose des questions passionnantes sur les modes artistiques possibles, sur les sources d’information, le sigle de Google apparaît clairement à un moment dans l’album.



Prêts à pour partir sur la route de Cuzco ? Vous ne le regretterez pas !

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Formica : Une tragédie en trois actes

Un repas de famille, les parents, leurs enfants et leurs conjoints et les petits enfants, un garçon et une fille.

Mais qu'est-ce qu'on se raconte lors d'un repas de famille? Pas grand chose, alors on essaie de trouver une conversation de qualité ou toute simple. Les enfants vont jouer aux sept familles.

Je n'ai pas aimé, c'est mon droit.

C'est un cadeau de Noël. J'avais dit, un jour, que j'aimais bien Fabcaro. C'est vrai pour Zaï, zaï, zaï, zaï et Open bar. C'est décalé et hilarant. Non, ici, non. Pour être décalé ça l'est mais hilarant, je n'ai pas trouvé. Bon, j'ai tourné les pages et lu mais sans grande attention car l'attirance n'a pas fonctionné.

C'est certes très possible ce genre de situation mais le rendu n'y est pas, le gamin, la gamine tués par leurs parents, le grand-père qui meurt de vieillesse, bref, non, pas cette fois. Même en y mettant du mien pour l'humour décalé...Non.

Je m'étais dit : waouh, l'album est épais il doit y avoir beaucoup de pages. Même pas, le papier est épais et Fabcaro l'a bien compris en ne numérotant pas ses pages...

Sinon les dessins et les postures sont comme à l'habitude, réussis.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Open bar - 1re tournée

Les courtes saynètes illustrées de Fabcaro font mouche à chaque fois. C’est drôle, sarcastique, absurde parfois et irrévérencieux mais qu’est-ce qu’on aime !

Le dessin est sobre, sans couleurs, avec des personnages figés et le texte prend toute son importance dans ce contexte. Chaque histoire tient sur une page et la chute est à chaque fois brutale… vous êtes prévenus, âmes sensibles s’abstenir !

Même si on s’en prend plein la tronche car c’est bien nous que Fabcaro épingle avec tant d’humour grinçant, on dévore cette BD. Monsieur tout le monde mais aussi parents, enfants, journalistes du journal télévisé, artistes, politiques, coiffeur… Fabcaro observe tout ce petit monde, il le regarde vivre, que ce soit en famille, entre amis ou au travail, il l’observe et, une fois passé dans sa moulinette, nous le ressort avec ses tics, ses inepties et ses travers et on sourit, on rit même, des autres et de nous.

Décidément, Fabcaro est féroce, rien ne nous est épargné mais on ne lui en veut pas. Même qu’on en redemande.

Á quand la prochaine tournée ?

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Zaï zaï zaï zaï

Trop fendard !



Un grand merci à marina53 qui m’a guidé vers Fabcaro et vers ce titre en particulier. D’abord, je découvre qu’il est publié par les éditions 6 pieds sous terre qui ont élu domicile à Montpellier (même si je n’y vis plus, c’est mon chez moi à moi !!!) et l’action se déploie largement dans l’Hérault.

Donc, déjà, ma fierté de provincial est satisfaite : check !



Ensuite je plonge dans un humour absurde, très pince-sans-rire, qui joue beaucoup avec les contrastes. Il y a celui des dialogues loufoques, déménagés plutôt que décalés des situations dans lesquelles ils s’inscrivent (« du calme, pose ce poireau »,… « ne m’oblige pas à faire une roulade arrière »). Il y a aussi celui de ce loufoque avec la sobriété du dessin qui me fait penser à une copie dessinée des vieux romans photos du magazine « Nous Deux » (oui, je lisais tout ce qui me tombait sous la main pourvu qu’il y ait des images quand j’étais petit).

Et il n’est pas difficile de voir derrière cet humour une critique satirique de notre société. Tout le monde en prend pour son grade.



Un grand moment de bonheur.

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Amour, passion et CX diesel - Intégrale

Je tourne la dernière page et je me dis qu’il n’est jamais trop tard. Si j’ai loupé les 25000 premiers épisodes d’Amour gloire et beauté, il faut absolument que je sois devant le 25001e.

Amour passion et CX diésel c’est, si je me fie au titre, cette super série en BD.

Trois saisons pour cette BD alors soyons fou, je me suis fait l’intégrale et je ne le regrette pas. J’aurais eu du mal à attendre la saison 2 ou 3 tant cet esprit fluide glacial me botte.

J’ai vibré tout au long des aventures de cette famille, de celles qui vous font vous sentir différent. Une différence qui est rassurante, une différence qui donnerait même le prix Nobel de mathématiques à Nabila. A la fête à Neu Neu, les Pamela Bill Jessyfer and co seraient tête de gondole. Que de grands moments, que de rebondissements dans cette course à l’héritage. Celui de la CX diésel du vieil Harold un peu perché et qui malgré un certain Al Zeimer qui lui pourri la vie, reste sans doute le plus lucide (pour rester poli parce que s’il faut appeler un chat un chat alors disons le haut et fort, ils sont tous plus cons les uns que les autres).

Mes tranches de vie préférées ? Les têtes à têtes entre belles sœurs. Ah Pamela et Jessyfer, les femmes entre elles, c’est d’une violence sans nom. Même les plus testostéronés des abrutis ne leur arrivent pas à la cheville. Que de rebondissements entre naissances, tromperies, mariage pour tous, chômage, adoption, que de thèmes brûlants abordés et agrémentés par de savants calculs pour nuire à l’autre et se rapprocher de papa.

C’est un humour qui ne plaira pas à tout le monde mais perso je suis client à 1000%. Les vannes sont tout comme j’aime entre absurde et parfois frisant le lourd dans cette époque où l’on n’a plus le droit de rire de ci ou de ça. Les gags sont répétitifs sans que ça soit gênant. C’est efficace, sans temps morts. Allez voir les citations mises par Marina, ce sont elles qui m’ont fait plonger. Merci m’dame.

Les dessins sont ce qu’ils sont, rien à voir avec la beauté de Nouvelles graphiques d’Afrique que j’ai lu juste avant. Ils m’ont surpris au début et puis très vite, le coté animal des personnages a donné toute sa justification au style. Un style comme une évidence.

Dommage que la série soit terminée car je crois que la connerie aurait put être déclinée à l’infini sans que je me lasse.

Je me suis bidonné grave.

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Zaï zaï zaï zaï

Récompensée il y a quelques mois par le Prix Ouest-France à l'occasion du festival Quai des bulles de Saint Malo, « Zaï Zaï Zaï Zaï » est une toute petite bande-dessinée à l'humour dévastateur. Les premières cases à elles seules suffisent à nous faire comprendre que Fabcaro n'a pas fait les choses à moitié et a pris le parti d'adopter un ton totalement décalé. Jugez plutôt : à la caisse d'un magasin, un jeune homme se rend compte au moment de payer qu'il n'a pas sa carte de fidélité. Un oubli apparemment pris très au sérieux par les employés du dit magasin puisque le fraudeur est obligé de menacer le vigile (un pro de la roulade arrière) avec un poireau avant de prendre la fuite. S'en suit une chasse à l'homme grotesque qui fait rapidement naître plusieurs débats sur des questions de société qui divisent manifestement la population : « Non parce que là, qu'est ce qu'il va se passer ? Je vais vous le dire : il va aller en prison, ok, mais après, en sortant, qui vous dit qu'il ne va pas de nouveau ne pas avoir sa carte du magasin ? Si ça se trouve, après, il n'aura même pas son jeton pour le caddie ! » Une affaire comme celle-ci ne tarde pas à réveiller de vieilles controverses, chacun ayant évidemment son opinion sur la question, de la boulangère au pilier de comptoir en passant par les hommes politique, les médias, les artistes, les membres de la profession du fugitif...



Ah oui parce que le « criminel » est un auteur de BD... « Comme par hasard... » diront certains pour qui il n'est guère étonnant de voir ce genre de personne impliquée dans une aussi sombre histoire. L'ouvrage consiste en une succession de planches qui nous dévoilent tour à tour l'avancée de la fuite du héros ainsi que les conversations concernant ce triste fait-divers émanant de personnes issues de toutes les couches de la société. Le retour des idées nauséabondes de l'extrême-droite, la montée de l'antisémitisme et la prolifération des théories du complot, l'opportunisme dégoulinant de mièvrerie de toutes ces célébrités qui sautent sur l'occasion pour enregistrer un titre prônant l'amour et la tolérance, la paranoïa engendrée et encouragée par les médias... : Fabcaro dénonce par le biais de l'absurde tous les travers de notre société. Et ce n'est pas beau à voir ! L'humour ne l'empêche pas de taper là où ça fat mal, bien au contraire, et certaines scènes sont mêmes d'une telle lucidité et d'un tel cynisme qu'elles en deviennent plus tragiques que comiques. On rit cela dit beaucoup à la lecture de cette bande dessinée tant il est difficile de ne pas s'amuser des pitreries des personnages ou du ridicule de leur argumentaire : « Pff, on essaie encore de nous manipuler avec cette histoire...Bah attends, c'est évident, le gars il fait ses courses un jeudi : jeudi → judaïque → juifs ». CQFD.



Un petit ouvrage complètement barré qui dénonce par le biais de l'humour l'hypocrisie de notre société. Les médias, les bobos, les enseignants, les hommes politiques, les péquins standards qui croient tout ce qu'ils entendent à la télé ou voient sur internet : tout le monde en prend pour son grade ! A consommer sans modération.
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Astérix, tome 40 : L'Iris Blanc

Astérix fait partie de ma vie depuis fort fort longtemps.

J’ai bien failli l’abandonner au fond de la forêt attaché à un arbre au milieu des sangliers à l’époque des derniers albums (catastrophiques à mon gout) de Uderzo.

Et puis, un jour, le flambeau a été repris par un duo, courageux certes, au vu de l’enjeu : Didier Conrad et Jean-Yves Ferri .

Pour ce nouvel opus, place à Fabcaro en ce qui concerne le scénario. Honte à moi, je ne connaissais pas ce monsieur avant la lecture de « l’Iris blanc » !

Apres la lecture de ce tome, je ressors rassurée quant à l’avenir de nos irréductibles gaulois. idem pour les gauloises, car cet album fait la part belle à la femme du chef, j'ai nommé Bonemine.

Alors, oui, cela sent un peu l’influence de certains anciens albums tels que « Le devin », » La zizanie » mâtinés d’un peu de « Domaine des Dieux », mais que voulez-vous, je suis plutôt bon public et je ne vais pas bouder mon plaisir. Alors oui, je ne hurle plus de rire comme à l’époque des grands albums comme par exemple Cléopâtre, Astérix chez les Bretons et bien d’autres encore que Goscinny avait avec son talent inégalable agrémenté de dialogues tous plus savoureux les uns que les autres .

En conclusion, une lecture d’un album que je qualifierais de sympathique…







Challenge ABC 2023/2024

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Broadway

Vous connaissez le petit grain de sable qui va vous pourrir la journée si tout va bien, des semaines si vous êtes de nature angoissée ? Axel le connaît bien. Pour lui c'est le courrier qu'il reçoit de la caisse d'assurance maladie pour un dépistage. Pourtant tout allait bien jusqu'à ce jour. Marié, deux adolescents, une maison dans un lotissement, un voisin, certes un brin intrusif, mais avec qui il partage un apéritif tous les trois mois, un bon job et des amis.



Il se demande pourquoi lui ? La machine à ruminations est lancée. Les amis qui décident de faire du paddle à Biarritz cet été, qui sont plutôt les amis de sa femme et il n'a aucune envie de ces vacances mais il n'ose pas donner son avis, le voisin avec qui il boit du whysky tous les trois mois alors qu'il déteste cette boisson, se rendre à la convocation du lycée et se retrouver devant cette femme pour découvrir le dessin de son fils, deux professeurs en train de copuler et devoir expliquer le geste, ou plutôt trait de crayon de son fils, les collègues et le boss, et sa fille qui lui demande d'aller brûler un cierge pour que sa rivale devienne borgne, tout y passe.



De temps en temps, Axel se réfugie mentalement dans un coin du Monde. Il est attablé avec un bon verre, des enfants jouent au foot devant lui, de belles femmes lui parlent par-dessus son épaule, des amis parlent foot,il fait beau et chaud le bonheur. Juste le temps de se ressourcer et il repart dans ses ruminations.



C'est très drôle quand on ne le vit pas. Une mention spéciale pour le texto qu'Axel envoie en pleine nuit en se trompant de destinataire, cela ne va pas arranger ses ruminations.



Prenez votre souffle avant de commencer cette histoire, les phrases sont très longues parce que les ruminations le sont aussi très souvent, font perdre les moyens et coupent la respiration.



Cet homme nous donne une leçon de vie : ne pas tout accepter, parler, savoir dire non et donner son avis, même si l'envie première est qu'on nous fiche la paix.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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Le discours

Adrien est en pleine rupture amoureuse. Lors d’un repas de famille, son beau-frère lui demande de faire un discours pour son mariage. C’est là que tout dérape…



L’idée de départ n’est pas originale mais pouvait sembler a priori intéressante pour dépeindre les relations familiales. Ce petit livre n’est pas à proprement parler un roman mais plutôt le discours, sous différentes formes, qu’Adrien prépare mentalement alors que sa famille réunie autour d’une table échange des banalités pour combler le moindre silence, et surtout qu’il pense en permanence à l’amour de sa vie qui l’a plaqué. Et je finis par me demander comment Sonia a pu supporter aussi longtemps un quadragénaire mou aussi incapable de réagir face à sa collection d’encyclopédies.



L’histoire se répète en boucle et tourne rapidement à l’interminable. Pour couronner le tout, le style est pauvre et indigent. Je ne dois probablement pas avoir le même humour que la personne qui a rédigé la quatrième de couverture me promettant ‘Un récit savamment construit où le rire le dispute à l’émotion’, l’un et l’autre sont complètement absents de ce livre.

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Astérix, tome 40 : L'Iris Blanc

Comme tous les deux ans, depuis la reprise d’Astérix par Ferry et Conrad, je me précipite chez mon libraire préféré. Cette année, non pas Ferry mais Fabcaro. Pour moi, inconnu, Fabcaro… Mais, malgré tout, une bonne nouvelle tant le scénario du tome 39 m’avait paru creux…



A voir, donc…



Ça commence mal : après Houellebecq à toutes les sauces dans « Le griffon », BHL en grand ponte de la pensée positive dans « L’iris blanc ». A première vue, l’opus semble un peu verbeux, vue la place qu’occupent les bulles dans toutes les cases…

Une heure (en gros) plus tard, toutes craintes écartées, l’impression est plutôt meilleure : verbeux, oui, mais nos Gaulois n’ont pas succombé à la pensée positive, Bonnemine a retrouvé son homme, les bobos lutéciens sont habillés pour l’hiver, et le sanglier est redevenu sauvage…



C’est mieux, mais bon : Idefix à minima comme la coccinelle de Gotlib, l’activité en moins, Panoramix, dans le décor, la potion à minima également, les pirates…

Pour conclure, c’est mieux, même si le graphisme évolue, il reste identifiable au premier coup d’œil. Je passe immédiatement en attente du prochain…

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Le discours

Mon second Fabrice Caro. Certains disent que c’est le meilleur. Comme j’avais lu Broadway il n’y a pas longtemps, j’ai trouvé beaucoup de similitudes de style et d’humour dans Le discours. La surprise de la découverte n’était donc plus de mise. Néanmoins, j’apprécie toujours ses piques acerbes, son cynisme se cachant dans chaque phrase humoristique. On retrouve le narrateur névrosé, peu sûr de soi, mal à l’aise à l’occasion de ce dîner de famille qu’il préférerait éviter, de façon permanente en attente d’un texto de sa petite amie qui le laisse dans l’incertitude depuis des semaines si elle veut encore de lui ou non, et cerise sur le gâteau, son futur beau-frère lui demande de tenir un discours le jour de son mariage avec sa petite sœur.

Beaucoup de pensées traversent le narrateur pendant les 200 pages de ce roman, le lecteur sourit à l’imagination de Fabrice Caro, qui réussit encore à insuffler dans son récit une critique de la bourgeoisie figée, d’une société qui fait du surplace, d’un conformisme affligeant et c’est sur ce plan aussi que se situe le talent de l’auteur.
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Formica : Une tragédie en trois actes

Comme toujours avec Fabcaro, unique dans l’humour noir, pousse l’absurde à l’extrême. Repas de famille. Mais que se raconter ? Et les voisins quels sont leurs sujets de conversations, juste pour avoir des idées ? On les appelle ? Ils nous menacent de harcèlement. Quoi se dire ? C’est drôle et provocateur, surtout quand l’auteur interpelle le lecteur. Pour finir, faites gaffe lorsque vous allez fumer dehors.
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Zaï zaï zaï zaï

Cette petite BD de Fabcaro est multi primée et fortement appréciée par ici avec 268 critiques dont pas moins de 235 avec la note de 4 ou 5 étoiles. Comment vous dire qu'il est difficile de ne pas se sentir à contre-courant quand on n'a pas plus apprécié que cela...



J'avais lu plusieurs critiques très positives et enthousiastes sur celle-ci ainsi quand je l'ai vu en médiathèque je n'ai pas réfléchi avant de l'emprunter. J'avoue que pour cette fois après coup j'aurais bien fait l'impasse.



Je viens de finir cette lecture et je n'ai pas rigolé… sourit deux ou trois fois mais en étant vraiment très loin de l'éclat de rire. Le tout est probablement trop absurde pour moi, trop barré et je n'ai pas accroché au délire de Fabcaro ici. C'est donc un peu déçu de ne pas avoir apprécié que j'ai refermé cette BD en me sentant un peu seul.



Je mets pourtant deux étoiles car le tout n'est pas désagréable à lire même si je n'ai pas adhéré à l'humour, rapide à lire et pour les deux trois sourires que j'ai quand même fait.

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Le discours

Parenthèse zygomatée dans mes lectures "sérieuses", avec la petite pointe acide de critique, en vrac, de la bourgeoisie, de l'amour moderne, de la famille, du discours victimaire, de l'indifférence, de l'intolérance, des cérémonies de mariage, et du gratin dauphinois.

J'ai beaucoup ri, j'ai vite lu mais aussi, j'avoue, vite oublié.
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Broadway

La découverte de cet auteur à la Grande Librairie avec la présentation de son roman Broadway m'avait tout de suite mis l'eau à la bouche. Hélas ! le roman n'a pas été à la hauteur de mes attentes.



Par erreur, Axel le narrateur reçoit un courrier de l'Assurance Maladie pour le dépistage du cancer colo rectal. Il va développer une névrose obsessionnelle et cette enveloppe bleue va devenir le fil conducteur tout au long de l'histoire de ce personnage attendrissant et mal armé pour la vie et qui se débat avec les tracas habituels du quotidien. de son mal être, il fait un récit désopilant et tendre à la fois. Des projets de vacances et de paddle qu'il déteste aux problèmes de ses adolescents, il nous fait traverser ses soucis, ses petites lâchetés, ses évitements et ses rêves fantasmés.

Bon, je n'irai pas plus loin dans l'histoire, il y a suffisamment d'avis pour cela

le ton de l'auteur est ironique et léger pour une satire de notre monde drôle et charmante jusqu'à l'absurde parfois. J'ai souri, j'ai ri aussi, je me suis délectée du côté absurde mais me suis vite lassée de ces tournures répétitives. le filon est exploité jusqu'à la trame et cela devient pesant.

Fabrice Caro force le trait, répète les scènes, et par là finit par affaiblir le propos. Dommage ! C'était bien parti mais, au milieu du roman, j'ai eu envie que l'histoire se termine vite car le rire m'avait quittée.

Cela reste tout de même un bon moment de lecture.

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Broadway

Pour qui a aimé le discours du même auteur, vous ne serez pas déçu par ce nouvel opus (à défaut d’être surpris), qui reprend le même ton mélancolique et humoristique. Axel est marié à Anna , travaille dans un bureau, a deux enfants de 14 et 18 ans avec lesquels il a du mal à communiquer. Il est au mitan de sa vie et se questionne beaucoup sur tout ce à quoi il a renoncé. Entre désillusions, tracas familiaux, fantasmes inopportuns et voisins envahissants, Axel n’a pas le temps de s’ennuyer. Un texte sympathique, avec des fulgurances intéressantes, auquel j’ai trouvé qu’il manquait un peu de liant...Dans la même veine (crise de la quarantaine et tout et tout ), j’ai préféré reviens de Samuel Benchetrit.
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