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Critiques de Hermann (627)
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Abominable

Même si les illustrations sont plutôt intéressantes et les propositions vraiment sympathiques, les histoires présentées sont assez floues dans leur réalisation et pas très accessibles.



Il y a beaucoup de corps nus et de gore, à l'excès, ce qui a tendance à cacher le message d'histoire qui sont déjà très abstraites de base. Parfois, la violence est clairement gratuite, ça manque de profondeur.



Le Wendigo de la dernière histoire était vraiment bien par contre. J'aurais aimé plus de développement sur les autres.



Je trouve que la qualité de l'album est très inégale.
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Abominable

Dans un noir et blanc glaçant, voici les cauchemars de Hermann!

L'auteur fait ses gammes, sur six nouvelles biens noires et angoissantes.

Il règne, dans cet album, quelques agréables remugles de cadavres frais-massacrés, de vieux canaux aux eaux croupies ou de bêtes enragées.

Âmes sensibles, s'abstenir.

Certaines scènes se retrouveront plus tard, en couleur, dans quelque coins de Jeremiah, Bois Maury ou autres one-shot d'un auteur divers, talentueux et prolifique.
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Abominable

Hermann est un de nos grands dessinateurs, cet album le prouve sans aucun doute. Pourquoi, dès lors, si peu de reconnaissance officielle lui est-elle dévolue ? Peut-être n’est-il pas né au bon moment, ni au bon endroit.
Lien : http://www.actuabd.com/Abomi..
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Abominable

Abominable est une bande-dessinée qui regroupe plusieurs petites histoires indépendantes les unes des autres, mais sur un thème commun abominable : l'être humain dans sa noirceur la plus vilaine.



J'ai trouvé les récits assez inégales, certains m'ont ennuyés. Mais le graphisme est plutôt excellent. Ambiance froide et cruelle.
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Abominable

Plusieurs crimes sont commis dans une cabane perdue dans les bois. Un chien amènera le policier jusqu'aux responsables de cet horrible massacre... Un homme et deux femmes nus s'enfuient pour échapper à une horde de primitifs velus et sauvages. Ces derniers tuent l'homme et la première des femmes sans doute pour les manger puis violent la seconde. C'était un cauchemar dont on devine à la dernière image qu'il contient une part de réalité... Dans une cité dangereuse, un groupe de survivants organise des tours de garde dans une cage de fer suspendue au-dessus du vide. La sentinelle saura-t-elle rester vigilante ?... Le cocher Ferko et son adjoint, deux malfrats spécialisés dans la profanation et le pillage de sépultures se retrouvent pourchassés par des entités qui veulent récupérer les biens dérobés...

Quatre histoires gore, horribles ou fantastiques qui ont pour décor la crasse de New-York après l'Apocalypse ou les brumes de Londres au XIXème siècle hanté par les fantômes. Le lecteur se retrouve plongé dans l'univers du comte Dracula ou dans celui des films d'Alfred Hitchcock ou de Dario Argento. Ambiance glauque, suspens et frissons garantis. Les dessins d'Hermann sont d'une rare finesse et d'une extrême élégance. Le tout est très esthétique et d'une réelle efficacité dramatique. Un somptueux album à recommander.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Abominable

Abominable, on ne pouvait pas mieux titrer ce recueil de 6 nouvelles d’une à une dizaine de pages. Écrit conjointement avec quelques scénaristes à la fin des années 80, réédité avec un supplément il y a 2 ou 3 ans, Hermann s’y livre sans retenue à une débauche de crimes, cauchemars, morts en tous genres, mêlant terreur, suspense, angoisse et humour le plus macabre.



Même si je n’ai pas un goût particulier marqué pour l’horreur en général et en littérature en particulier, j’avoue sans conteste avoir eu une appétence très marquée dans les années ’80 pour le cinéma fantastique et quelques chefs-d’œuvre du genre souvent présentés au Festival d’Avoriaz à ses débuts. Sans citer tous les films vus à cette époque (je n’en manquais aucun, même les mauvais) mon réalisateur préféré restera pour toujours Brian de Palma qui aura su adapter des best-sellers du genre, lesquels figurent en bonne part dans les fiches de Babelio. Bien entendu au détour de nombre de polars on est face des scènes de crime particulièrement sordides, mais cela relève alors davantage de l’imagination du lecteur qui y met ce qu’il ressent, compte tenu des descriptions de l’auteur. Ce n’est pas moins horrible pour autant !

Mais ici le dessin vous met en contact direct avec l’abominable, l’indicible et le cruel avec une précision de l’horreur plus que “chirurgicale”. C’est bien entendu irréel, les histoires mêlant cauchemars, créatures d’outre-tombe, vengeances improbables, mises en scènes post-apocalyptiques rappelant Jeremiah du même Hermann. On en rit parfois de bon cœur façon “Idées Noires” du génial Franquin (& Delporte). Mais on rit jaune également à d’autres pages, quand l’histoire s’ancre davantage dans la réalité et nous ramène notre quotidien qui sait être si sauvage.



En fin de compte ces histoires sont un beau reflet de l’esprit pas toujours dérangé du lecteur, qui se satisfait de voir couchées sur le papier, des idées fugaces et pas toujours avouables d’une humanité féroce et fragile à la fois.
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Abominable

Etrange, ce recueil d’histoires… Etrange dans le sens : « mais où veut-il en venir ? ». Est-ce un amusement, comme ça, en passant ? Un exercice sur le thème de l’horreur ? Un manque d’inspiration pour faire des histoires complètes où le besoin de travailler sur des ambiances différentes ? Toujours est-il qu’on a là un album inégal, forcément, avec des histoires plus prenantes que d’autres, plus ou horribles. Souvent, il y a peu de dialogue et c’est tant mieux : l’action se suffit à elle-même et les ambiances réussies grâce aux traits, aux couleurs peuvent encore mieux s’apprécier. Un livre qui se lit rapidement et pourrait même faire frissonner, à minuit dans une maison isolée… Le Massacre : basique, simpliste, à la mode vengeance solitaire du héros dans les films américains des années 70-80… Cela reste cependant efficace dans le mouvement à défaut d’être réellement crédible… La Fuite : il y a de l’idée dans cette fuite glauque, un vague retournement final amusant à défaut d’être réellement crédible lui aussi… La Cage : bon, là, j’avoue que ça a été confus et que je n’ai pas bien compris les tenants et aboutissants de l’histoire… Trop de personnages, un monde trop complexe pour juste quelques pages… C’est d’ailleurs l’histoire la plus bavarde. La Vengeance : Si elle n’est pas hyper originale (allez être hyper originaux en une dizaine de pages…), elle est très bien menée, particulièrement efficace. Les ambiances sont excellentes, dans le bar, dans l’église, dans la barque… Les perspectives, décors et couleur sont magnifiques… C’est bien celle qu’il fallait pour clore le recueil en beauté !!

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Abominable

Quatre histoires assez inégales dans la forme et dans le fond. Un bon recueil tout de même en général qui se lit très rapidement.
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Afrika

O problema em Hermann é que passaram quarenta anos desde que começou a desenhar o Comanche de Greg, arquétipo (literalmente falando) do "western" em banda desenhada. E por mais esplendor gráfico que Hermann apresente as suas personagens são, desde então, sempre pálidos estereótipos. E os enredos nunca daquela densidade, tão notória é a ausência dos argumentos de Greg, para sempre um défice. Assim, e por mais injusto que isso seja, o leitor compara e lamenta, pois once a Red Dust, always a Red Dust.



Daí a pouca empatia com este Dario Ferrer, protagonista de “Afrika” (Éditions du Lombard, 2007 [1993]), o eterno hermannesco desajustado, envelhecido mercenário, agora ecologista desamparado, vítima de um mundo que já não quer aceitar. A maturidade como crescente recusa, de si-próprio e de vós-outros. Figura constante do anti-herói, com nada de novidade, que na galeria recorrente só nos traz o excêntrico item de ser careca.



Mas, acima de tudo, a desilusão com a tal "Afrika" que ele anuncia. Uma desilusão que é também uma muito europeia desistência cognitiva – a “África” desilude porque se incompreende, porque não corresponde às expectativas romanescas do “eu” eurocentrado. Esse mundo desilusão, incognoscível, simbolizado/mascarado no "k" de "isto é Afrika" – um tique do soviet chic

recorrente naquela década (o livro é de 1993) – mostra-se, ao olhar depauperado do idealista desiludido ocidental afinal um não-west de oportunidades, assim uma apenas sim-south de desorganização e ingerências, um factor "k" na equação de uma selva de trevas. Daí ao suicidário Ferrer nem um passo vai.



Enfim, uma enorme simplicidade de olhar. E, para além do esplendor gráfico, o que sempre vale aquando diante de Hermann, é apenas essa frágil simplicidade, preconceituosa, que fica. Nada acima do registo habitual do olhar dos leitores preferenciais deste tipo de banda desenhada.
Lien : https://www.academia.edu/110..
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Afrika

Contrairement à ses duos avec son fils (rarement réussis...), les albums d'Hermann solo sont chouettes. Celui-ci en fait partie. Une histoire d'aventure en Afrique avec journaliste, baroudeur sauvage et corruption. Du classique mais c'est beau et efficace. Un très bon album qui se lit agréablement, comme un Largo Winch.
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Afrika

Je remercie tout d’abord vivement Le Lombard, Babelio (et le Club des Chroniqueurs Signé) qui rendent tous ces échanges possibles.



Je ne connaissais pas du tout l’auteur et le thème me plaisait bien. J’ai été un peu déçue, je dois l’avouer. Je n’ai pas réussi à rentrer dans cette histoire, cela ne m’a pas intéressée et le flou du passé de Dario m’a plus agacée qu’autre chose.



On a donc deux histoires : Il y a la vie de Dario comme gardien d’une réserve, qui faute de moyens fait ce qu’il peut pour protéger ses animaux, allant jusqu’au meurtre.

De l’autre côté, on voit les batailles des gouvernements corrompus par des dictateurs près à tout pour du pouvoir, même à faire « disparaître » les opposants à ses projets…tant que cela est fait discrètement…



Cette bande-dessinée nous force à nous interroger sur le devenir des réserves et de l’écologie, dont les gouvernements se moquent bien souvent. C’est assez intéressant, mais je n’ai pas réussi à rentrer dedans, comme je l’ai écrit plus haut. Je n’ai pas aimé les deux personnages principaux, la journaliste est agaçante et lui est trop lunatique, trop secret pour qu’on puisse comprendre ce qui s’est réellement passé.



Les dessins sont splendides par contre, surtout ceux de la nature (savane, jungle…) et des animaux. C’est vraiment très agréable à regarder et à feuilleter. Toute la partie sur la réserve fait d’ailleurs plus documentaire que fiction. C’est ce que j’ai préféré.



En ce qui concerne la fin, je suis restée sur ma faim! Trop de questions sans véritables réponses claires…je n’aime pas trop ça!





———————————————–



Donc vraiment, pas une lecture qui me restera longtemps en esprit…dommage. Je pense que cela n’était pas une histoire pour moi!

Les dessins de nature et d’animaux restent splendides par contre.



Je remercie encore une fois Le Lombard et Babelio pour cet envoi.
Lien : http://writeifyouplease.word..
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Afrika

Nous avons le portrait d'un véritable ours qui aime l'Afrique et qui essaie tant bien que mal de protéger sa faune exceptionnelle. Il doit lutter contre les braconniers mais également contre un gouvernement corrompu qui ne fait pas dans la dentelle. Nous avons tous les clichés de l'Afrique réunis dans ce one shot.



Contrairement à la plupart des lecteurs, je n'aime pas véritablement les différentes oeuvres de l'auteur. Je dois reconnaître qu'il sait bien dessiner les paysages africain mais malheureusement pas vraiment ses personnages qui se ressemblent avec leurs bouilles si caractéristiques. A la longue, on s'y fait !



Personnellement, je me demande comment notre héros a fait pour rejoindre la Tasmanie avec son petit coucou venant d'Afrique. Je le vois mal traverser l'Océan Indien et l'Australie ! Cela manque encore de crédibilité.



L'ambiance est présente pour un véritable safari ou une traversée de la jungle. Dépaysement garanti !
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Afrika

j'étais très étonnée (ou pas) sur la première planche de découvrir un lion avec la même tête qu'un humain. Oui, les traits des personnages sont toujours les mêmes, mais je n'imaginais pas que ceux des animaux aussi.

Ce détail mis à part, j'ai bien aimé cette "tranche de vie" parce que finalement on ne sait que peu de chose de ce qu'il se passe de façon globale, c'est un épisode dans la vie d'un gardien de réserve et d'une journaliste ! Au mauvais endroit au mauvais moment....

Juste une tranche de vie, mais qui en quelques pages mets en lumière tout ce qui freine les pays africains.... et nous balance une bonne baffe dans notre tête occidentale....
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Afrika

Lecture jeune, n°126 - Dario Ferrer est gardien d’une réserve animalière en Afrique. Il assiste impuissant au massacre d’un rhinocéros par des braconniers. Charlotte, une journaliste, va le suivre dans ses déplacements. Elle découvre un homme solitaire, au passé trouble, prêt à tuer pour protéger son « trésor » : ses animaux. Mais, en coulisses, le chef d’État de ce pays négocie avec les ambassadeurs des puissances étrangères le contrôle d’une mine en contrepartie de leur aide face à une révolte d’opposants. Hermann nous propose un « one-shot » à grand spectacle avec des paysages africains époustouflants. La nature y est parfaitement retranscrite, les animaux superbes.



Mais, derrière ces dessins aux couleurs magnifiques, on découvre une Afrique encore instable politiquement, dont les chefs d’État (dictateurs pour la plupart) sont prêts à tout pour dominer, sans se préoccuper aucunement de préserver les ressources naturelles. La fin tragique de cette bande dessinée plonge le lecteur dans des réflexions passionnantes sur l’écologie et les moyens à mettre en oeuvre pour protéger la nature.



Sébastien Féranec
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Afrika

Cette BD était sortie en 2007 et on se félicite de cette réédition qui remet en valeur une histoire bien ancrée en Afrique noire et qui sensibilise au devenir des réserves africaines. Le graphisme est réaliste avec un bon sens de la dramatisation.



Dario Ferrer vit dans une réserve africaine, il a pu être mercenaire dans le passé. L’arrivée d’une journaliste dérange un peu sa vie et il va être entraîné avec elle dans une fuite dans la savane tropicale. En effet il est certain que le braconnage sur la réserve se fait avec la complicité de dirigeants politiques du pays. De chasseur, il devient bête traquée et ce récit, situé dans une réserve, nous réserve bien des surprises.



Si la fin est fort romancée, par contre l’essentiel de l’histoire montre des univers à caractère documentaire. On est rarement saisi par une intrigue qui tient un peu d’Indiana Jones pour le souffle mais de "Marion Duval. 10, SOS éléphants " (paru en 1999 aux éditions Bayard Presse par Yvan Pommaux et Philippe Masson) pour les motivations du héros.

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Afrika

Alors , plutôt Africa de Rose Laurens ou Afrika d'Hermann le seul , le grand , le presque unique ?

Arf , le doute m'étreint . Allez , ce sera Hermann mais il s'en sera fallu d'un poil de hyène .



Dario Ferrer et la savane ne font qu'un . Amoureux fou de cette contrée hostile dans laquelle ce taciturne et atrabilaire personnage se fond parfaitement , il la parcourt inlassablement , veillant sur sa faune comme une lionne sur ses petits , traquant sans relâche des braconniers toujours plus organisés et audacieux . Ah oui , éviter le parallèle savane / papy brossard , notre héros étant plutôt imperméable aux blagounettes alimentaires en particulier , à l'humour en général...

De son violent passé , il n'en garde pas grand chose si ce n'est un profond dégoût des hommes .

Cette réserve africaine , c'est désormais pour lui l'occasion de se racheter à défaut d'oublier .

Charlotte , blonde journaliste au minois avenant , se pointera tel un chien dans un jeu de quilles histoire d'effectuer un reportage animalier . En proie au cynisme de son nouveau guide , elle se retrouvera souvent aux fraises , cqfd . Ça vanne dur dans la savane...

Malencontreux témoins d'évènements hautement confidentiels , de chasseurs d'images ils deviendront proies .



Hermann s'est fait plaisir . Un one-shot dépaysant soulevant même quelques sujets brûlants – en Afrique , rien d'étonnant . Le seul reproche , un format un poil trop étriqué pour pouvoir y développer les différents thèmes abordés .

Hermann , c'est d'abord un trait immédiatement identifiable . Des personnages anguleux tiraillés ici entre leurs racines européennes et un continent bouffé par le fléau du braconnage , gangréné par une politique de façade .

Ce récit est une véritable bouffée d'oxygène . Une réelle invitation au voyage qui ne se refuse pas ! Des paysages grandioses écrasés de chaleur . Un continent où la violence des bêtes n'a absolument rien à envier à celle des hommes .

Si vous recherchez une BD intelligente servie sur un plateau par un des plus grands représentants du 9e art , celle-ci pourrait fort bien répondre à vos attentes...



Afrika : indice 50 minimum !
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Afrika

Que de critiques très positives pour cette BD ! La mienne va s’en éloigner.



Afrika est une BD qui ne m’a pas transcendée. Je l’ai lu. Je ne l’ai pas détestée, je ne l’ai pas aimée non plus. C’est tout à fait le genre de bande dessinée qui me laisse indifférente. Que puis-je en dire à par « Ça se lit » ?

Pourquoi ça me n’a pas marquée ? L’histoire est basée sur de l’action : c’est une BD d’action comme il existe des films d’action. Ce n’est pas que l’action est mauvaise, mais quand il n’y a que ça, mon intérêt faiblit. De plus, le suspense est faible. On retrouve tous les ingrédients de base : des morts, des armes, un environnement hostile, une poursuite où la vie des héros est menacée.

Je me demande si l’intrigue n’aurait pas été plus intéressante sur un format plus long. L’auteur aurait pu développer, non seulement sa réflexion sur la relation de l’homme avec les animaux qu’il abat les uns après les autres, mais aussi son approche de la politique africaine notamment et des décisions prises par les hommes politiques. Le début de la bande dessinée était prometteur, mais ce qui a suivi la découverte des corps a déçu mes attentes.

Le personnage principal pourrait être intéressant. Dario Ferrer, ermite mystérieux, bourru, mais attachant. Malheureusement, c’est un stéréotype qui est trop vu et revu et qui, cette fois, n’a pas fonctionné sur moi.



J’ajoute à cela que le graphisme me laisse tout aussi froide que l’histoire. Je n’apprécie pas vraiment ces traits trop marqués. Cependant, j’aime la représentation de la nature sauvage et les scènes de vie animales qui ouvrent la BD. Notamment celle du guépard, mélange de vigilance et de nonchalance.



Une BD qui rappelle que les hommes sont plus cruels que les animaux (si quelqu’un en doutait encore…).
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Afrika

Encore un album qui me tombe des mains ! Décidemment : beaucoup (voire pléthore) d'offres peu d'élus. Encore du déjà vu et lu mille fois sur l'Afrique et ses affres : guerre, corruption, braconnage. Je n'ai même pas accroché sur les dessins qui ont toujours ce même style pseudo réaliste qui n'ont plus aucune originalité depuis 25 ans. Une étoile parce que même éloigné des mes attentes il ya un travail derrière.
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Afrika

Je suis amoureuse d'une terre sauvage, un parfum vaudou, magie de l'amour...

Afrika, j'ai envie de danser comme toi!

Ce sont les paroles de la chanson que Rose Laurence interprète de façon si incantatoire qui me viennent en premier en écrivant mon modeste avis sur l'album d'Hermann, grand Monsieur du Huitième Art.

Sorti en 2007 et honoré du prix Coup de coeur du festival de Chambéry il mérite plus qu'un coup d'oeil!

Dès les premières planches on ne peut être que subjugué par la beauté des paysages et des portraits animaliers! Nous parcourons une réserve naturelle tanzanienne scotchés aux semelles d'un homme bourru mais néanmoins charmant, j'ai nommé Dario Ferrer. Ce dernier se trouve hélas au mauvais endroit et au mauvais moment et ce grand protecteur de la nature devient malgré lui le gibier d'une chasse à l'homme impitoyable.

Afrika, parfum de folie, magie de l'amour...

Je remercie vivement Babelio et les éditions le Lombard pour ce beau cadeau que je vais m'empresser de faire découvrir à mes amis!



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Afrika

Contrairement aux avis de certains on ne parle passez de ce qui se passe quotidiennement en Afrique. Cette BD écolo dénonce ce qui se passe dans moult pays corrompus. Le héros "Dario" devient une sorte de justicier de la faune sauvage; J'ai pris plaisir à lire cette histoire.
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