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Critiques de Ielenna (182)
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Persona, tome 1 : La Capitale de lumière

Dans le monde de Lux, certaines personnes sont touchées par la Lumière et développent un don. Malheureusement quand elles sont repérées, dès l'enfance, elles sont enfermées dans des Officium. Elles y apprennent à contrôler leur don, à servir le Culte de la Lumière, et lorsqu'un certain âge est atteint, leur don peut même être monnayé. A 18 ans, le choix leur est offert entre se marier et abandonner leur don ou rejoindre le culte de la lumière.

Nous sommes à Faos, la capitale du royaume d'Argent, Andrea est un Persona, il peut changer son apparence en créant des masques. Il ne peut se résoudre à faire un choix, il a encore un peu de temps pour y réfléchir. Mais il sera bientôt embauché pour une mystérieuse mission qui pourrait tout changer.



Ce premier tome d'une nouvelle saga est une belle réussite. Il peut y avoir une petite appréhension pendant les premières pages, celle de ne pas réussir à entrer dans l'histoire, celle de ne pas retenir les noms des personnages etc...



Pour moi c'est bon signe, l'autrice a créé tout un monde, avec des personnages complexes, des dons, des jeux de pouvoir, des injustices et des lieux qui semblent magnifiques. On s'habitue rapidement à ce monde, ce qui est réellement appréciable. L'écriture est fluide, l'histoire se lit facilement et je n'ai pas du tout été perdue. Les personnages sont attachants, avec chacun une personnalité complexe qui évolue au fil de l'histoire, selon les situations.



J'ai aimé les valeurs qui sont prônées, notamment par Andrea, pédagogue, empathique et juste, rejetant la violence. J'ai aimé voir Thisbé ouvrir peu à peu les yeux sur les injustices, nous montrant l'absurdité de cette société censée être parfaite. J'ai aimé les liens entre les jeunes de l'Officium, Andrea,Thisbé et Evander, une petite famille dont les liens sont soudés. Certains sujets sont abordés de façon subtile par l'autrice : Andrea dont le genre n'est pas défini selon les "normes" de notre société, la question de savoir qui il est puisqu'il porte souvent un masque et qu'il pourrait finir par s'y perdre.



La mission qui va amener nos jeunes à sortir de leur Officium va nous montrer les failles de cette société et surtout un enjeu bien plus grand que ce qu'on aurait pu imaginer puisqu'il pourrait redistribuer toutes les cartes. Un autre moyen de nous montrer qu'il n'y a pas de fatalité et qu'il faudrait peut-être se donner les moyens pour changer les choses, pour que l'injustice ne règne plus et pour que chacun, quel qu'il soit, trouve sa place dans ce monde.



Après une mise en place nécessaire, l'histoire finit par s'accélérer et par nous ouvrir les portes vers l'inconnu. Je lirais la suite, c'est une certitude.
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Les chroniques des fleurs d'opale, tome 1.1..

Le travail qui a été fait au niveau de l'objet livre est absolument fantastique !



Au départ, j'ai eu du mal à entrer dans l'intrigue, notamment à cause de l'héroïne, Diphtil. En effet, suite à l'attaque de son village et séparée de son frère, cette neltiade a dû se réfugier dans un monastère humain. Identifiée comme une déesse, elle est alors couverte d'attentions qui l'enferment dans une cage dorée durant de nombreuses années. Ayant toujours vécue entourée de livres pour seule compagnie, elle parle de manière plutôt soutenue avec parfois des mots extrêmement complexes, qui m'ont perdu. Cela manque de naturel bien que j'ai trouvé que cela allait bien avec l'univers fantasy proposé. Dommage qu'on tombe dans l'excès jusqu'à la faire paraître capricieuse et très naïve. Heureusement, au fil des pages, elle évolue, prend confiance en elle et sort de son confort. Il lui arrive tellement d'épreuves que cela la rend attachante.

Nous découvrons également Astiran, un humain dont j'ai apprécié le côté protecteur mais qui fait très cliché du prince charmant.

Nous avons également Naïd, le frère de Diphtil ou encore Yasalyn. Ces deux-là sont l'exact opposé des autres personnages. Ce sont eux que j'ai préféré car ils sont sombres et mystérieux. Ils ont un sacré caractère et c'est ce qui fait leur force !



De plus, l'auteure a su construire un univers complet et surtout extrêmement riche ! Je pense d'ailleurs qu'il nous réserve encore de nombreuses surprises, tout comme l'intrigue. Celle-ci m'a captivé sur les 150 dernières pages en ne cessant de m'étonner ! Cependant, la romance prend beaucoup plus de place qu'elle ne devrait. Elle apporte une déséquilibre et est parfois un peu trop lisse, malheureusement.



Je ressors donc mitigée de cette lecture mais j'ai très envie de laisser une seconde chance à cet univers avec la partie 2 du tome 1, qui sera peut-être moins introductive !
Lien : https://fantasybooksaddict.b..
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Les chroniques des fleurs d'opale, tome 1.1..

Vraiment un superbe livre , une introduction au monde de Diphtil et quel monde , on est happer dans l'histoire , on a envie d'en savoir encore et encore , faut dire que j'ai boucler cette superbe partie en 3 jours , je n'arrivais plus à lâcher ce sublime livre. Les personnages sont attachants , je pourrais même pas dire qui je préfère tellement qu'il sont tous unique et merveilleux tous à leur manière. En tout cas merci pour cette sublime histoire qui est magnifique et bravo aussi pour le livre en lui même ( couverture , les pages ) c'est sublime.
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Les chroniques des fleurs d'opale, tome 1.1..

Dans un univers où cohabitent plusieurs peuples, les Humains et les Neltiads (race proche des humains ayant pour traits caractéristiques des yeux violets et des marques noires sur les bras) se font la guerre. Fait étonnant, tous les peuples de ce monde révèrent les mêmes dieux, associés aux quatre éléments, et enfants de la déesse mère Dorina.

Diphtil, jeune Neltiade aux traits particuliers (elle porte une marque sur le front au lieu de la porter sur les bras), voit son village attaqué alors qu’elle est encore enfant. Elle tente de fuir avec son frère cadet Naid, mais ils sont séparés. Elle le perd et se perd, demandant finalement asile dans l’église d’une ville, Myrtis. Le prêtre de ce lieu, le père Sarïn, la repousse d’abord violemment avant de remarquer le symbole sur son front. Il reconnait alors en elle la cinquième déesse annoncée par une ancienne prophétie, et l’accueille dans son monastère. Recluse, elle fait la connaissance d’Astiran, l’apprenti forgeron du village, qui devient son seul ami.

A l’aube de l’âge adulte, elle est retrouvée par son frère Naid, devenu guerrier. Ce dernier lui révèle les funestes intentions de Sarïn à son égard : il ne la protégeait que pour permettre au roi des humains de prendre parti de ses pouvoirs de déesse. Accompagnés d’Astiran, ils fuient à travers le pays.





La première partie du premier tome des Chroniques des Fleurs d’Opale révèle une saga de fantasy de facture assez classique (héroïne aux pouvoirs étranges, prophétie mystérieuse et fuite épique à travers un univers dépaysant). Cependant, cette première partie témoigne aussi d’incroyables qualités : il s’agit certes d’un roman de fantasy très classique, mais il est aussi extrêmement bien exécuté. La gestion du rythme et de l’intrigue est assez incroyable, impossible ou presque de lâcher le roman avant de l’avoir fini. Les personnages sont très profonds, construits et intéressants, et l’univers est d’une complexité à couper le souffle. Je pense par exemple à la vision de la religion, qui s’apparente aux monothéismes occidentaux dans son organisation (prêtre, église, nones...), mais est en réalité un polythéisme qui révère les éléments.



Le style marque originalité, force et faiblesse... Je sais, ce n’est pas très logique, mais je m’explique : le style est original, et c’est une force. La narration se fait à la première personne, derrière la voix d’une Diphtil adulte qui raconte ses aventures à sa fille. Or, Diphtil a reçu une éducation noble, dans un monastère... Elle parle donc d’une manière très complexe et châtiée. C’est original, et ça rend le roman unique en son genre. Cependant, quand je dis châtiée, je devrais dire précieuse. Parce que oui, Diphtil parle comme une précieuse. Elle a des tournures substantives qui me font penser à Marivaux (et j’étudie Marivaux), où des objets inanimés deviennent sujets d’actions par effet de style. Je pense par exemple à « et j’affichai des yeux implorants (...) Il hésita à croiser leur regard ». Le regard des yeux, ça fait un peu beaucoup, et c’est pour ça que je qualifie la manière de parler de Diphtil de précieuse.

C’est une force parce que je ne pense pas qu’on trouve beaucoup de romans de fantasy rédigés comme des romans précieux, et puis ça apporte une complexité et une poésie appréciable. C’est une faiblesse à double titre. Déjà, la complexité de certaines tournures implique, de ci de là (même si ça reste très rare, soyons honnêtes), des maladresses un peu gênantes, comme des verbes qui ne sont pas utilisés avec le bon pronom, ou alors utilisés de manière intransitive alors qu’ils sont transitifs par exemple. Il y a aussi des endroits où le sens des mots est un peu détourné, et d’autres où un mot est utilisé à la place d’un autre (« à l’accoutumance » à la place de « à l’accoutumée » par exemple).

D’un côté, l’œil de lynx que je suis relève tout ça, et en me lisant, on pourrait croire que le style et mauvais ce qui est très loin d’être le cas. D’abord parce que les maladresses restent peu nombreuses, et surtout, parce que l’étrangeté de l’expression, dans son ensemble, crée un climat dépaysant qui m’a beaucoup plu.



J’avais annoncé une faiblesse à double titre, le deuxième aspect est un peu capilotracté (en tant que faiblesse, pas dans le roman. Enfin ça veut dire que c’est moi qui tourne du chapeau, pas Ielenna. Ce que je raconte n'est pas clair du tout, désolée...). En fait, Diphtil parle comme une précieuse, et, au fil de l’histoire, j’ai commencé à ne plus supporter Diphtil. C’est un personnage plein de candeur et d’innocence, chaste, pur et prude, un peu victime... Et elle a vite commencé à me taper sur le système. J’ai vite rejoint le fanclub de Yasalyn, qui rejoint nos trois compagnons en cours de périple, et est une guerrière à la langue bien pendue qui rabroue Diphtil tout le temps parce que... Bon sang Diphtil mais faut se réveiller hein ! Faire les vierges effarouchées ça va bien deux minutes ! Donc voilà, comme Diphtil m’agace sa manière de parler m’agace, au bout d’un moment j’avais envie de la secouer un peu... Preuve que j’étais à fond dans le roman.



En fait, à part Diphtil, j’ai aimé tous les personnages sans exception (c'est faux j'aime cette brave Diphtil aussi, elle m'énerve juste un peu), avec une nette préférence pour les durs à cuire de première, Naid et Yasalyn, parce que j’aime bien les guerriers qui foncent dans le tas.

Pour ce qui est du reste de l’intrigue, je ne vais pas trop en révéler pour ne pas spoiler, mais j’ai apprécié la manière qu’a Ielenna d’être très directe et cohérente par rapport à son univers. Sans en faire trop, comme dans certaines sagas où il y a moult meurtres et viols à chaque page, elle ne sourcille pas quand il s’agit d’en faire baver à ses personnages, et c’est bien !





En résumé, un premier tome assez classique au niveau de sa structure, mais avec une intrigue et un univers extrêmement bien construits, des personnages complexes et intéressants, et un style à double tranchant, car il est extrêmement original mais un tout petit peu bancal par moments (je sais qu'il y a déjà eu une relecture très attentive, mais peut-être faudrait-il être plus attentif encore).

Cela dit, la plus grande qualité de ce roman est la gestion du rythme, entre pauses et voyages, révélations et suspense, amour et aventure, humour et tragique... C’est un roman monde dans lequel on trouve chaque aspect de la vie, en plus grand, en plus beau. C’est sans doute pour ça que je l’ai dévoré et c’est sans doute pour ça aussi que je vais acheter la deuxième partie en e-book pour la lire plus vite, et en édition papier parce que ce sont des objets absolument magnifiques. D’ailleurs, je n’en ai pas parlé, mais l’objet-livre des Chroniques des Fleurs d’Opales est absolument magnifique, sublime, incroyable ! La couverture est OUF les pages sont belles, la typo est géniale... C’est un vrai petit bijou que je suis plus qu'heureuse d'avoir dans ma bibliothèque !
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Persona, tome 1 : La Capitale de lumière

Un roman engagé et lumineux, dans un monde de fantasy romaine voué au culte de la Lumière.



C'est un roman que j'aurais adoré lire à l'adolescence, tant son message d'acceptation de soi et des autres fait du bien !



J'ai d'abord eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire, car j'étais davantage concentrée sur les valeurs défendues par l'autrice. Ielenna nous offre toutefois une intrigue très chouette, avec des enjeux géopolitiques et religieux, des vérités cachées, des rebondissements bien maîtrisés et une galerie de personnages hyper attachants (Andrea
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Persona, tome 2 : La Citadelle Sainte

L’imagination tout droit sortie de l’esprit de l’auteure est tout à fait prodigieuse. L’ingéniosité mise en œuvre dans le but de mettre en valeur cette histoire fascinante a été extraordinaire ! Les aventures, l’action, la magie ainsi que les remises en question de chacun ont été merveilleusement décrites. Nous ressentons parfaitement la maturité des protagonistes prenant forme tout au long du récit. Des choix impossibles vont être semés sur leur route. Une quête de vérité est présente à laquelle certaines réponses commencent à voir le jour. Néanmoins, il reste beaucoup d’interrogations en suspens. Les retournements de situation sont également de la partie, sans parler de cette fin qui nous laisse dans un état d’attente quasiment insoutenable ! J’espère sincèrement qu’une suite est en préparation et qu’elle arrivera très bientôt ! La naissance d’une relation m’a tout particulièrement plu dans ce tome « Amander » dont je suis impatiente d’en savoir plus. J’avais déjà eu un coup de cœur livresque pour le premier livre qui s’intensifie davantage avec cette suite phénoménale !
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Persona, tome 1 : La Capitale de lumière

Rares sont les livres de fantasy écrits sur fond d'ambiance antique, et si comme moi, c'est quelque chose que vous appréciez, ce livre est pour vous ! On y suit les aventures de plusieurs enfants/ados dotés de divers pouvoirs qui vont se retrouver mêlés à des machinations politiques...



Le gros point fort de ce roman à mon sens, c'est les personnages. Impossible d'y être insensible ! J'ai d'emblée apprécié Andrea et tout ce qu'il représente : c'est un être ambivalent qui s'affirme en tant que tel et c'est tellement rare dans la littérature YA que ça mérite d'être souligné. Il est plein de sagesse pour son âge et j'ai adoré suivre son point de vue. Evander m'a fait beaucoup rire dans le rôle du meilleur ami un peu bourrin par moment, mais sensible et loyal. Honnêtement je pourrais faire une chronique entière que sur les personnages tellement il y a à en dire !



L'univers est complexe, mais très facile à prendre en main. Les choses nous sont beaucoup expliquées à travers le personnage de Pax, mais tout s'intègre très bien dans le récit. Le système de pouvoirs donnés par la Lumière et tout ce qui en est relatif m'a beaucoup intéressé et j'ai hâte d'en savoir davantage dans la suite. L'autrice aborde énormément de sujets importants, de façon très juste. Elle prône des valeurs qu'on voit beaucoup dans la littérature mais ici, elles m'ont laissé des saveurs différentes. Tout est abordé avec une justesse et une vérité qui manquent parfois et sincèrement, ça change tout.



Bref, vous l'aurez compris, j'ai adoré cette lecture ! L'autrice nous embarque dans un monde à inspiration antique avec des personnages forts et bien développés. On ne s'ennuie pas, puisque l'action est bien rythmée du début à la fin et cette fin d'ailleurs nous laisse espérer une suite encore plus explosive ! Bon, si je vous ai pas convaincu avec tout ça...!
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Persona, tome 1 : La Capitale de lumière

Si vous hésitez à lire ce livre, je ne pense pas que mon avis va véritablement vous aider à faire votre choix, parce que j’ai énormément de mal à décrire ce que j’ai ressenti en lisant Persona.

Tout d’abord, je vais vous parler du livre en lui-même. Je trouve que l’autrice a fait un travail remarquable, le monde dans lequel les personnages évoluent est travaillé et l’histoire est très intéressante. On suit plusieurs personnages ayant des pouvoirs et qui évoluent dans un univers de fantasy qui ne possède pas (ou très peu) de failles et je trouve que c’est assez impressionnant de faire ça dans un livre qui ne possède pas énormément de pages. De plus, j’ai vraiment ADORÉ l’écriture, je trouve que Ielenna a un style unique et beaucoup de phrases, qui décrivent pourtant des actions simples, arrivent à être vraiment poétiques et jolies.



Malheureusement, il y a un petit mais. Et ce mais là me concerne moi et peut ne pas être un frein pour vous, bien au contraire, je pense que ça peut aussi plaire : j’ai eu du mal avec les personnages. Non pas parce qu’ils n’étaient pas travaillés ou parce qu’ils manquaient de profondeur, mais parce qu’ils étaient trop gentils. Je vois vos expressions, comment un personnage gentil peut être dérangeant ? Je suis amoureuse des personnages gris, voire sombres, et là j’ai eu l’impression que tous les protagonistes du livres étaient possédés par cette gentillesse. S’ils ont des failles, l’autrice cherche toujours à les justifier et à les expliquer pour les atténuer.

Sans spoiler, même le méchant arrive à éveiller un peu d’attachement ou un peu de pitié à son égard. Donc oui, ce n’est pas un défaut, mais moi ça m’a un peu dérangé dans ma lecture et j’ai trouvé ça dommage parce que sinon, je pense que ce livre aurait été un coup de cœur.
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Les chroniques des fleurs d'opale, tome 1.1..

Après avoir lu des avis mitigés sur l'œuvre de Ielenna, j'ai décidé de me faire ma propre opinion. Grand bien m'en fasse car je serais passée à côté d'un véritable coup de cœur.



Dès les premières pages, j'ai été emportée par l'histoire palpitante de Diphtil. C'est elle qui nous conte son aventure, dans un langage soutenu, propre à l'éducation qu'elle a reçu. Voilà qui change d'une grande majorité de mes lectures en fantasy, et ça fait du bien.



Le style est fluide même si les descriptions sont denses, avec l'emploi d'un vocabulaire dont on a perdu l'habitude. C'est une nécessité néanmoins, car l'autrice installe dans ce premier tome un univers très riche, mêlé de magie et de divin.



Les personnages m'ont tout autant marquée, par leurs caractères, leurs histoires. On voit que le background de chacun a été longuement travaillé. Ielenna réunit tous les éléments d'une excellente recette de fantasy : l'amitié, la famille, l'amour, l'aventure, du danger, des combats, des rebondissements et une intrigue bien menée. J'ai donc savouré cette lecture du début à la fin et j'ai hâte de pouvoir découvrir la suite des aventures de Diphtil.
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Persona, tome 1 : La Capitale de lumière

Avant de commencer cette chronique, je tenais à remercier Babelio et les éditions Hachette pour l’envoi de ce beau livre dans le cadre masse critique.



Lorsque je l’ai reçu, sa couverture m’a tout de suite attirée et m’a intriguée. Je me suis dit « j’espère qu’il est aussi bien que beau » et après quelques minutes d’appréhension, j'ai découvert un univers passionnant et unique dans lequel je ne voulais plus en sortir. L’autrice a su créer un monde lumineux où l’on ne peut être qu’émerveillée. Ainsi, il m’a été facile de m’imprégner de l’histoire, des personnages et de l’ambiance du livre qui m’a transporté du début à la fin. Véritable page-turner, il m’était impossible le lâcher des mains.



Nous sommes projetés dans le monde de Lux où les enfants qui ont été touchés par la Lumière possède un Don et vivent dans l’Officium où ils apprennent à utiliser leur Don à bon escient. Ils vivent dans leur bulle, car ils sont méprisés et exploités pour leur pouvoir. À 18 ans, ils doivent faire un choix : se marier et abandonner leur Don où rejoindre le Culte de Lumière. Un jour, une riche héritière va venir louer les services de trois enfants pour mener une mission et bouleverser ainsi le cours de leurs existences.



Dans ce livre, le personnage principal est Andrea, qui a l’aube de ses 18 ans va devoir faire son choix. Son Don ? Créer et porter des masques et changer d’apparence. Ainsi, il se façonne des rôles au gré des missions. Ce n’est pas qu’un simple Don puisque c’est à travers ce dernier qu’il se définit. Il ne sait pas qui il est et, mais sait qu’il souhaite vivre librement avec sa magie. Après tout, comment savoir qui l’on est quand l’on peut être n’importe qui ? Tout au long de la lecture, nous suivons Andrea qui se cherche et qui va faire face à un pan de son histoire tragique.



Il émane de ce livre une bienveillance et une empathie tels que cela fait chaud au cœur. Chaque personnage à son propre rôle, sa propre personnalité. Ils s’entraident, rient et ça fait du bien à lire, cela redonne foi en l’humanité. Il n’y a pas de jugement entre qui a un Don et qui ne l’a pas, qui est plus « fort », les enfants se soutiennent.



Grâce à la plume de l’autrice, nous sommes ainsi plongés dans cet univers magique où se mêlent trahison et pouvoir, quête identitaire et ode à la liberté. L’autrice mettre l'accent sur les différences et sur comment ces différences sont importantes. C’est grâce à ces personnages qu’elle arrive à nous transmettre ces messages et à traiter de ces thématiques fortes.



N’étant pas une grande férue de lecture fantastique, j’ai adoré découvrir cette autrice et voir la puissance des mots qu’elle a choisie pour nous transmettre toutes ces émotions.



C’est ainsi que se termine ma chronique sur ce livre qui fut une très bonne lecture et qui m’a fait passer un excellent moment lecture. Ainsi, j’attends donc le tome 2 avec impatience.

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Persona, tome 1 : La Capitale de lumière

J´ai devoré assez rapidement ce roman. J´ai beaucoup aimé l´univers,la magie et la personnalité des différents personnages. J´ai apprecié de découvrir le monde de Lux. J´ai vraiment hâte de lire la suite des aventures d´Andrea, Isidore, Pax,... Chaque personnage a un pouvoir, des envies différentes. L´autrice aime beaucoup la rome antique et cela se voit dans ce roman car l´univers est impregné de cette époque. J´ai aimé l´intrigue bien écrite et rondement mené. Je n´ai pas envie d´en dire plus pour vous laisser le loisir de découvrir cette oeuvre. Je recommande ce livre aux amateurs de fantasy,de magie et de romans historiques.
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Persona, tome 1 : La Capitale de lumière

Coup de coeur

L'univers est très riche et complexe mais la plume de l'autrice permet de facilement s'y glisser.

Dés les premiers chapitres on est plongé dans l'intrigue, le kidnapping du fiancée de la princesse, et l'on passe de découvertes en découvertes aux côtés d'un trios de choc.

Les personnages sont tous humains avec leur qualité et leur défaut, il n'y a pas de "méchant" ou de "gentil" juste des personnes avec leur passé. Les détails sont présents pour cela soit inclusifs mais sans pour autant forcé le trait.

On retrouve une vrai found famille où l'amour est décliné sous énormément de forme. Par de grande histoire d'Amour, simplement des liens plus fort que ceux de la chair créé au file du temps.

Je vous souhaite que Persona résonne dans vos coeurs ✨
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Persona, tome 1 : La Capitale de lumière

Merci à Babelio et à Hachette pour la Masse Critique !



Le Royaume d'Argent, en plein du coeur du monde de Lux. Un monde où la Lumière règne, et où elle touche, ou non, chaque naissance. Certains sont délaissés par Elle, n'étant que des ombres dépourvues de sentiments. D'autres reçoivent un Don, qui leur vaut d'être séparés de leur famille et de grandir à l'écart de tout dans des offices. Les enfants touchés par la Lumière sont employés pour leurs pouvoirs, comme des outils. Pour Andrea, qui a le Don de changer d'apparence, et pour deux de ses amis, le travail qu'on leur propose est loin d'être banal... Et pourrait bien remuer la ville de Faos.





Premier roman que je lis de Ielenna. Une totale découverte pour moi, donc.

Je dois dire que j'ai beaucoup apprécié ce premier tome, qui se passe dans une espèce de Rome Antique. S'agissant d'un T1 j'appréhendais un peu qu'il soit un peu long à se mettre en route et que la mise en place de l'univers soit assez dense. Finalement je me suis plutôt bien immergée dans l'histoire et assez rapidement. On plonge facilement dans le roman, les décors sont bien posés et on se repère assez vite.



Faos, et plus largement Lux, sont régis par des règles qui nous sont distillées au fur et à mesure, ce qui facilite notre compréhension et évite un effet de lourdeur. La société dépeinte est très stricte en ce qui concerne les Touchés et les Délaissés, ceux-ci étant jugés différents et de moindre importance par le reste de la population, tout juste bon à être utilisé.

À travers ce roman Ielenna mènent plusieurs combats, comme l'acceptation de soi et de la difference des autres, la quête d'identité, la liberté de faire ses propres choix. L'autrice nous offre de belles valeurs et, même si tout est minutieusement mis en relief dans son roman, rien ne vient étouffer l'histoire.



Le scénario est plutôt original, en tout cas en me basant sur mes lectures personnelles. Certains rebondissements sont prévisibles, pour ne pas dire la plupart des gros rebondissements. C'est certes un peu dommage, néanmoins je trouve que le tout est bien amené, avec un bon effet page Turner, ce qui m'a fait passé un peu au-dessus de ce détail.



Ielenna a une plume que j'ai trouvée très agréable, fluide et immersive, avec un vocabulaire riche et détaillé sans s'en trouver alourdie. Elle nous présente des personnages variés et bien distincts, avec un background travaillé. J'ai beaucoup apprécié Andrea, mais j'avoue avoir eu un peu plus de mal avec Desideria et Isidore, un peu plus durs à cerner. Toutefois on aperçoit un début d'évolution chez Isidore qui pourrait être intéressant à suivre s'il apparaît dans la suite.



Ce T1 se clot sur une note de suspense. Ce n'est pas ce que je préfère, je m'attendais à une grosse révélation qui remette tout en cause par exemple, mais ça marche aussi et d'autres y trouveront leur compte. Ça ouvre tout de même très bien la porte pour le T2 et nous permet de savoir sur quoi portera au moins une partie de la trame.





Une bonne découverte qu'est ce premier tome, qui me donne envie de lire la suite ! Je suis ravie d'avoir pu lire Ielanna pour la première fois grace à cette Masse Critique !
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Les chroniques des fleurs d'opale, tome 1.1..

Une immersion complète dans un univers Fantasy riche, sous la coupelle des dieux.

J'ai beaucoup accroché à l'ambiance du livre, rendue grâce au style incomparable de l'autrice et au travail incroyable sur le visuel, que ce soit couverture, illustrations ou mise en page. L'univers m'a convaincue également, l'intrigue un peu moins. Je vais donc commencer par ce dernier point.



Je ne me suis pas ennuyée une seconde en lisant ce roman : les péripéties s'enchainent, les révélations aussi. Nous découvrons de plus en plus de secrets et de profondeurs à l'intrigue au fil des pages : un vrai mille-feuilles d'émotions ! De plus, la dynamique entre les quatre protagonistes fonctionne bien, même si j'étais sceptique au début concernant certains liens affectifs. L'introduction du personnage de Yasalyn, que j'ai trouvée étrange au début, s'est finalement révélée plus que prometteuse car ce perso fait rebondir l'intrigue à de nombreuses reprises, établit un bon équilibre dans les persos féminins et est finalement devenu mon personnage préféré !

Cependant, certains "gros évènements" survenus aux trois-quarts du roman n'ont pour moi pas encore bénéficié d'assez de conséquences narratives. Leur résolution arrive certainement dans la partie 2, mais je reste sur ma faim pour ce volume. J'apprécie aussi moyennement le principe d'une "prophétie", d'un destin qui guide tous les faits et gestes des personnages : je trouve que ça atténue les enjeux tout en me frustrant grandement car j'aime que les évènements, dans un roman, aient une explication plus logique que "les dieux le veulent". Mais bon, c'est ici tout le principe de l'histoire donc je m'y suis faite XD

Le personnage de Diphtil ne m'a pas tellement posé de problèmes, même si je reconnais qu'elle est agaçante. Ça fait partie de son charme, je trouve, et puis c'est parfaitement expliqué en termes de construction de personnage. (Et puis je ne vais pas me mettre à la critiquer, elle subit déjà assez dans ce roman la pauvre XD ).



L'univers, maintenant. Je suis directement entrée dedans pour n'en jamais sortir. Je n'ai pas eu l'impression que le livre devait m'expliquer quoi que ce soit : c'est une immersion naturelle, en douceur, par le biais des personnages. C'est un vrai plus en Fantasy et il faut le souligner. J'aime aussi avoir l'impression que le monde est encore vaste à explorer : il reste tellement de régions, de peuples, de secrets à découvrir... Cela me donne une raison de plus pour vouloir poursuivre l'aventure de la saga.



Enfin, ce qui m'a vraiment plu dans ma lecture : le style. On m'avait dit qu'il était soutenu, mais je ne l'ai pas trouvé compliqué ou lourd. Au contraire, j'ai trouvé ça rafraichissant, original. J'ai appris de nouveaux mots et j'en ai redécouverts pas mal par l'utilisation qui en est faite. C'est beau, c'est frais, ça s'accorde bien avec la narratrice, l'univers et l'intrigue. Franchement, c'est pour moi le gros point fort du roman.

Mais ça ne se limite pas au vocabulaire. J'ai beaucoup aimé l'utilisation du présent historique pour certains moments d'introspection : cela me faisait ressentir plus vivement les sensations décrites. De plus, Diphtil raconte l'histoire en "je" même pour les scènes où elle n'est pas présente. Même si nous n'en avons pas encore une explication complète (le récit est fait à postériori mais cela n'explique pas comment elle sait tout ce qu'elle raconte), j'ai beaucoup aimé car ça rendait le personnage omniprésent (la couv est littéralement son visage, pour dire à quel point elle est centrale XD ) et renforçait cette ambiance que le style amène déjà.



Voilà, voilà ! Je voulais faire bref, mais j'ai encore écrit un pavé XD

Je vous le conseillerais bien, mais j'admets que c'est assez particulier : je vous conseille de lire plein d'avis avant de vous lancer, et d'essayer de lire quelques extraits pour voir si le style pourrait vous correspondre.

Pour moi, ce n'est pas un coup de cœur, mais ça reste une excellente découverte et je compte bien me procurer la seconde partie de ce tome ! ^^
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Les chroniques des fleurs d'opale, tome 1.1..

La candeur de la rose m'a tapé dans l'oeil à un salon du livre. J'étais avec une amie, tout aussi attirée par la couverture et la sympathie de l'auteur. Elle a craqué et a acheté le livre. Nous avons eu la belle surprise de constater que l'auteur a fait une superbe dédicace dans le livre, en prenant le temps, même avec la file, de dessiner au feutre doré. Quelques temps plus tard, cette amie me prête ce livre et je m'y mets.



J'ai malheureusement été déçue. L'histoire a du potentiel : 2 races humaines qui s'entretuent. Une guerre civile, des morts, des orphelins, et une religion présente. Sauf que ça se gâte une fois que la pauvre jeune femme esseulée devient notre seul interlocuteur. Elle a un language pompeux, affecté, terriblement ampoulé qui alourdit tellement l'histoire que j'ai carrément décroché. J'ai clairement hésité à abandonner ma lecture pour abréger mes souffrances.



Ca va mieux avec l'ajout de certains personnages, mais là, on tombe dans une romance gluante. Très peu pour moi.



Au final, ravie de me l'avoir fait prêter et de ne pas l'avoir acheté.
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Les chroniques des fleurs d'opale, tome 1.1..

La première chose qui m’a sauté aux yeux en débutant le roman, c’est la plume de l’auteure. Sa plume est exceptionnellement belle. C’est poétique, magique comme si chaque mot avait son utilité, mais sans pour autant que ça alourdisse la plume. Puis ensuite, viens les personnages. Là encore je les ai trouvés quasiment parfait. Pas dans le sens, où aucun ne m’a déplu parce que si, il y a des personnages que j’ai moins aimés, mais plutôt dans le sens où chacun à un caractère et une personnalité bien définie. On aime ou on n’aime pas, mais eux ils ne changeront pas.



Ensuite, on découvre le monde fabuleux que l’auteure a mis en place. Ielenna maîtrise son sujet. Elle sait où elle va et c’est vraiment très appréciable. Je ne vous dévoilerais rien quant à l’intrigue, j’ai même raccourci le résumé de la quatrième.

Je vous invite vraiment à vous y plonger sans trop savoir parce que la découverte est juste magique.



Chronique complète : http://unpetitbout2moi.blogspot.fr/2017/09/les-chroniques-des-fleurs-dopale-la.html#more
Lien : http://unpetitbout2moi.blogs..
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Persona, tome 2 : La Citadelle Sainte

J’hésitais à lire ce 2e tome puisque j’étais ressorti mitigé de ma lecture du premier tome, mais j’ai décidé de lui laisser une chance, d’autant plus que l’autrice est venue en dédicace dans ma librairie pour la sortie de ce tome 02. Et j’ai bien fait de lui laisser sa chance.



Ce tome deux est plus complexe et approfondi que le premier tome, l’histoire va plus loin et est plus développée que dans le premier tome ! J’ai adoré voir évoluer les relations entre les personnages et en apprendre plus sur eux. (surtout sur Evander, son histoire m’a brisé le cœur !)



L’autrice plonge au cœur de l’action et des intrigues politiques de son univers et ce n’est pas pour me déplaire ! L’histoire avance très vite, on découvre des nouveaux personnages et une nouvelle ville !



Vraiment, une belle réussite ce second tome, je suis curieuse de lire la suite 🙂 (il y aura quatre tomes au total.)
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Persona, tome 2 : La Citadelle Sainte

Plus de pages pour plus de plaisir !



J'étais très contente de retrouver les personnages dans ce tome plus long que le précédent ! De nouveaux personnages sont arrivés et ont aussi conquis mon petit cœur (#TeamAmander).



Beaucoup de bouleversements pour les persos et beaucoup d'évolutions dans l'intrigue... J'ai hâte de lire la suite et en même temps j'ai un peu peur des conséquences.



L'univers est toujours un coup de cœur pour moi : quel plaisir de déambuler en sandales et en toge dans ce monde antique, avec ce système de magie si particulier. Chaque nouveau don qu'on découvre est une nouvelle mécanique qui ajoute son petit plus à l'histoire.



Vivement la suite !
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Persona, tome 1 : La Capitale de lumière

< On rencontre tous quelqu'un qui donne une nouvelle direction à notre vie. Parfois au moment où on s'y attend le moins. >



Petit coup de cœur pour ce roman de fantasy young adult. Il vaut toute la hype autour. On est transporté dans cette histoire sans même s'en rendre compte. C'est magique.



On est dans une société où les êtres sont séparés en trois catégories régies par la Lumière. Il y a celleux qui ont été touchés par la Lumière : ils développent des pouvoirs divers et variés. Et forcément ils sont contraints à agir pour la société.



Les pouvoirs sont superbement bien trouvés et même si mis-à-part celui de Persona ils ne sont pas très bien développés ou décrits. J'ai trouvé que le worldbuilding était vraiment ouf. J'espère tout de même en apprendre davantage dans le second tome.



330 pages merveilleuses donc. Qui manquent un peu de profondeur, mais il faut dire que c'est le premier tome d'une saga ... Donc c'est déjà extrêmement prometteur. On voit les pouvoirs se dessiner au fur et à mesure de l'avancée de l'histoire. Il y a un grand pan philosophique intéressant et intelligent.



Avez-vous craqué pour Persona ? Comptez-vous lire le tome 2 ?



~ merci @hachetteromans pour l'envoi de ce roman ~
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Persona, tome 1 : La Capitale de lumière

Je peux vous le dire tout de suite : wahou, super roman, j'ai surkiffé ma lecture !!! J'espère que mon avis saura vous donner l'envie de le découvrir si ce n'est pas le cas, mais qu'il saura aussi vous faire passer tout ce que j'ai pu ressentir à travers ce récit.



Déjà, l'histoire est hyper prenante, dès le début et jusqu'à la fin avec tous ces rebondissements.

L'univers, inspiré de la Rome antique, est riche et passionnant : on s'y croirait et on imagine parfaitement avec les décors, vêtements, la nourriture (les odeurs !) et les termes en latin.



Les éléments de fantasy sont dévoilés au fur et à mesure, et cela nous laisse le temps d'intégrer les infos.

Ça parle de dons qu'on certains enfants, touchés par la lumière. Je trouve que ces pouvoirs sont super originaux et peu vus dans d'autres romans.

Le rythme monte crescendo quand on suit particulièrement 3 d'entre eux, partis en mission.



Les personnages ont d'ailleurs tous leur importance. J'ai beaucoup aimé les relations qu'ils peuvent avoir entre eux, notamment Andrea et Pax (tout dans la bienveillance et l'altruisme) et les blagues d'Evander avec ces amis !



Au passage, j'ai particulièrement été touchée par l'apparence de la princesse du royaume de Lux. Elle a un vitiligo (comme ma fille), et c'est la première fois que je lis un roman avec un personnage qui a des "tâches de lumière" : merci pour ça !!

Je ne sais pas si c'est le cas, mais j'ai également cru comprendre qu'un personnage avait un TSA et un autre un trouble DYS. 😍



Ensuite, j'ai adoré les messages et les valeurs passés tout au long du récit : la liberté, l'émancipation des femmes, l'inclusivité, la quête d'identité, la notion de hiérarchie sociale, l'amitié... Ce n'est pas le principal, mais c'est beau et très bien amené !



Un premier tome introductif mais bourré d’action et de rebondissements. Ça promet pour la suite !

Un énorme coup de coeur pour moi.
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