Janry

"Ne laisse jamais savoir ce que tu penses".

Don Vito Corleone, le Parrain.

Spip, l'écureuil de Fantasio et de Spirou (qui veut dire Écureuil facétieux, en Wallon!) , a été enlevé...





"Gangs of New York" de Martin Sorcese revu par la BD belge. Mais cette fois, Vito Cortizone ( le Vito Corleone des films " le Parrain") est en guerre contre les "Tongs", les Chinois de Chinatown!





Spip craint pour ses noisettes, car le cuisinier du Mandarin veut en faire des raviolis chinois!

-Les chinois avaient kidnappé mon chien de garde, mon cher petit Rantanplan, vous n'imaginez pas ce que les chinois peuvent manger! Se désole Vito Cortizone .





Vito avait assisté à l'enterrement d'un de ses mafioso, dans plusieurs petits cercueils (il était découpé en morceaux, et sauté dans de l'huile de chien bouilli...) Es pericoloso sporghesi, si si!





Spip disait, avec son petit baluchon, à l'aéroport: "Les ennuis, ça sent les ennuis!"

- Sorry, l'importation d'animaux est réglementée !

Tandis que derrière, un islamiste avec armes, bombe et ...cutter, passe le contrôle de police.( Il veut visiter les Twin Towers, et apprendre à piloter un avion?)





Tout ça, parce que Fantasio a failli s'étrangler avec une clef de coffre-fort cachée dans "La pizza des veinards, Lucky's pizza"...





Il y a des pizzas, des olives noires(empoisonnées), une salade ...italienne. Et des jaunes fourbes, un Mandarin et une " Table des maléfices"...





-"On y va Feng! le sage a dit:

Point de bon festin sans litchi, au dessert!

-" Mais, le sage, en ces temps reculés, ignorait la suave saveur... de l'ananas quand il est mûr.

Grenade! BA-OU-OUMMM!





Un million de dollars pour nos 2 héros, s'ils s'introduisent ( pour délivrer Spip, heu, dépêchez vous!) chez le Mandarin, avec Vito Cortizone et ses sbires...

"Parle plus bas, car on pourrait bien nous entendre..."

Il s'agit de la dernière aventure signée Tome & Janry. J'ai découvert Spirou grace à eux avant de m'intéresser au travail du génie Franquin.



Ce qui m'a tout de suite frappé est l'ambiance très sombre qui tranche avec les histoires "bon enfant". Bien qu'il y ait de la couleur, le contour des planches est d'un noir profond, qui renforce l'idée d'une histoire différente.



L'un des autres tomes que j'avais trouvé sombre est "la vallée des bannis", mais ici l'intrigue est bien plus moderne. Rien à voir avec des aventures à la Indiana Jones ou Tintin. Dans ce 46ème tome, Spirou tombe dans un piège et une machination se met en place faisant de lui l'ennemi numéro un. Il ne peut se fier à personne même ses propres amis vont se retourner contre lui.



Ce tome unique dans l'univers de Spirou oscille entre thriller et science fiction.

Le seul personnage est Spirou. Fantasio et Spip sont relayés à des seconds rôles, très minimaliste.

Même les dessins sont différents... J'ai cru avoir entre les mains une bédé dessinée par Bruno Gazzotti (Soda).



Pour leur dernier tome, il est clair que les auteurs ont eu carte blanche et ont voulu passer la main en livrant leur vision personnelle de Spirou, loin de l'héritage de Rob-Vel, Jijé, Franquin ou même Fournier.



A lire !

Bon, voilà que mon mari a presque réussi à me convertir aux aventures de Spirou et Fantasio. Je ne suis pas encore complètement convaincue mais j'avoue que je passe toujours un agréable moment en les lisant certes. Je ne les lis pas dans l'ordre puisque je les lis en fonction des retours et des prêts qui s'effectuent à la médiathèque, voilà probablement l'une des raisons pour lesquelles je suis parfois un peu déstabilisée, ne connaissant pas forcément les références aux divers personnages mais étant donné qu'il s'agit d'aventures in,dépendantes les unes des autres, cela passe quand même et je dirais même que cela ne me dérange pas plus que cela.



Ici, le comte, ami de nos deux jeunes héros, aurait inventé une machine capable de changer la couleur de peau des animaux et, il l'espère, des êtres humains, la faisant passer du blanc au noir. Ce n'est probablement pas l'invention la plus révolutionnaire qu'il ait inventée mais je vous assure que pour un village comme Champignac dans lequel il ne se passe jamais rien et où tout est toujours réglé et très tranquille (je dirais même un peu trop tranquille), cela à de quoi chambouler toute la petite vie tranquille de nos villageois !



Une bande-dessinée qui abolit les préjugés sur la couleur de peau, qui en elle-même réussi, à son degré, à lutter contre le racisme et à cela, je ne peux qu'applaudir et féliciter les auteurs de pouvoir faire passer un tel message avec autant d'humour. A découvrir !

Alors qu'ils s’apprêtaient à partir en vacances à Tahiti avec pour seuls bagages des maillots de bains et des affaires légères, non deux héros, sans oublier Spip (mon chouchou) se retrouvent à Moscou par une température d'environ -35 ° C...avouez qu'ils sont loin d'être ravis ! D'autant plus que sur place, une importante mission leur est confiée ; celle de se faire passer pour deux agents du KGB afin de déjouer les plans machiavéliques du chef de la mafia russe, un certain Tanaziof. Ce dernier se prétend être l'héritier du trône mais nos deux détectives sont loin d'être dupes et ont très vite repéré, derrière un masque qui ne trope pas, le visage de leur plus vieil ennemi ! Vous voulez savoir de qui je parle ? Je suppose que vous l'aurez déjà deviné mais afin cependant de faire perdurer un peu le suspense -si suspense il y a car pour les fans de Spirou et Fantasio, il ne leur faudra guère de temps pour comprendre à qui je fais allusion - , je ne vous révélerai pas le nom !



Un ouvrage un peu trop exagéré à mon goût dans le sens où je trouve superflu de la part des auteurs d'avoir écrit à l'envers afin de faire raisonner l'accent russe mais une bande-dessinée néanmoins originale, remplie de gags qui mérite d'être découverte !

Trouver un vaccin le plus vite possible, éviter la propagation de cette maladie, c’est une course contre la montre, un épisode mouvementé, avec de l’action, une intrigue assez solide. Et puis ce virus aurait été créé dans un laboratoire de recherche sur les armes bactériologiques, ça fait froid dans le dos. Imaginez qu’une maladie se propage comme ça à travers le monde, ah, en 1984, il n’y avait pas la chloroquine, la thérapie génique, mais le Comte de Champignac a bien d’autres tours dans son sac. Cet épisode égratigne un peu les laboratoires pharmaceutiques, déjà à l’époque ils n’inspiraient pas vraiment confiance. Cette aventure reprend un nouvel intérêt en 2020, n’est-ce pas.

Après deux épisodes très moyens, un nouveau duo prend les rênes de cette série, mais surtout, les producteurs autorisent à nouveau la récupération d’anciens personnages créés par Franquin, l’interdiction avait totalement bridé Nic et Cauvin, c’est un peu moins contraignant pour Tome et Janry : toujours pas de marsupilami, mais le retour du Comte de Champignac fait un bien fou, et on y retrouve aussi John Helena, dans un rôle rédempteur, un peu en second plan dans l’aventure, mais retour réussi aussi. Les personnages sont pétillants, surtout Spip, et le rythme est trépidant, la lecture haletante est très distrayante. Virus est un épisode de qualité, qui redonne un nouvel élan à la série.

J'avoue qu'avec ce tome-ci, j'ai de nouveau vraiment accroché. L'ambiance est celle de films policiers, avec une grande partie de l'action qui se passe la nuit, dons avec des teintes bleuâtres, ce que j'ai beaucoup aimé.



Fantasio devant prendre l'avion, histoire de s'évader un peu et profiter de quelques jours de vacances bien méritées, il n'hésite pas à confier la mission que Sophie lui demande de faire pour elle, dans le cadre de son enquête - enquête qui se révèle assez étrange en effet car c'est en lisant le journal qu'elle a repéré une petite annonce qui lui a paru des plus suspectes. En effet, une agence pharmaceutiques rechercherait des candidats bénévole pour tester des nouveaux médicaments mais ne pouvant pas s'y présenter elle-même car la condition requise étant celle d'être un homme, elle a tout de suite pensé à faire appel à ses amis de longue date...

Une expérience donc pour laquelle Spirou va accepter de remplacer Fantasio, lui laissant, bien malgré lui, le soin de profiter de ses vacances mais qui ne va pas du tout prendre la tournure à laquelle l'on pouvait s'attendre. Sophie avait bien raison de se méfier mais les événements vont tourner de manière plus qu'étrange, à tel point que même l lecteur se retrouvera surpris...



Un scénario donc très bien agencé avec moult rebondissements, et pas ceux auxquels le lecteur avait pu penser (c'est en cela que j'ai vraiment beaucoup aimé cet épisode) et avec un graphisme toujours aussi bien travaillé. A découvrir !

Amusant, des gags que l'on retrouve d'album en album. Le petit Spirou est un grand classique de la BD. J'avais une préférence pour les premiers albums, il y a un certain essoufflement même si les dessins sont toujours bons.
Lien : http://araucaria.20six.fr

Un peu moins aimé que celui que j'ai lu précédemment mais cela reste un très bon tome quand même (ah, ah...même moi, je fais des jeux de mots sans m'en rendre compte puisque ce numéro a une nouvelle fois été mis en place par le formidable duo que forment Tome et Janry...mais bon, passons). Spirou et Fantasio sont sur les traces dde deux anebturiers disparus dans un endroit pas très recommandable et surtout pas très rassurant ! L'on y trouve toutes sortes d'animaux des plus surprenants qui soient et - la taille ne faisant pas preuve de danger, cela est bien connu-, c'est parfois les plus petits qu'il faut craindre le plus. C'est d'ailleurs le cas avec un certain moustique qu'il faudrait redouter comme la peste et cela, Fantasio va l'apprendre à ses dépends ou plutôt Spirou devrais-je dire car le premier, suite à une anodine piqûre de ce-dit insecte, va être pris de folie et va vouloir tuer son fidèle compagnon. N'y aurait-il pas aussi un peu de jalousie la dessous ? Probablement puisque lorsque l'on est pris de démence, certaines vérités cachées peuvent parfois remonter à la folie à notre insu.



C'est donc dans les traces des aventuriers Siegfriet et Maginot que Spirou et Fantasio, accompagnés de Spip bien évidemment, l'adorable petit écrureuil qui les suit partout vont donc marcher, et le lecteur avec eux, tout au long de cette aventure que comme le dit approximativement Spirou "tout archéologue rêverait de vivre". Aussi, je ne peux que vous inviter à mon tour à faire comme moi et à vous plonger dans ce monde mystérieux et à venir découvrir cet ouvrage qui, soit dit en passant, vaut le détour !

Je ne sais pas pourquoi, dans mes souvenirs d'adolescente, il me semblait que je n'avais absolument pas accroché avec cette série des Spirou et Fantasio. Certes, cette dernière a vu passé plusieurs scénaristes et plusieurs dessinateurs mais pourtant, on n'arrête pas de me répéter que l'esprit est toujours resté le même.

C'est mon mari, qui voyant passer sur la banque des retours de la médiathèque dans laquelle il travaille, quatre tomes de cette série, a eu la bonne idée de les emprunter pour les lire; et, par la même occasion, essayer de me faire changer d'avis quant aux a priori que j'en avais...et je dois dire qu'il a bien fait.



Ici, le lecteur retrouve ses personnages préférés (ou pas) qui, en ce qui me concerne, j'ai trouvé extrêmement drôles (souvent, à leur insu, surtout en ce qui concerne Fantasio) et attachants dans une histoire de voyage dans le temps. Aurélien de Champignac, descendant du comte de Pancôme et ami de nos deux comparses, est venu du futur pour tenter de préserver certaines espèces végétales qui auront disparu dans un avenir lointain. Cette mission est loin de se dérouler comme prévue et nos deux amis, Spirou et Fantasio, accompagnés bien entendu de Spip, leur adorable petit écureuil, vont eux aussi faire parti du voyage...un voyage qu'ils ne sont pas prêts d'oublier, et nous non plus d'ailleurs !



Un graphisme vraiment bien travaillé, fourmillant de détails et un scénario on ne peut plus accrocheur. Bref, une association Tome & Janry qui fonctionne vraiment bien. A découvrir !

Grâce aux éditions Dupuis, que je remercie, et via net galley, j'ai eu le plaisir de lire la bande dessinée : Le Petit Spirou, tome 19 : On parle pas la bouche pleine !

Le Petit Spirou, c'est avant tout une galerie de personnages incroyables : de la grand-mamy en mal d'affection et souffrant d'Alzheimer jusqu'à M. Mégot, le professeur de gym adepte du moindre effort et des fake news, en passant par Suzette, petite amie officielle du petit Spirou, qui a décidé de devenir végane et star des réseaux sociaux en même temps.

On parle pas la bouche pleine ! est un tome 19 sympathique toutefois, je dois avouer que je me lasse un peu, à mon grand regret.

Les gags sont amusants, avec un humour souvent grivois qui n'est pas toujours très fin ni d'un goût exquis. Ce qui est d'ailleurs la marque de fabrique de la série. C'est un peu en dessous de la ceinture (mais pas trop non plus ;) et c'est que mon fils adorait quand il lisait cette BD.

J'ai beaucoup aimé les premières planches, où Le petit Spirou évoque son amitié avec Ludivine. C'est mignon, plein de sensibilité.

Dans ce nouveau tome, des sujets d'actualité sont abordés telles que les fake news, le véganisme, les réseaux sociaux, le réchauffement climatique et même la maladie d'Alzheimer. Cette dernière est d'ailleurs évoquée de façon assez pertinente, cela fait sourire même si nous savons tous que cette maladie est loin d'être amusante. Mais dans cette BD jeunesse ces gags là passent plutôt bien.

J'ai pris plaisir à lire On parle pas la bouche pleine ! qui reste un tome amusant, toutefois je trouve que ça manque un peu de renouvellement dans les gags.

Je le recommande malgré tout pour les amateurs du Petit Spirou.

Ma note : 3.5 étoiles.

Tiens, ça faisait longtemps que je n'avais pas lu de Petit Spirou ! J'aimais beaucoup quand j'étais plus jeune. Les bêtises avec les copains, les cours à l'école... Mais... ! il y a un truc de changé... ah oui, des allusions ! je ne m'étais pas rendue compte à l'époque mais il y a pas mal, non ? Est-ce celui-ci en particulier ? Mes souvenirs ne gardent aucune trace de la curiosité du sexe féminin du petit Spirou.

Bon sinon ça se lit bien, on rigole, un bon moment détente. :-)

Entendant mon mari s'esclaffer à chaque fois qu'il tournait une page, je me suis dis qu'il fallait au moins que je lise un tome du petit Spirou, histoire de voir à quoi cela ressemblait ! J'ai adoré l'introduction (la toute toute première page) mais après cela, même si j'ai souri à quelques farces que fait Spirou avec ses meilleurs amis, Vertignasse et Ponchelot, on ne peut pas dire que je me sois écroulée de rire non plus ! L'avantage avec ce genre de série est que l'on peut les lire pas forcément dans l'ordre, on s'y retrouvera toujours (la preuve ici puisque j'ai commencé par le deuxième tome étant donné que je l'avais sous la main) et que, même à l'intérieur de la bande-dessinée en elle-même, ce n'est pas une histoire qui se suit. En effet, étant donné que ce n'est qu'une accumulation (sans suite logique) de petits sketchs, le lecteur pourrait très bien, pourquoi pas, décider de les lire dans l'ordre qu'il souhaite, quitte à commencer par la fin, pourquoi pas ? Enfin, tout ça pour vous dire qu'il s'agit ici d'une lecture relax, décontractante certes, qui porte parfois à sourire mais dont je ne garderai pas un souvenir sur le long terme ! Aussitôt lu, dix minutes de détente mais presque presque aussi vite oubliées (là, j'exagère un peu quand même).



Une lecture pour petits et grands ! A découvrir et à faire découvrir !

Dernièrement, j'avais donné toute ma collection de "Petit Spirou" à un petit-neveu car mes petits-enfants ne semblaient pas s'y intéresser.

La semaine prochaine, nous avons prévu avec Oscar( 11 ans) d'aller voir le film avec François Damiens dans le rôle du prof de gym pas très appétissant, Monsieur Mégot.

J'ai donc racheté le numéro 1 de la série "Dis bonjour à la dame" afin d'avoir un exemplaire sous la main et j'en ai profité pour le relire.

L'album s'ouvre sur la présentation du Petit Spirou et ensuite sur le décès du photographe du village, Otto Polisson. Ce monsieur a fait quelques clichés compromettants des personnages importants du village qui défilent dans la maison du défunt pour récupérer les photos qui les concernent et ce, sous les yeux de petit Spirou et Vertignasse.

Paru en 1990, j'appréciais beaucoup cette bande dessinée dans laquelle je retrouvais un peu de vie d'antan et des enfants à l'impertinence intemporelle.

C'est toujours le cas, j'aime les illustrations, l'humour...presque tout car certains gags sont je dois dire un peu lourds mais...pas beaucoup.

Alors qu'ils devaient partir en vacances, destination Moscou, cette fois-ci pour nos héros, dans un contexte de services de renseignements, d'espionnage et de mystère.



Le rythme est enlevé, les aventures et les rebondissements sont nombreux. C'est amusant, l'histoire est basée sur quelques éléments d'information sans bien sûr se vouloir historique.



Les personnages sont évidemment caricaturés et les traits sont grossis, mais c'est à mon avis un des albums de Spirou les mieux travaillés au niveau du dessin (Parmi ceux que je connais).

Quand, dans une BD, un poussin se pose des questions métaphysiques en compagnie d’une souris qui cite les philosophes, ça donne quoi : les aventures de Poussin 1er..

Qui est-il ? D’où vient-il ? Qui était là en premier : la poule ou l’œuf ? Qu’est ce qui définit une espèce par rapport à une autre ? Voilà tous les problèmes qui vont occuper l’esprit de notre petit volatile, qui va devenir de plus en plus sûr de lui car, c'est certain, il est un être unique en son genre.

J’avoue avoir souri – un peu - , mais ne pas avoir vraiment adhéré au concept. Et ce n’est qu’à la toute fin que j’ai re-regardé la couverture et que d’un coup la vérité m’est apparue : mais oui, Eric-Emmanuel Schmitt. Bon, quand même, il a fait beaucoup mieux que cette gentille histoire de volaille et de rongeur...

Dans une ferme, Poussin s'interroge sur qui il est et d'où il vient. Chacun des animaux rencontré lui donne une réponse différente mais Poussin est perdu. Il continue cependant de se poser des questions existentielles avec son ami Souris, quitte à bouleverser les poules de la basse-cour. Mais méfiance, Renard continue de rôder et de chercher le bon moment pour croquer Poussin…



J'ai emprunté cette BD humoristique sur les conseils d'une des bibliothécaires de ma commune qui avait vraiment aimé cette série. J'ai testé par curiosité.

Je dirai que j'ai passé un agréable moment distrayant, j'ai ri à plusieurs reprises mais un peu moins que j'aurais imaginé quand même. Cette BD me fait penser au "Grand Méchant Renard" que j'avais lu il y a quelque temps et que j'avais vraiment aimé, là c'était des fous rires quasi ininterrompus alors que pour moi, Poussin 1er est un peu moins drôle.

J'ai été surprise de voir qu'Eric-Emmanuel Schmitt est l'auteur de cette BD ; j'ai lu beaucoup de livres de lui, bien plus sérieux, et ce livre est vraiment différent des autres.

Je pense que cette BD peut être accessible à des adolescents et bien sûr, à un lectorat adulte. Elle se lit très vite, en même pas 30 minutes, et est distrayante.

Sous forme de courtes histoires humoristiques, les auteurs nous font découvrir quelques notions de base de la philosophie. Poussin va tenter de répondre à la question "Qui suis-je ?" dans une séries de gags. J'ai aimé la manière d'aborder la philosophie, simple, ludique, adapté à un jeune public. Je suis beaucoup moins emballé par l'humour qui parvient à peine à me faire sourire.

C'est une B.D. apparemment peu connue, et c'est pourtant une réussite.

C'est bourré d'humour, de jeux de mots, de situations inimaginables et pourtant tellement réelles.

Si vous ne connaissez pas, je vous le conseille. C'est un bon moment garanti.

Dès sa venue au monde, poussin se demande qui il est. Ou plus exactement, il le demande à tous ceux qu'il rencontre : sa tante Gallina le met involontairement sur une fausse piste, ce qui a tôt fait de le ridiculiser aux yeux du coq, du chien et du chat de la ferme. Le dindon ne l'aidera pas plus. C'est alors qu'il se retrouve nez à nez avec une souris, grande dévoreuse de livres en tout genre mais spécialisée dans les ouvrages philosophiques de Platon, Descartes, Kant et Hegel…

Mon avis : Où l’on découvre Eric-Emmanuel Schmitt dans un nouveau genre, la bande-dessinée. Pour ce faire, il s’est adjoint le talent de Jean-Richard Geurt - plus connu sous le pseudonyme de Janry - à qui nous devons en partie les séries « Aventures de Spirou et Fantasio » et « Le petit Spirou ». Ce petit poussin a le chic pour se poser des questions existentialistes, jusqu’à mettre une belle pagaille dans la cour de la ferme, mais qu’à cela ne tienne, il ne lâchera pas l’affaire, aidé en cela par son amie la souris qui a le don de semer le doute dans son esprit. En découvrant cette dernière je n'ai pu m'empêcher de faire le rapprochement avec Firmin, le rat de Sam Savage... Plusieurs courts chapitres se succèdent, dont Caïn et Abel, Qui est le premier de l’œuf ou de la poule, Je pense donc je suis, L’existence précède l’essence, Où vais-je quand je dors… vous l’aurez compris, une lecture à plusieurs niveaux. Pour ce qui est de mes jeunes lecteurs, je pense qu’ils vont adorer le premier niveau qui n’est pas sans manquer d’humour… et peut-être même pourront-ils s’initier tout doucement au deuxième niveau qui fait appel à quelques notions de philosophie assez simples. Les illustrations pleines de malice les amuseront sans doute beaucoup, les animaux n’étant pas en reste de mimiques hilarantes. A noter que Poussin premier ressemble beaucoup aux poussins de Claude Ponti qu’ils affectionnent tout particulièrement. Cet ouvrage nous promet deux tomes supplémentaires, mais celui-ci pouvant se suffire à lui-même, nous ne prenons donc pas de risque en le mettant dans nos rayonnages même si le deuxième opus nous déçoit… après tout, il vaut la peine d’essayer !

Public : à partir de huit – neuf ans.

Si vous voulez vous rendre sur le site de l’auteur, Eric-Emmanuel Schmitt, vous pouvez suivre cette adresse :

http://www.eric-emmanuel-schmitt.com/home.cfm?lang=fr

Poussin Ier est un "bleu" dans la vie.

Il a faim la nuit, il s'envole sur le dos d'une chauve-souris pour aller manger des étoiles mais ce sont des moustiques qu'il mange et ne digère pas.

Il voit son reflet dans le miroir mais ignore que c'est sa propre image : rien d'étonnant.

Il s'aime beaucoup et quand il le déclare, il s'embrasse de tous côtés.

Les illustrations ne sont pas désagréables.

Le texte quant à lui ne m'a pas fait craquer. J'attendais beaucoup plus de simplicité dans la réflexion philosophique plus à la portée d'un enfant qui lui sait vraiment être marrant dans sa découverte de la vie. Cela ne sent pas le vécu.

Dommage, je n'ai pas su entrer en communication avec ce travail.