Janry

Bon album, dans la tradition de Tome et Janry. On retrouve le petit village franchouillard de Champignac avec sa douceur de vivre et ses habitants aimables jusqu'au début des évènements qui transforment certains habitants en produits importés... Dès lors, confrontés à l'altérité de façade, es habitants deviennent plus ou moins xénophobes. en parallèle, le maire veille (jeu de mots dû aux auteurs) sur la tranquillité de son bled alors que la campane électorale est ouverte.



On apprécie le second degré de cet album avec un maire démago en pleine campagne, qui est le seul candidat et qui souhaite promouvoir la tranquillité de son village au travers de slogans ambigus : "il ne se passe rien à Champignac". Il souhaite surtout que la réputation de son village soit préservée par rapport aux bleds voisins. Il n'hésite pas dans des lapsus révélateurs à qualifier ses électeurs de troupeau.



Les joyeux habitants finissent pas se traiter de sauvages pour une simple différence de couleur de peau et n'oublions pas des policiers un peu limités, qui n'hésitent pas à faire du contrôle au faciès.



C'est en tout cas une agréable invitation à réfléchir sur l'intégration et la xénophobie.

Un bon album des aventures du Petit Spirou, peuplé comme son titre l'indique de gags animaliers.

Toutefois, il s'agit d'une compilation d'albums existants déjà: les numéros 3 à 7, 9, 11, 12 et 14. Il est donc inutile si vous possédez déjà la collection.

Pas trouvé le tome 1 mais ce sont de courtes petits histoires.

Comme le petit Spirou, pas besoin d'avoir lu le précédent.



Dessins de Janry et c'est EE Schmitt qui écrit.

Voilà ce qui a motivé mon achat. Ce duo!



C'est drôle, délirant même.



Un tit poussin qui découvre la vie dans la ferme et en dehors.

Découvre son reflet; ...



A lire pour décompresser

Après Franquin, le néant.

C'est ce que ce sont dits les fans inconditionnels du petit groom tout de rouge vêtu. Mais c'était sans compter sur le génie de Tome et Janry qui ont su donner un nouveau souffle à la série. Leurs scénarios ont toujours été très abouti et leurs dessins proches de l'original, en forme d'hommage au génial créateur.

Jusqu'à cet album emblématique.

Véritable ovni littéraire dans l'univers de Spirou et Fantasio, cet album est à mon sens le plus beau de la série. Il signe l'apothéose de leur travail.

Le dessin est transformé de manière radicale, et l'histoire, décrite dans ce 46ème tome, est une des plus sombres jamais écrite. Le personnage de Spirou laisse apparaître des sentiments jusque là inconnus : déception vis à vis de la bétise humaine, amour pour Seccotine, lassitude de se battre (avant de rebondir rassurez-vous)... Les plans séquences et surtout le découpage sont à la hauteur du récit et enrichissent une excellente intrigue. Les problèmes d'éthique abordés représentent une mise en abîme intéressante à la révolution du graphisme.

Cette rupture avec la tradition est une réussite, car elle ne dénature pas en profondeur le héros et son discours. Il s'agit simplement d'une transition vers un autre état. C'est une ode à l'âge adulte. Nous dirons, l'âge de raison, de la sagesse.

Quel dommage, à mon sens, de savoir que nous ne verrons plus jamais ce dessin réaliste dans l'univers de Spirou et Fantasio. Mais comment pourrait-il en être autrement ? Tome et Janry s'en sont allés vers d'autres projets, cet album restera un one-shot en marge de la série.

Mais au regard des hors-série récents, nous pouvons voir à quel point leur travail a inspiré nombre d'auteurs.

Peut-être, pour moi, l'album du début de la baisse de qualité de la série. Les thèmes des gags sont toujours les mêmes que ceux des 7 précédents : le petit Spirou et ses amis sont attirés par les dessous féminins, se questionnent la manière de faire les bébés, M. Megot est catastrophique comme prof de sports...

Heureusement, quelques planches m'ont fait rire comme celle sur les gros mots ou celle où la maîtresse ordonne à Spirou de lui montrer ce "Nestor" dont il n'arrête pas d'en parler avec Suzette.



Au final, un album facile à comprendre mais dont la grande majorité des gags fait simplement sourire et dont très peu ont plusieurs degrés de lecture.

Quatrième album de la série des Petit Spirou et la qualité ne baisse pas.

Le Petit Spirou et ses amis (Vertignasse, Boule-de-gras et Masseur) sont toujours autant intéressés par l'anatomie féminine ! Le Petit Spirou ne perd jamais une occasion de se retrouver seul en tête-à-tête avec Suzette. À l'école, les cours de sport de M.Mégot deviennent de plus en plus dangereux pour le prof ; tandis qu'une nouvelle fait son apparition, Mlle Chiffre la prof de calcul, une bombe atomique dont tous les garçons tombent immédiatement amoureux (et sont prêts à s'enrhumer pour la voir nager !)

La petite histoire initiale de 6 pages aborde le thème, rare à l'époque dans la BD pour enfant, de l'homosexualité masculine.

Une BD divertissante qui permet de passer un bon quart d'heure de détente.

Premier album de cette série retraçant de manière humoristique l'enfance de Spirou. Il adopte la forme que prendront les albums suivants, c'est à dire, une histoire sur 6 pages suivie de gags qui tiennent sur une seule page.

Nous découvrons l'univers du Petit Spirou, soit celui d'un garçonnet de 7-8 ans de la fin des années 70-début des années 80 dans une petite ville de province. Il va à l'école (apparemment catholique) dont nous ne connaissons pour l'instant que le professeur de sport (un lourdaud fumeur, buveur, dragueur qui foire toutes ces démonstrations sportives). Il joue avec ses copains dans la rue et dans les champs, fait d'innombrables bêtises, et surtout cherche à savoir comment sont les filles nues (gag récurrent du libraire). Son meilleur ami est Vertignasse, un petit à lunettes plus ou moins souffre-douleur (très différent de Fantasio) et son "amoureuse" est une petite blonde prénommée Suzette.

Il est évidemment vêtu d'un uniforme de groom (comme lorsqu'il est adulte) ainsi que sa mère, son père (dont on ne verra jamais le visage) et son grand-père avec lequel il accumule également les bêtises.



Pour résumer, le Petit Spirou est l'équivalent du Petit Nicolas pour la génération précédente et de Titeuf pour la génération suivante, et c'est donc une excellente série que je recommande vivement plutôt pour les trentenaires et les quadragénaires.

Je suis une inconditionnelle du Petit Spirou... alors je ne peux qu'en conseiller la lecture! Un très bon album, une fois de plus. A lire sans modération!

Dans cet énième album de Spirou et Fantasio, Spirou est recherché, traqué par des tueurs. Les médias le décrivent comme un malfaiteur dangereux. Pourquoi, qu'a t-il fait ?



Le scénario de cet album est bien écrit, extrêmement bien réalisé. Spirou et Fantasio destiné à la jeunesse, que nenni, Tome et Janry nous propose ici un thriller digne des bandes dessinées plus... sérieuses. Ce Spirou et Fantasio nous propose ici une histoire passionnante et haletante de la première à la dernière case.



Le graphisme est particulièrement soigné et la mise en page recherché nous permet de nous imprégner dans ce thriller. Les pages sont bordées de noir et l'ambiance est sombre.



Dans ce scénario, un peu de violence, du sang et surtout un dénouement assez glauque. Ce thriller au goût de science-fiction est intéressant, mais se prête t-il bien à l'univers de Spirou et Fantasio. Nous avons l'habitude d'une série composée d'enquêtes gentilles et d'humour bon enfant. Cet album est loin des sentiers battus et pourra désharçonner les habitués.
Lien : http://skritt.over-blog.fr/a..

Heureuse surprise que ce dix-neuvième tome de la série "Le petit Spirou", le premier depuis le décès de son scénariste Philippe Tome. Son compère Janry s'est tellement bien débrouillé qu'à la lecture, les gags m'ont semblé meilleurs que ceux de quelques albums précédents.



On retrouve avec plaisir de nombreux personnages récurrents comme Suzette, M. Mégot, l'abbé Langelusse ou Grand'mamy, alors que les gags avec certains se faisaient plus rares dans les tomes précédents.



On remarque que la série a évolué depuis 4-5 albums tendant vers plus de modernité pour être plus dans l'air du temps. On retrouve donc des gags sur les drones, les vidéos internet, les fausses informations et le complotisme (les célèbres fake news - le meilleur gag de l'album page13), le véganisme...



Mais attention, on ne peut pas dire que les gags soient à se tordre de rire. On sourit le plus souvent, et on ne rit franchement que devant une ou deux planches. De même, je n'ai trouvé qu'un gag avec deux degrés de lecture (un pour les jeunes et l'autre pour les adultes) : celui de la page 19 dans lequel M. Mégot porte plainte pour viol ; seuls les adultes vont comprendre le réel sens des paroles prononcées par les policières.

Un album intéressant si l'on se met au niveau de l'enfant. Une réflexion simpliste mais adaptée sur la différence avec la pointe d'humour qu'il faut. Pour les adultes reste cette sympathique balade dans le petits village de Champignac et ses habitants habituels. Assez plaisant.
Lien : https://www.facebook.com/pro..

Bon, je suis difficilement objectif quand je suis dans les oeuvres de Tome et Janry. Même si le premier nommé n'est plus de notre monde et que ce tome est principalement à mettre au crédit du second, j'y retrouve tout de même la tendresse et la poésie qui caractérise tant les travaux du duo.

Tous les gags ne font pas mouche, mais je dévore chaque tome avec toujours ce plaisir d'accompagner ces personnages sur une cinquantaine de pages et j'en ressort tout de même avec un sourire sur les lèvres.

Dans la série des Spirou et Fantasio, ce tome est à part pour moi. C'est la découverte de mes héros préférés sous la plume du duo infernal Tome et Janry !



Et quelle claque : il y a un vrai côté fou dingue dans cette histoire de chance et de mafia italienne. De l'action, des gags à 200 à l'heure et des personnages vraiment fun : Vito et sa bande de bras cassés ; le maître tatoueur chinois, la ville même de New-York,...



Bref un excellent tome !

Après pas mal d'errements dans le casting, le duo Tome et Janry se retrouve aux commandes de Spirou et Fantasio. Cela donne des aventures assez débridées, pour ne pas dire plus... Assez peu de cohérence entre les récits. Et même au sein de chaque récit. C'est assez chaotique, "violent" (je me comprends) dans la mesure où on découvre le plus souvent un Spirou n'hésitant pas à combattre. C'est assez éloigné de l'image que je me faisais du groom.

Je garde toute mon affection pour Tome et Janry, auteurs du Petit Spirou qui reste une des meilleures BD du genre. Mais lorsqu'ils développent des aventures pour Spirou et Fantasio "adultes", ce n'est pas d'un très bon niveau.

Ici, Pacôme s'en va, et le duo d'amis va faire un bon dans le temps en compagnie du neveu du Comte de Champignac. Sous un prétexte écologique (récolter des graines ayant disparu dans le futur), le trio (avec Spip) embarque vers l'Amazonie. Cette dimension écologique, biodiversité et tout... disparaît rapidement, c'est un simple twist sans réelle importance pour l'aventure, et c'est bien dommage. Echoués en Amazonie, les aventuriers se rendent compte qu'ils ont voyagé dans l'espace ET le temps... Ils sont partis dans le passé, au temps béni de la colonisation des Amériques. Le trio va affronter les Conquistadores, sur fond de lutte contre l'Anglais et le Français.

Cela ne remplit pas un album, malheureusement. On court, on s'agite. Spirou fait le coup de force. Mais on tourne les pages sans vraiment d'émotions.

En fin de tome, on retrouve toutefois l'attachement des auteurs pour les enfants, lorsque le neveu, alité parce qu'il s'est pris une horloge sur le crâne, se découvre une passion pour le temps (et les voyages dans le temps). La boucle, temporelle, est bouclée.

Mais rien de mémorable.

Ce tome 18 du petit Spirou n'est pas le meilleur, mais il est difficile pour moi d'être dur avec lui car il sort après la mort de Tome, auteur que j'admire par son approche humaine et sa sincérité touchante.

Après avoir lu le numéro spécial hommage du journal de Spirou, j'avais l'envie de me replonger dans la version jeune du groom 2 ans après.

Alors oui les gags ne sont pas aussi bons que d'autres tomes de la série, mais j'y décoche tout de même quelques sourires et je me replonge avec nostalgie un duo Tome & Janry qui m'a fait rêver toute ma jeunesse.

Un album pour lequel j'ai toujours été partagé, même quand je l'ai découvert très jeune.



D'un côté il y a un côté exotique, dépaysant. Il y a beaucoup de péripéties et d'action. Beaucoup d'humour aussi. Et puis Zantafio revient, plus inquiétant que jamais. Je trouve qu'il a une certaine aura dans cet album, qu'il n'avait que rarement auparavant. Donc des arguments solides.



De l'autre, il y a ce côté beaucoup trop facile, au point de vue du scénario et de l'humour notamment. Tome reprend le principe de Spirou à New York : il place ses héros dans une ville étrangère de renom et les plonge dans une autre culture. Le problème, c'est qu'il ne reste qu'à la surface. On a l'impression d'être dans un bête guide touristique... Et puis que de clichés ! Il y en avait beaucoup dans Spirou à New York, mais là c'est un vrai festival, et malheureusement ils ne sont pas très drôles, car terriblement déjà vus et revus...



En outre, l'album est trop gaguesque, on peine à être vraiment inquiété. Les auteurs n'arrivent pas à instaurer une véritable atmosphère, contrairement à leur fameux diptyque précédent.



Au total, je reste avec l'impression d'un album bâclé, réalisé à la va-vite, qui avait des atouts mais les perd bêtement dans la partie... Pour autant, cet album a un je-ne-sais-quoi d'attachant, j'ai donc été content de le relire.

Bande dessinée amusante où l'on retrouve un poussin curieux, assez culotté mais tout mignon. Celui-ci tente de savoir qui il est, d'où il vient. Il va se voir ainsi philosopher. Entres ses diverses rencontres et ses questions existentielles, on suivra ses aventures avec le sourire. Éric Emmanuel Schmitt signe avec Janry une bd plein d'humour.

Il faudra bien que ça pète !

Je reviens sur les terres ancestrales normandes dans le nord Cotentin, à la recherche des déferlantes. Je marche dans la région la plus nucléarisée du monde et malgré la hideur fracassant le paysage, je trouve encore en chemin quelques éclats du jardin des délices. A l’étape de Biville, je tombe sur une étagère de bibliothèque désuète avec dessus une bédé usée aux encoignures, le Petit Spirou, intitulé : « C’est pour ton bien ! ». J’imagine que le titre mange-tout m’est aussi destiné. Peu enclin à lire les sempiternelles suites (Blake et Mortimer, Astérix, Lucky Luke, etc.), je boude un temps puis, de planche en planche, je dois bien admettre que le dessin de Janry est agréable, dynamique et personnel, dans l’esprit de ses prédécesseurs mais en avant, dans le plein et délié déluré. Le Petit Spirou est le pendant de Titeuf, moins Tchô devant mais peut-être plus touchant par derrière. Les institutrices de Janry ne montrent qu’un minuscule carré de leurs dessous et tous les stylos des écoliers se décapsulent en chœur. Surprenante tante travestie ! Le Petit Spirou effleure du doigt les travers et les détresses de l’humanité mais le propos se limite à la vision enfantine. Politiquement correct, le futur groom des hôtels chicos n’en pince pas moins du regard les rondeurs tendues et les cambrures extrêmes des femmes ingénues. C’est dans l’innocence mutine que se révèle le mieux la perversité polymorphe du polisson cramoisi. Son uniforme et son rond chapeau rouges en disent long sur ses émotions secrètes. Je quitte Tome et Janry presque à regret ; j’esquive l’atome et j’en ris (jaune).

Les albums du petit Spirou se font rares et quand il en sort un, il est toujours rapidement lu. On retrouve notre petit héros plein d'humour et aux scènes attendrissantes. C'est mignon et ça nous fait sourire en coin. J'ai beaucoup aimé les annotations en bas de pages gag et les jeux de mots forts sympathiques ! Ça reste enfantin et forcément, bon enfant à lire.

Une perle ce tome !

C'est même mon préféré de la série Spirou et Fantasio jusqu'à maintenant.



Les illustrations sont géniales de réalisme et de drôlerie. Et alors le scénario...un régal. J'ai vraiment passé un excellent moment à rigoler toute seule BD en main !

Sans m'en rendre compte je l'ai lu d'une traite alors que d'habitude j'ai tendance à lire quelques pages et reprendre ma lecture plus tard.



Le seul petit bémol : au début j'ai eu du mal avec la typographie de certaines bulles cherchant à reproduire un accent russe. Mais au fil de la lecture j'ai oublié ce détail pour finalement apprécier ce que ça apportait à l'ambiance de ce tome.