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Citations de Kurt Vonnegut (312)


Le petit Newt avança les bras, mains à quinze centimètres l'une de l'autre, doigts tendus.
- Vous voyez le chat ? Vous voyez le berceau ?
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Dr. Kevorkian has just unstrapped me from the gurney after yet another controlled near-death experience. I was lucky enough on this trip to interview none other than the late Adolf Hitler.
I was gratified to learn that he now feels remorses for any actions of his, however indirectly, which might have had anything to do with the violent deaths suffered by thirty-five million people during World War II. He and his mistress Eva Braun, of course, were among those casualties, along with four million other Germans, six million Jews, eighteen million citizens of the Soviet Union, and so on.
"I paid ma dues along with everybody else," he said.
It is his hope that a modest monument, possibly a stone cross, since he was a Christian, will be erected somewhere in his memory, possibly on the grounds of the United Nations headquarters in New York. It should be incised, he said, with his name and dates 1889-1945. Underneath should be a two-word sentence in German : "Entschuldigen Sie."
Roughly translated into English, this comes out, "I Beg Your Pardon," or "Excuse me".
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Je sors acheter une enveloppe.
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Vous pensez que les romains étaient intelligents?
Regardez comme leurs chiffres étaient stupides.
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La vie c' est un gros merdier.
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Toutes les femmes sont psychotiques, et tout les hommes des salauds.
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His name was Abdullah Akbahr. With my encouragement, he would write several interesting short stories. One, I remember, was supposedly the autobiography of a talking deer in the National Forest who has a terrible time finding anything to eat in winter and gets tangled in barbed wire during the summer months, trying to get at the delicious food on farms. He is shot by a hunter. As he dies he wonders why he was born in the first place. The final sentence of the story was the last thing the deer said on Earth. The hunter was close enough to hear it and was amazed. This was it:
“What the blankety-blank was that supposed to be all about?”
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Une bande de mecs comme nous est allée traquer le cerf et l’orignal au Canada. Il fallait que quelqu’un se charge de la cuisine, sinon ils mourraient tous de faim.
Ils tirèrent à la courte paille qui ferait à manger pendant que les autres chasseraient de l’aube au crépuscule. (…) c’était mon père qui avait tiré la courte paille. Papa savait cuisiner. (…)
Les chasseurs se mirent d’accord : quiconque se plaindrait de la cuisine de mon père deviendrait cuisinier à son tour. Mon père préparait donc des repas de moins en moins bons pendant que les autres s’éclataient comme des petits fous dans la forêt. Même quand le souper était infect, les chasseurs le qualifiaient de délice à se lécher les babines, lui donnaient des claques dans le dos et tout le tralala.
Un matin, après leur départ, mon père trouva une grosse bouse d’orignal toute fraîche. Il la fit frire dans de l’huile de moteur. Le soir, il la servit comme s’il s’était agi d’un pâté en croûte encore fumant.
Le premier qui goûta recracha tout. Il n’avait pas pu s’en empêcher ! Il postillonna :
« Nom de Dieu ! On dirait de la bouse d’orignal frite dans de l’huile de moteur ! »
Puis il ajouta :
« C’est fameux ! Fameux !
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En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, prédit le sodium, toutes les maladies humaines, y compris l'acné et les démangeaisons au pubis, deviendraient non seulement incurables, mais aussi fatales. « Tous les humains mourront », conclut le sodium dans le récit de Trout. « Et, de même qu'ils l'étaient à la naissance de l'Univers, les éléments redeviendront exempts de péché. »

Le fer et le magnésium soutinrent la motion du sodium. Le phosphore appela au vote. La motion fut adoptée sous les applaudissements.
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Allie détestait à tel point la chasse que j'ai arrêté, et notre père aussi. Comme je l'ai écrit ailleurs, il était devenu fanatique des armes et chasseur afin de prouver qu'il n'était pas efféminé malgré son statut d'artiste, ou plus exactement d'architecte, de peintre et de potier. Dans mes conférences publiques, je dis moi-même volontiers : « Si vous voulez vraiment faire de la peine à vos parents et que vous n'avez pas le cran d'être homosexuel, le moins que vous puissiez faire est de vous lancer dans l'art. »

Mon père a cru qu'il pourrait toujours démontrer sa virilité en s'adonnant à la pêche. Mais mon grand frère Bernie lui a aussi gâché cette possibilité en comparant cette activité à la désintégration à coups de marteau de montres à gousset suisses, de petites merveilles de mécanique, en somme.
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« Tout a été là pour moi, de même que tout a été là pour vous si vous avez pris la peine d'y faire attention, le meilleur et le pire de la civilisation occidentale : la musique, la finance, le gouvernement, l'architecture, le droit et la sculpture et la peinture, l'histoire et la médecine et l'athlétisme, toutes les branches de la science, et des livres, et des livres, et des professeurs et des personnes montrant l'exemple.

« Des gens tellement intelligents que vous n'arrivez pas à y croire, et des gens tellement bêtes que vous n'arrivez pas à y croire. Des gens tellement gentils que vous n'arrivez pas à y croire, et des gens tellement méchants que vous n'arrivez pas à y croire. »
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Trout se tenait là, en conversation animée avec la poubelle à croisillons métalliques sans couvercle, comme s'il s'agissait d'un éditeur d'une maison d'édition démodée et que son texte de quatre pages jaunies écrites à la main était un excellent roman qui allait se vendre comme des petits pains. Non, il ne travaillait pas du chapeau. Plus tard, il dirait de son petit spectacle : « C'était le monde qui avait fait une crise de nerfs. Moi, je ne faisais que m'amuser dans un cauchemar. Je me disputait avec un éditeur imaginaire sur le budget promotion, qui jouerait dans l'adaptation cinéma, mes apparitions dans des émissions à la télé, etc., des sujets drôles et parfaitement innocents. »
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J'ai l'impression que les écrivains fonceurs sont ravis de trouver les gens comiques, tragiques ou peu importe quoi d'autre du moment que cela est digne d'être raconté, sans se demander, pour commencer, pourquoi ou comment les gens sont vivants.

Les fignoleurs, quoique en apparence occupés à rendre phrase après phrase aussi efficace que possible, sont susceptibles en réalité d'enfoncer de fausses portes et de sauter de fausses barrières, de se frayer un passage à travers de faux enchevêtrements de fils barbelés, sous le feu ennemi et dans une atmosphère saturée de gaz moutarde, à la recherche des réponses à ces éternelles questions : « Qu'est-ce qu'on est censés faire, nom d'un petit bonhomme ? Qu'est-ce qui se passe ici, à la fin ? »
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Allez savoir si les requins qu'Hemingway avait en tête n'étaient pas en réalité les critiques qui avaient peu apprécié son premier roman en une décennie, Au-delà du fleuve et sous les arbres, sorti deux ans plus tôt. Autant que je sache, il n'a jamais affirmé une chose pareille. Mais si ça se trouve, le marlin, c'était son livre.

Et voilà que moi, à l'hiver 1996, je me trouvais être le créateur d'un roman qui ne tenait pas debout, qui n'allait nulle part et qui, pour commencer, n'avait jamais demandé à être écrit. Merde ! J'avais, si vous voulez, passé pas loin d'une décennie sur ce poisson ingrat. Et il n'était même pas bon à appâter les requins.
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- Ce n'est pratiquement jamais l'argent. Ni le patriotisme, d'ailleurs.
- C'est quoi, alors ?
- Chacun sa réponse à la question..., dit Wirtanen. D'une manière générale, l'espionnage offre à chaque espion l'opportunité de devenir fou de la manière qui lui paraît irrésistible.
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- La Journée des Anciens Combattants, dis-je à Helga tandis que nous reprenions notre marche. Avant c'était l'Armistice. Maintenant c'est la Journée des Anciens Combattants.
- Ça te contrarie ?
- Oh, c'est tout simplement si mesquin, si révélateur. Avant, c'était une journée d'hommage aux morts de la Première Guerre Mondiale, mais les vivants n'ont pas pu se retenir d'y mettre leurs sales pattes, ils ont voulu s'approprier la gloire des morts. Tellement révélateur, tellement révélateur. A chaque fois qu'il est question de vraie dignité dans ce pays, ça finit déchiqueté et jeté en pâture à la foule.
- Tu détestes l'Amérique, n'est-ce pas ?
- Ce serait aussi bête que de l'aimer, dis-je. Je suis incapable du moindre sentiment à son égard, dans la mesure où le foncier ne m'intéresse pas. C'est sans doute une grande faille de ma personnalité, mais je n'arrive pas à penser dans une logique de frontières. Ces lignes imaginaires me sont aussi irréelles que les elfes et les lutins. Je n'arrive pas à croire qu'elles marquent la fin ou le début de quoi que ce soit d'importance réelle aux yeux de l'âme humaine. Les vertus et les vices, les plaisirs et les peines traversent les frontières à leur gré.
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Je suis américain de naissance, nazi de réputation et apatride par inclination.
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Ces mots étaient gravés sur le bord de la fontaine :
FAIS SEMBLANT D'ETRE TOUJOURS BON,
ET MEME DIEU S'Y LAISSERA PRENDRE.
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Et savez-vous pourquoi ils votent pour moi ? En chaque Américain, peu importe son niveau de déchéance, se cache un vieux schnock rabougri et nasillard comme moi, qui déteste les filous et les petites natures encore plus que moi.
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"Accrochez-vous à votre miracle, monsieur Buntline. L'argent est un concentré d'utopie. La plupart des gens ont une vie de chien, comme vos professeurs se sont donné tant de mal à vous l'expliquer. Mais, grâce à votre miracle, votre vie, et celle de vos proches, peut-être un paradis ! Montrez-moi donc un sourire ! Montrez-moi que vous avez déjà compris ce qu'ils n'enseignent pas à Harvard avant la troisième année : que naître riche et le rester est loin d'être un crime.
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