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Critiques de Luz (152)
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Ô vous, frères humains (BD)

♫Quand les larmes montent, quand le moral descend

Quand on rame de honte, quand on sourit aux passants[...]

Quand arrive le soir, quand tout est noir

Quand on vit l'ordinaire, quand on est seul sur la Terre

Quand on regarde le ciel, quand tout est éternel

Quand le jour sera fini, quand tout sera fini

Quand on jette le tout, quand la Terre se désassemble

Je me jette à ton cou, c'est mon île d'être ensemble♫

-Gaetan Roussel-2021-

----♪---♫---😧---🚽---😧---♫---♪----



"Un enfant juif rencontre la haine [...]

J'ai été cet enfant." signé Albert Cohen (1895-1981) écrivain, dramaturge et poète suisse romand dont l'œuvre est fortement influencée par ses racines juives.



J'ai dix ans

Le mercredi je m'balade

Une paille dans ma Suze

(C'est sur l'affiche dessinée par Luz)

Je me fais embêter par un cam'lot

"sale youpin", longtemps j'l'entends crier

l'angoisse, W-C, j'me noie dans ces propres maux

Je deviens fou du chocolat Meunier

J'en parle à l'oreille des chevaux

Effet miroir, dix ans criés avec une encre noire

Ô rage, Ô désespoir

je deviens le roi des juifs...

(Tiens, c'est pas comme ça que finit Nietzsche !?)

Ô Vous, frères humains

Ne pas haïr importe plus que l'amour du prochain

Oeil pour œil, dent pour dent

Sourire aux passants, libérer les méchants

Contre les antisémites, un gentil s'imite

si tu m'crois pas, tar ta gueule à la récréation

Dure mais poétique, une cavale avec les mots Sion 😉
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Testosterror

Testosterror !Une épidémie qui met en péril la Virilité...

Un virus, le Rubula 12, provoque la baisse de la libido chez les mâles!

(Une sorte de grippe aviaire, à cause des femmes, des poules? )



Titre de Libé: Peur sur les hommes.

Charlie Hebdo montre le dessin d'un...gland avec une cravate.

Sur Time, il y a une tour Eiffel qui ...débande.



"Beaucoup d'hommes considèrent être passés du statut de surhomme à celui de sous-homme. Ils ont basculé d'une société patriarcale qui remettait rarement en cause leurs privilèges à un monde où leur intimité vacille. "

OUILLE, il y a Jean-Pat, vendeur de SUV ( il porte des mocassins...à glands!)



"Afin de protéger les plus fragiles d' entre nous , je recommande à toute personne entre 20 et 60 ans pourvue de testicules de rester chez elle. Les hommes mâles de type masculin en particulier.

Tous les lieux de sociabilisation à forte densité testiculaire seront fermés dès lundi prochain : cafés, bars, pubs, restaurants..."

Un médecin prescrit :“un porno le matin, un Rambo le midi, un Schwarzy le soir." contre le virus.



Sur le web, Brown Quetard , euh Séquard ( obsédé par la baisse de virilité) propose une mixture à base de testicules de cochon... # balancetonporc?

S'il n'y avait que cela: "un virus, la dictature sanitaire, le féminisme, les jeans slim... J'ai vraiment envie de "sortir la boîte à couilles", comme dirait mon père."



OUILLE ! Il y a Champion, le chien priapique qui se frotte à tout ce qui bouge, bas de chaise, jambe... Ca casse les... à tout le monde!

Jean-Pat sera horrifié quand son chien sera châtré! OUILLE...



OUILLE! Il y a Jo le coach, et "Caroline", membre des Heel's Angels, groupe de clowns motardes...



Un village résiste encore et toujours au virus.

Le Korrigan en Bretagne ( avec 2 R à Korrigan, hein!) ne craint rien avec ses coui..

son coui, pardon son Kouig-a-man. Ni le fada provençal avec ses boules en acier inoxydable et son cochonnet... Ô le Couillon !
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Catharsis

le 07 janvier 2015 j'ai pris ma naïveté en pleine gueule, comment imaginer qu'avec deux trois coups de crayon bien inspirés, on puisse prendre du plomb dans la tête, et faire voeux de maturité, c'est bon enfant le dessin, ce n'est pas un truc pour adulte fanatique, faut un putain de recul pour piger l'humour et le rire à satire déployé…



De toute façon j'y comprends que dalle moi au fanatisme, je suis resté un fan platonique, le genre de pecno qui aime se tripoter la bonne humeur en regardant pour la 100 ème fois le « Retour de Jedi », sans pour autant rêver de rouler des paloches à « Choubaka », et une fois le film terminé, je range mes trips de gosse, je fous mon pyjama je m'endors comme un Charlie, anonymement, le fanatisme platonique au bord des lèvres, et je reste moi en toute circonstance, rien à foutre des idéologies, chacun sa merde et ses délires, j'aime les gens, mais je fuis leur connerie… donc j'aime personne…



Du coup moi le 11 janvier 2015, je suis resté casanier dans mon canapé, la flemme au bout des pieds, aigri de part mon prochain, je cultive depuis toujours une sorte de désabusement, et voir tous ces gens ensemble mains dans la peine, j'en ai presque éprouvé une sorte de malaise : Mais combien connaissait « Charlie Hebdo », combien connaissait les victimes, combien comprenait cet humour si dessiné, combien condamnait cet humour si particulier, alors oui le symbole était légitime et beau quoi que j'en critique : descendre dans les rues crier son incompréhension, ça fait des trucs à se raconter, et des selfies à diffuser, chacun pourra se vanter et dire :



"j'y étais, tu t'en rends compte, j'y étais…j'ai foutu 4 heures pour y aller, et 8 heures pour rentrer mais putain ça valait le coup de kalachnikov tiens..."



- Heureusement que t'habites qu'à 10 bornes hein !



Et tous ces politiques accompagnant cette marrée humaine pour la liberté d'expression souvent fouettée au nom des droits de l'homme censuré…



Bien sur que je caricature, mais n'est ce pas la mine de crayon d'un journal satirique ?



alors ouais je n'aime pas trop quand il y plein de monde, alors des millions de personnes qui me marchent sur les godasses, et c'est la sale gueule assurée, et tout ça à cause de trois paumés perdus dans le monde étrange de l'absurdité, armés pour faire couler leurs drôles d'idées à coup de lâchetés….



Je suis pudique, mes larmes sont restées bloqués au bord de ma télé…



On nous répète à longueurs de morts que l'alcool est dangereux pour la santé, surtout sans modération, pourtant l'excès aura sauvé la vie d'un certain LUZ, mais à quel prix de culpabilité, un verres, deux verres, un anniversaire bien arrosé et le réveil reste une effluve de la veille, un songe irréel, un retard et c'est la douche froide, sanglante, déchirante, ses amis, sa famille, ses frères de crayon qui sont couchés sur un sol maculé d'un rouge meurtrier, juste pour un fou rire bien dessiné, juste pour un délire de plus condamné par une majorité de lacunes satiriques…



J'adore cet humour si scandaleux, insouciant, provoquant, tout ce qui ne fait pas l'unanimité, tout ce qui est tabou, gênant, et le CUL en fait parti pourtant le cul c'est marrant, jouissant, et bandant, et LUZ le dessine avec sentiment et satYrisme...



« Faites l'amour et non la guerre »… Un adage que je m'emploie à respecter du mieux que je baise… et du mieux que je ris…



LUZ nous dessine de manière émouvante avec son coup de crayon si personnel, son profond désespoir, son incompréhension, ses doutes, ses peurs, et sa PEINE insatiable…



Peut-on se remettre d'un tel traumatisme, aucune idée, je lui souhaite de tout mon humour et ma sympathie le meilleur dans ce monde chelou dans lequel nous survivons…



Faut pas rigoler avec Mahomet… Mais pour ce que j'en ai à branler…



A plus les Charlie…



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Catharsis

Mercredi 7 janvier, 18h, au 36 quai des orfèvres. On lui demande de raconter ce qu'il a vu. Mais peut-il seulement mettre des mots sur cette tragédie. Existent-ils, ces mots? A défaut de parler, Luz dessine. A sa manière. Avec sa rage. Son incompréhension. Sa douleur. Sa tristesse. Il ne peut dessiner qu'un petit bonhomme, figé, abasourdi, de grands yeux disproportionnés. Des dizaines de petits bonhommes qui ne semblent pas comprendre. Il se rappelle comment c'était avant le 7 janvier. C'est facile: c'est le jour de son anniversaire. Or, cette année, il est arrivé en retard dans les bureaux de Charlie Hebdo. Il a fêté son anniversaire la veille au soir. Il a un peu picolé. Alors pour se faire pardonner il a amené une galette, comme il le fait chaque année. Ce sera la dernière fois. Un simple retard qui lui aura sauvé la vie...



Qu'il est difficile de mettre des mots sur cet album... Album que l'on souhaite évidemment salutaire et bienfaiteur pour Luz. Il se livre ici, sans tabou, sans barrières, et couche ses émotions, son ressenti et son mal de vivre sur papier. Quelle rage et quelle tristesse dans ses dessins et dans ses mots! Et quelle envie de vivre aussi! Une envie qui le ferait presque rougir... Même si le désir de reprendre les crayons est revenue, elle est différente. Cet album nous émeut réellement. Une lecture éprouvante, émouvante et profondément humaine.



Catharsis... au-delà des mots...
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Catharsis

Luz et le double effet kiss-cool.



Première gueule de bois le 7 janvier, au réveil, suite à un anniversaire un peu trop arrosé, normal.

La seconde, beaucoup plus violente et durable, quelques heures plus tard, en découvrant tous ses potes sur le carreau. Lui qui aurait dû en être s'il n'avait pas vénéré Bacchus plus que de raison. Comme quoi l'alcool sauve des vies, Luz en est une preuve vivante. Survivante.

Il en a réchappé. Une chance et une malédiction pour celui qui porte désormais le syndrome de Lazare comme une croix, un boulet annihilant tout désir.

Dessiner, pour quoi faire ?

Aimer, comment ?

Vivre, pas envie...



Petit à petit, le bonhomme se relève.

Catharsis comme catharsis, lente résurrection par le prisme de l'image et du verbe qu'il affectionne depuis toujours.

Si le patient est encore convalescent, il semble vouloir relever la tête, avoir retrouvé le désir de se battre, d'avancer.

A mille lieues des dessins satyriques de Charlie Hebdo, Luz se fait ici poète nostalgique et désenchanté, perdu en un monde qu'il ne comprend plus.

Totalement largué sur tous les plans, il en est un qui pourrait bien lui redonner l'envie. Non, Johnny, tu te tais.

La parole est à Camille, sa muse, qui l'appelle régulièrement "mon ange", lui le survivant.

L'amour comme refuge, comme moteur, Luz-tu cru ?

Lui oui, plus que jamais...
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Catharsis

C'est l'histoire d'un mec qui arrive en retard à son boulot, le jour de son anniversaire.



La veille, il est allé dîner au restau. Ce matin-là, il a un peu traîné. C'est normal. C'est pas tous les jours qu'on fête son anniv'. Ça n'arrive qu'une fois par an. Il a envie de profiter de son amour.

Parce qu'il l'aime, parce qu'il s'en fout d'arriver en retard. Parce que baiser, c'est encore ce qu'il y a de mieux à faire, le jour de son anniversaire. Mais c'est surtout parce qu'ils s'aiment.



C'est l'histoire d'un mec qui en arrivant au boulot envoie des textos à sa femme pour lui dire :

C'est le carnage.



Comment tu veux continuer à vivre après ça ? Avec cette boule au ventre qui t'envahit, qui te suit partout, qui t'emmerde même quand tu lis tranquillement du Stephen King.

Comment tu peux continuer à vivre avec ça ? Avec ces flics qui envahissent ton quotidien, qui te suivent partout même quand tu passes un moment romantique qui donnerait presque envie de chialer avec ta femme au bord de la mer, à vous perdre tous les deux là-bas, loin, tout au bout de la ligne d'horizon.

Comment tu vas continuer à vivre avec ça ? Avec tous ces Charlie qui ont envie de te serrer dans leurs bras mais qui ont déjà oublié qu'ils étaient Charlie. Avec ces rêves qui n'en sont plus, qui transforment tes nuages en formes noires, terrifiantes, terrorisantes ...terroristes.

Comment tu vas continuer ? Sans tes potes.



Heureusement, ton amour est là. « Heureusement. » Merde ! Que vient donc faire ce fichu adverbe ici ? Il n'a pas honte de pointer le bout de son nez ? Peut-être qu'il fait bien d'arriver timidement.



Regarde, tes p'tites bites hébétées, on dirait bien qu'elles reprennent du poil de la bête. Elles sont comme des p'tits bonshommes maintenant et ...

... elles marchent.





(Merci à l'éditeur Futuropolis et bien sûr à Babelio pour l'envoi de ce livre. Celui-ci garde et gardera une place particulière dans mon cœur.)



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Indélébiles

Le 07 janvier 2015, Luz a croisé les terroristes de l'attentat de Charlie Hebdo, en allant au journal. Il était en retard, car c'était son anniversaire. Il fut l'un des premiers à donner l'alerte.



Luz revient sur son arrivée au journal et ses amis, les copains d'abord. Un formidable témoignage d'une rédaction, celle de Charlie Hebdo, avec Tignous, Charb, Cabu, Wolinski... Et les secrétaires : Luce, Valérie...



Les dessinateurs sont à l'Académie Grande Chaumière, pour parfaire leur style, invités par Cabu. Un cours d'anatomie, avec un Nu !Où ça, où ça, où ça?



- Le premier qui a une érection a perdu.

Perdu effectivement. Et merde, c'est un modèle masculin...

Si, si, avec les pectoraux, les biceps et... la poignée.

"Ça me fout les glandes" Dirait Renaud, qu'on retrouvera dans une autre planche délirante.



- Hé Cabu. Pourquoi les gens, ils ont le pouce levé?

( Heu moi, je parle du pouce, faut pas confondre...)

- C'est pour comparer les proportions avec celles du dessin.



Charb lève le pouce aussi.

-Tu fais quoi, Charb ? C'est dans l'autre sens, le crayon.

-Moi, je le félicite juste d'avoir une grosse bite.

Bravo, mec!

-Félicitations! Bel engin! Fait Luz.

Le modèle change de position et ... s'accroupit.

Et les yeux des caricaturistes s'arrondissent, devant les bijoux de famille...



Au café, les amis se montrent les croquis. Celui de Charb rencontre un ...gros, mais Gros, GROS succès ! Je ne vous fais pas un dessin, hein?



Tout au long de la BD, Luz est souvent en retard aux rendez vous, comme pour l'Académie Grande Chaumière...

Le 14 janvier 2015, Luz devient mondialement célèbre avec la Une de Charlie Hebdo avec son dessin de Mahomet:

"Tout est pardonné", Charlie Hedbo 1178.

Certains pays "arriérés" , comme le Sénégal censurent alors, la couverture. Au Niger, des émeutes firent une dizaine de morts et provoquèrent l'incendie de plusieurs églises....



"C'est peut être pompeux, ce que je vais dire. Mais, je préfère mourir debout que mourir à genoux" ! Charb.
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Catharsis

Pour des millions de français il y aura dorénavant un avant et un après 7 janvier 2015. Un après plein de crainte, de douleur, d’incompréhension et de révolte face à tant de haine, de bêtise, d’injustice et d’intolérance. Mais si la France a perdu ce jour-là quelques-uns de ses symboles les plus forts de la liberté d’expression, d’autres ont perdu en plus des amis, des proches, des membres de leur famille…



Pour Luz, la peine est double puisque en plus de porter le deuil de ses collègues et amis, il doit vivre avec l’obsession terrible et angoissante que, sans son retard, il aurait dû faire partie des victimes du massacre… Comment continuer à vivre et à avancer quand on vit avec la peur au ventre ? Peut-on continuer à dessiner et à s’exprimer librement quand plane au-dessus de soi la menace de mort ?





Avec « Catharsis », Luz nous livre un album exutoire dans lequel il se met en scène dans son quotidien d’après les attentats. En préambule, le dessinateur déclare « Un jour, le dessin m’a quitté. Le même jour qu’une poignée d’amis chers. A la seule différence qu’il est revenu, lui. Petit à petit. A la fois plus sombre et plus léger. » « Catharsis », c’est la preuve que malgré l’angoisse, malgré la menace, malgré la tristesse, la vie continue. C’est la réconciliation d’un artiste, d’un penseur, avec lui-même et avec son art. Des planches tantôt inquiétantes, torturées mais bien plus souvent drôles, impertinentes, cocasses, voire tendres, qui nous offrent un regard singulier, à la fois juste et aiguisé sur « l’après ».



Pas de chronologie dans l’enchaînement des planches (ce n’est pas un journal intime !), même si l’ensemble forme un tout cohérent et intimement lié. Si le noir et blanc dominent, la couleur s’invite parfois pour souligner la violence d’un moment ou d’une émotion. Le dessin au trait épais et au geste rapide, caractéristique de l’auteur, est particulièrement vivant et expressif. Difficile de donner un avis sur un ouvrage aussi intime et personnel. Tout ce que je peux dire c’est que j’ai été profondément émue et bouleversée par ce rappel à une actualité encore brûlante et par la manière dont Luz se confronte à la réalité. Un ouvrage nécessaire à l’auteur, mais qui l’est, je pense, tout autant pour ses lecteurs.





Un grand merci à Babelio et à Futuropolis pour ce partenariat !
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Testosterror

Club N°55 : BD sélectionnée

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Un pave de plus de 300 pages, un découpage qui part dans tous les sens, beaucoup de détails dans chaque case comme un Gotlib foisonnant, beaucoup de discussions, des idées qui fourmillent de partout.



Ce que nous livre Luz avec son Testosterror c'est l'histoire de Jean-Pat, homme des plus banals qui se retrouvent pris dans la folie de notre société avec une testostérone en berne sous l'effet d'un virus.



Une BD qui mélange tous les thèmes contemporains dans une farandole hilarante et ultra-originale.



On est comme Jean-Pat, perdu entre les injonctions de la société, de ses potes, de son clébard Champion priapique.



Et on veut crier tel George Abitbol de la Classe Américaine, « Monde de Merde ! »



De par sa taille et son contenu, c'est une BD qui se lira difficilement d'un trait, mais c'est un énorme plaisir de lecture et découverte.



Très drôle, intelligent et qui mérite énormément de louanges.



Une superbe BD pour adulte !



« Tu ne pleures pas Jean-Pat, tu sues des Larmes de colère ! »



Greg

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Mêlant l'après #MeToo, la vague de covid avec son confinement, les Gilets jaunes, et le complotisme, cette BD originale et salutaire a du souffle.



Cependant, malgré l'humour souvent décapant, de bonnes caricatures dans le scénario, de nombreuses références ou des détails bienvenus, ce pavé de 300 pages est dur à avaler.



A mon avis, l'auteur aurait dû le resserrer, à moins d'avoir voulu montrer la lenteur dans l'évolution des mentalités.



Wild57

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Un peu long, à l'image du changement nécessaire chez certains mais très bon.



Morgane R.

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Lien : https://mediatheque.lannion...
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J'aime pas la chanson française

J'aime pas trop non plus la chanson française.

Enfin un certain type de bêleurs tièdasses n'ayant d'autre sujet que leur nombril mais toujours prompts à se révolter sur commande histoire de la jouer populo avec du coeur.

Seulement j'en fais pas une BD. Faut dire que je sais pas dessiner, alors.

Alors je me rabats sur Luz parce qu'avec ces faciles 0,0005 mm de poudreuse hivernale, ben moi j'adore faire de la Luz.



Y a à boire et à manger.

Tiens, comme aux restos du coeur, cause annuelle de tout artiste en mal de promo qui se respecte ?!

Luz a ses souffre-douleurs.

Coup de bol, ses têtes de turc sont itou les miennes.

Delerm, Bénabar, Murat, Cali...C'est quand le bonheur ? Lorsque tu te tais ! C'est pas le Nirvana mais c'est un bon début.

J'ai découvert un Luz admirateur d'Yvette l'accordéoniste.

Faut dire qu'elle au moins, quand elle fait de la musique, elle chante pas !



Et l'humour dans tout ça me direz-vous ?

C'est comme tout, subjectif.

Delerm en tête de gondole, rayon tir au pigeon, les blagues s'enchainent avec un décrochage des zygomatiques fluctuant.

Gros point noir, cette idée fixe de l'auteur à vouloir relier toute création pseudo-artistique avec une partie anatomique se situant entre le talon et l'occipital. Toute anal-ogie un brin scato ne saurait être fortuite.

Gros point fort, des mises en pages diverses et variées allant du strip à la mini-histoire en passant par moult jeux auquel le lecteur, un brin taquin, saura se prêter de bonne grâce.



Ce Luz est finalement à l'image de la chanson française.

Il alterne le bon et le navrant avec une régularité métronomique.



M'en vais écouter un p'tit Delerm tiens.

Père Vers, en pleine communion christique hier soir, m'a imploré d'expier tous mes péchés...
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Catharsis

J'ai lu hier soir l'album de Luz et voulant en dire quelques mots ce matin, je découvre un défilé de billets datant de 2015...

Autant dire que "réagir" huit ans après le massacre de Charlie, c'est s'inscrire dans une démarche émotionnellement décalée.

Lorsque le 7 janvier de cette année funeste ma fille m'a téléphoné pour me dire qu'il venait d'y avoir un attentat terroriste dans la rue et dans les locaux de l'hebdomadaire satirique, j'ai été saisi d'une terrible appréhension.

Lorsque j'ai su, j'étais broyé par la tristesse.

Comme beaucoup, j'adorais ces irrévérencieux bons vivants, représentants d'une tradition de libres-penseurs au verbe émancipé, au coup de crayon génial et irréductible.



Face à ce commentaire "tardif" et aux très nombreuses réactions suscitées en temps réel par ces évènements et par l'album de Luz paru en mai de la même année, je vais pour une fois être très bref et m'en tenir à l'essentiel de l'essentiel.



J'ai donc lu hier - Catharsis -, mot qui dans le domaine de la psychologie signifie : "thérapie utilisant l’extériorisation des traumatismes vécus."



C'est ce qu'a fait Luz dans cette oeuvre qu'il refuse de qualifier de BD :

" Ce livre n'est pas un témoignage, encore moins un ouvrage de bande dessinée, mais l'histoire de retrouvailles entre deux amis qui ont failli un jour ne plus se croiser."



Le 7 janvier est le jour de l'anniversaire de Luz. Il a rendez-vous dans les locaux de Charlie pour la conférence de rédaction. Il traîne et est en retard.

Ce retard va lui sauver la vie.

En arrivant dans la rue Nicolas-Appert il croise les frères Kouachi qui viennent de tuer ses collègues et amis. Eux ne le reconnaissent pas. Il monte dans les locaux et se trouve face au carnage laissé derrière eux par les assassins.

C'est à partir de là que le mot catharsis prend tout son sens.



Lorsqu'il va reprendre ses "crayons", ce sera pour tenter "d'exorciser" cette boule au ventre ( qu'il appelle Ginette ), ses démons traumatiques qui le hantent.

Il va alors hurler, pleurer, cogner sur ces maux qui l'obsèdent... mettre des mots et des images sur "ses cauchemars, ses crises d'insomnies sévères, de paranoïa ou de nerfs, ses scènes d'amour exutoires avec sa compagne et, surtout, les doutes sur sa capacité à continuer le dessin..."

Certaines de ses planches m'ont mouillé les yeux comme " un rêve ", " Ginette ", " rouge à lèvres ", "idées noires ", " Nancy et Lee ( j'ai chialé )", " faut que je te raconte ( là, Kleenex )", " pause clope " " où va-t-il chercher tout ça ?", " le petit marmiton ( intense..)", " intempérie ", " to you ( grosse émotion )".... Et puis il y a " Roswell "... peut-être la plus forte sur le plan de la réflexion.



C'est en rouge et noir. Le noir exprimant le quotidien endeuillé et la mort incarnée par les terroristes islamistes. Le rouge est naturellement l'expression du sang, celui versé et celui dont on se souvient qu'il a été versé.



C'est à vif. C'est poignant. Ça prend aux tripes.

Il ne faut pas passer à côté de cette oeuvre !
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Hollywood menteur

Ancien collaborateur de Charlie Hebdo, fortement ébranlé par la tragédie du 7 janvier 2015; Luz s'attaque en cette année 2019 au 7e art et notamment d'un un film qu'il a découvert sur le tard en 2014 Les Désaxés ( ou The Misfits, titre original), film mythique de 1961 réalisé par John Huston sur un scénario d’Arthur Miller et qu'il a revu une soixantaine de fois tant le film l'a profondément marqué.

On a souvent dit que le film offre la meilleure interprétation de Marilyn Monroe, qui joue plus ou moins ce qu'elle était dans la vie, une femme-enfant au regard triste,. à des années-lumière du statut d’icône sexy dans lequel on l’a trop cantonnée.



Pour Marylin, cela sera aussi son dernier film achevé – comme cela l'est aussi pour Clark Gable, son partenaire à l’écran. La mort tragique des deux plus grandes stars d’Hollywood donnent au film le statut de film maudit et d'œuvre culte à la fois.



Dans " Hollywood menteur" ( album relié de pages qu'il avait préalablement publié dans les cahiers du cinéma), Luz propose ainsi , en explorant ce mythe du 7e art, une immersion dans le cinéma hollywoodien par le dernier grand film des stars Clark Gable, Montgomery Clift et Marylin Monroe.



Avec cette épatante plongée dans l'Amérique des années 60, Luz se concentre sur les coulisses d'un tournage chaotique qui symbolise sans doute la fin d'un certain cinéma américain.



Luz nous fait découvrir, à travers cet album très documenté, les coulisses de ce film crépusculaire accouché dans la douleur. et réhabilite en quelques sorte le mythe Marylin, cette personnalité si complexe, souvent caricaturée en sex symbol démoniaque ou en femme-enfant un peu fêlée.



Imprégné de multiples écrits et témoignages qu'il a pu trouver autour du film, Luz forme le cœur d'une tourmente fascinante, dans laquelle Marilyn y apparaît bouleversante en cherchant à briser coûte que coûte son image de sex symbol.



On sent éclore une grande fébrilité dans les personnages de cette histoire, une volonté de garder les masques pour ne pas trop afficher ses faiblesses, particulièrement prégnantes dans les sublimes illustrations de Luz.



Graphiquement splendide, truffé de noirs et blancs particulièrement envoûtants, l'album de Luz, aux nombreux niveaux de lecture offre un plaisir de lecture évident.


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Catharsis

Luz s'en est sorti. Il aurait dû être avec eux, en conférence de rédaction, au sein de l'équipe de Charlie Hebdo. Mais une soirée d'anniversaire la veille, trop arrosée a fait qu'il est arrivé en retard. Deux ombres noires étaient passées avant.



Ces deux ombres noires reviennent souvent dans ses dessins, indistinctes et menaçantes. Et le rouge dans l'escalier, ce sont leurs traces de pas.



Le dessin lui est revenu, de splendides peintures à l'aquarelle parfois, pour garder une trace de ses flashes d'angoisse et de ses moments tendres de renaissance avec son amie.



Et, grâce à elle, il renaît, se reconstruit et retrouve le goût à la vie jusqu'à "en pleurer des larmes de foutre".







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Catharsis

Publié dans les mois qui ont suivi les terribles événements terroristes de janvier 2015 au siège du journal satyrique Charlie Hebdo, Catharsis est l’œuvre de Luz, l’un des auteurs-stars de ce dernier qui a, par pur hasard, survécu au drame.



Catharsis rend à la fois compte d’un auteur triste, mélancolique, en colère, révolté et apeuré. Tout à la fois. Nous y suivons son désir tantôt hagard, tantôt complètement à côté de la plaque, de poursuivre le dessin malgré les circonstances dramatiques. Mais voilà, tout le confronte à sa survie due au hasard : la moindre tâche de rouge, le moindre espoir ou la moindre pluie, et c’est la tristesse qui reprend le dessus ; Luz a vraiment bien trouvé son titre, puisque sa catharsis est en marche, et nous, pauvres lecteurs, sûrement touchés aussi même différemment, ne peut que se demander de temps en temps s’il mérite de mettre son nez dans la catharsis d’un autre.



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Catharsis

Je ne vais pas revenir sur le pourquoi du comment Luz a écrit Catharsis, je crois que tout le monde est au courant.



Personnellement, il m'a fallu du temps pour pouvoir le lire. Le temps n'était pas venu pour moi. Tout comme l'heure de Luz n'avait pas sonné ce 7 janvier 2015.

Un anniversaire un peu arrosé et un calin frauduleux ont fait qu'il serait en retard ce jour là, ce jour fatidique, pour tous ses copains de chez Charlie.



Hier, j'ai enfin ouvert ce livre... et j'en ai pris plein la tronche. Non pas par des graphismes époustouflants mais par une justesse de ton et d'humanité.



J'ai à la fois rit (bhen oui, ce cher pigeon qui a visé le président mieux qu'un tireur d'élite n'aurait su le faire me fait encore rire aujourd'hui !), j'ai pleuré, j'ai ragé et j'ai vu Luz pris de doute, enfermé aussi derrière une orde de "gorilles" (un peu ballot d'être privé de liberté de cette façon pour un défenseur de la liberté d'expression !).



J'ai bien du mal a mettre des mots sur ce que j'ai ressenti au fil des pages.;. je crois que pour ça les dessins de Luz sont suffissament explicites. Mais une chose est sure c'est qu'on ne sort pas indemne de ce livre thérapie.
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Testosterror

— le mâle radical —





Un virus vide les hommes de testostérone, la société change, on ne sort plus si facilement « la boîte à couilles ». Autour du barbecue, du 4x4 ou des haltères, les hommes ouin-ouin reprochent aux femmes leur virilité perdue...



« Beaucoup d’entre eux considèrent être passés du statut de surhomme à celui de sous-homme. Ils ont basculé d’une société patriarcale qui remettait rarement en cause leurs privilèges à un monde où leur intimité vacille. »



Pas besoin de beaucoup exagérer la réalité pour être drôle et moquer les reliquats des mâles crétins prisonniers de leur statut et de leurs privilèges. Avec le risque d’être lourdingue.



Ce n’est pas léger, léger, Luz ne craint pas de chausser les gros sabots. Néanmoins, ça tient plutôt bien la route et je suis allé au bout après avoir hésité lâcher l’affaire après une dizaine de pages (il y en a 300 !) et malgré un dessin dont je ne raffole pas et certaines mises en page fatigantes.



Je le recommande — mais mollement :-)
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Catharsis

Luz, rescapé des attentats contre Charlie Hebdo, parce qu’il était en retard ce jour-là… Dans Catharsis, il se dévoile, il raconte le sa manière de vivre le choc, en finesse, drôlerie, et émotions, c’est un album de lutte, lutte pour ne pas sombrer avant tout, exutoire, et pas seulement pour l’auteur, un album nécessaire, ça prend aux tripes, c’est du lourd.
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Ô vous, frères humains (BD)

Hier soir, au MAHJ, exposition des planches originales de Luz , celles de son album transposant, dans le registre graphique et quasi muet , -à l'exception de trois chapitres majeurs , transcrits intégralement - les célèbres pages du livre d'Albert Cohen "Ô vous, frères humains ".



En présence de Luz, avec qui était organisée une rencontre dans l'auditorium du musée.



Double choc: retrouver ce livre puissant, cette prière lucide adressée aux "haïsseurs" par un vieil homme bouleversé par la perte d'innocence et la fin de la joie de l'enfant de dix ans qu'il a été. Et le retrouver à travers la sensibilité meurtrie d'un rescapé de la haine, d'un éternel survivant du massacre du 7 janvier 2015.



D'ailleurs Luz a précisé lui-même cette filiation dans l'interview qui a suivi. La tuerie de Charlie a fait de lui un grand frère du petit Albert Cohen de 10 ans : innocence et tranquillité à jamais perdues.



Un album qu'on pouvait croire moins personnel que celui de Catharsis, puisque placé sous le haut patronage du grand écrivain, mais qui, tout en permettant à Luz de prendre de la distance, a redonné au dessin tout son pouvoir d'exorcisme.



Celui-ci est magnifique : libéré des cases, jouant sur la force du trait, les mille nuances du noir, expressif et même expressionniste, il plonge dans un univers de fantasme et de noirceur à la Fritz Lang- M le Maudit - on pense aussi au Troisième homme d'Orson Welles... C'est Stephen King revisité par Frantz Kafka. ..



Le discours antisémite qui jaillit de la bouche de l'immonde camelot- du roi?- est comme une inextinguible vomissure qui souille de ses mots obscènes les murs de Marseille, et le petit doigt accusateur de l'enfant qui tente d'attirer sur eux l'attention des passants se heurte à leur indifférence -la forme ordinaire de l'amour du prochain...



Quant au Christ, interrogé par l'enfant en détresse, il prend les traits du musicien des rues jouant de l'orgue...de barbarie:il est aveugle comme le musicien ambulant...



Des doigts vengeurs semblent chasser de partout l'enfant qui se sentait français et se découvre juif.



Dans la rencontre qui a suivi l'exposition, Luz a dit combien il se sentait proche, aujourd'hui, de cet enfant de dix ans qui se réfugie dans les toilettes d'une gare pour pleurer de désespoir : lui aussi a connu cela deux fois. La première fois, il avait 10 ans aussi, et des enfants lui avaient cassé ses lunettes en lui jetant le ballon en pleine face.



La seconde, c'était à l'enterrement de Cabu.



La voix de Luz s'est alors étranglée, il n'a pu finir sa phrase. Plus personne n'a osé lui poser de question.



J'ai pensé aux larmes du Petit Prince." C'est si mystérieux le domaine des larmes" écrivait l'aviateur.



Nous sommes tous des frères dans la mort disait sombrement Cohen. Devant les larmes de Luz et celles du petit Albert, je veux croire que nous sommes tous les frères des enfants qui pleurent, les petits enfants de dix ans, les grands enfants rigolards de Charlie, et même les vieux enfants, comme Cohen, qui voulut rééditer son livre en 1972, parce que la bête immonde, malgré les cheminées d'Auschwitz, avait , en 1972, repointé sa sale gueule.



C'est le sens du dernier dessin de Luz dans ce magnifique et terrible album. Je vous laisse le soin de le découvrir.
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Catharsis

Catharsis, je ne connaissais pas ce mot...

le livre de Luz j'en avais beaucoup entendu parler, en positif, sans trop savoir ce que j'allais y trouver.

Je me suis pris ce livre en peine tête. Tant il est fort, sincère, bousculant. Ouvrez le vous y trouverez de l'amour - comment il s'accroche à cet amour, celui de Camille- des idées noires, des tirs, des ombres cagoulées, des rêves, des crayons ensanglantés....( qu'il ne peut plus voir ), des "Tak, tak, tack..." et un peu de rouge aussi...

Luz fait ce qu'il sait très bien faire : dessiner et aussi s'accrocher à ce qu'il peut pour ne pas sombrer. Et on se demande comment il tient encore debout...

Il ne témoigne pas, il dit, il esquisse, il pleure sans doute en mettant tout ça sur le papier..

Enfant, dans les nuages, il voyait un chien qui courait, maintenant il y voit des hommes armés...dont il essaie de se débarrasser.

Un livre très fort, bouleversant comme ce 7 janvier.

Lisez-le ! Absolument .

Car Luz à su dire beaucoup en mots et en dessins. Et on reste sidéré devant cette douleur à évacuer...





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Catharsis

Difficile de chroniquer sur cet album mais quelle claque que ces dessins ! Evoquer la beauté ou l'art peut paraître déplacé pour parler de cette bédé qu'on aurait préféré ne jamais avoir eu à lire (et si tous étaient arrivés en retard.. une grosse fiesta la veille, une gueule de bois.. et personne au bureau ..donc plouf , attentat raté, pas d'album !...) mais on ne refait pas l'histoire. Sa boule au ventre permanente qui ne le lâche pas , sa peur, son chagrin, Luz les expurge de son corps, de toute son âme, les dessine de façon bouleversante, et ce, même quand son humour, son ironie prennent le dessus.

Et dans cette marée noire, heureusement, il y a Camille, "souvent dessinée, tous les jours désirée, éternellement aimée ".
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